x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mardi 12 octobre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Finances / Privation des ressources extérieures - Comme en 2002, le Fmi et la Banque mondiale ferment le robinet

© L’intelligent d’Abidjan Par Prisca
Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR) : La Banque Mondiale décaisse 25 milliards pour la poursuite des travaux
Mardi 20 juillet 2010. Abidjan, cabinet du ministre de l’Economie et des Finances au Plateau. Signature d`un accord de don de 25 milliards supplémentaires pour la poursuite des travaux lancés le 9 septembre 2008. Photo: de g. à dr. le ministre Charles Koffi Diby et le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall
La Côte d’Ivoire est de nouveau mise sous ‘’sérum’’ par les institutions financières internationales qui ont pris la résolution de ne donner aucun ‘’sou’’ tant que les élections n’auront pas lieu.

Enfin, ce qui était dit sous cape, a fini par apparaître au grand jour : élection d’abord avant tout décaissement de fonds en destination de la Côte d’Ivoire, pays déclaré PPTE (pays pauvre très endetté). Cela pourrait paraître sans conséquence pour certains. Mais, dans le milieu des économistes, c’est un coup dur pour le pays. Le refus de ces institutions (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Banque africaine de développement) de mettre des fonds à la disposition de la Côte d’Ivoire, compromet certains engagements du gouvernement, notamment la confection du budget de finances 2011 qui, en principe, devrait être disponible à partir de novembre 2010. A cela s’ajoute la crainte de la communauté des investisseurs, mais également les touristes qui jouent un rôle important de détecteurs d’espaces paisibles et propices à l’investissement. Le plus dur, c’est l’image du pays que ces institutions reflètent à l’extérieur, à travers ce refus catégorique. Mais au-delà de tout ce que l’on pourrait qualifier de menace sur le rapport entre la Côte d’Ivoire et les institutions financières internationales, il y a un fait important. Il s’agit, en l’occurrence de mettre les acteurs politiques devant leur responsabilité vis-à-vis du peuple. Ces institutions qui pensent avoir trop fait pour la Côte d’Ivoire, ne veulent plus injecter de l’argent dans un environnement où rien n’est encore clair. Et comme elles l’ont fait en 2002, elles ont décidé de fermer le robinet à la Côte d’Ivoire. Un signal fort de ces institutions, ‘’pour dire que l’argent n’aime pas le bruit’’. En réalité, les 14 candidats qui aspirent briguer à la magistrature suprême, ont en leur main, la vie économique du pays. Y compris le programme du PPTE dont l’atteinte du point d’achèvement dépend de la mise en place des réformes de la filière café-cacao, mais également de l’environnement des affaires qui doit être garanti par la tenue des élections. Et le Premier ministre, Guillaume Soro a la lourde responsabilité, de conduire les élections à terme, de sorte à assurer le développement aux Ivoiriens.
Honoré Kouassi

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Articles du dossier

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ