La Côte d’Ivoire est de nouveau mise sous ‘’sérum’’ par les institutions financières internationales qui ont pris la résolution de ne donner aucun ‘’sou’’ tant que les élections n’auront pas lieu.
Enfin, ce qui était dit sous cape, a fini par apparaître au grand jour : élection d’abord avant tout décaissement de fonds en destination de la Côte d’Ivoire, pays déclaré PPTE (pays pauvre très endetté). Cela pourrait paraître sans conséquence pour certains. Mais, dans le milieu des économistes, c’est un coup dur pour le pays. Le refus de ces institutions (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Banque africaine de développement) de mettre des fonds à la disposition de la Côte d’Ivoire, compromet certains engagements du gouvernement, notamment la confection du budget de finances 2011 qui, en principe, devrait être disponible à partir de novembre 2010. A cela s’ajoute la crainte de la communauté des investisseurs, mais également les touristes qui jouent un rôle important de détecteurs d’espaces paisibles et propices à l’investissement. Le plus dur, c’est l’image du pays que ces institutions reflètent à l’extérieur, à travers ce refus catégorique. Mais au-delà de tout ce que l’on pourrait qualifier de menace sur le rapport entre la Côte d’Ivoire et les institutions financières internationales, il y a un fait important. Il s’agit, en l’occurrence de mettre les acteurs politiques devant leur responsabilité vis-à-vis du peuple. Ces institutions qui pensent avoir trop fait pour la Côte d’Ivoire, ne veulent plus injecter de l’argent dans un environnement où rien n’est encore clair. Et comme elles l’ont fait en 2002, elles ont décidé de fermer le robinet à la Côte d’Ivoire. Un signal fort de ces institutions, ‘’pour dire que l’argent n’aime pas le bruit’’. En réalité, les 14 candidats qui aspirent briguer à la magistrature suprême, ont en leur main, la vie économique du pays. Y compris le programme du PPTE dont l’atteinte du point d’achèvement dépend de la mise en place des réformes de la filière café-cacao, mais également de l’environnement des affaires qui doit être garanti par la tenue des élections. Et le Premier ministre, Guillaume Soro a la lourde responsabilité, de conduire les élections à terme, de sorte à assurer le développement aux Ivoiriens.
Honoré Kouassi
Enfin, ce qui était dit sous cape, a fini par apparaître au grand jour : élection d’abord avant tout décaissement de fonds en destination de la Côte d’Ivoire, pays déclaré PPTE (pays pauvre très endetté). Cela pourrait paraître sans conséquence pour certains. Mais, dans le milieu des économistes, c’est un coup dur pour le pays. Le refus de ces institutions (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Banque africaine de développement) de mettre des fonds à la disposition de la Côte d’Ivoire, compromet certains engagements du gouvernement, notamment la confection du budget de finances 2011 qui, en principe, devrait être disponible à partir de novembre 2010. A cela s’ajoute la crainte de la communauté des investisseurs, mais également les touristes qui jouent un rôle important de détecteurs d’espaces paisibles et propices à l’investissement. Le plus dur, c’est l’image du pays que ces institutions reflètent à l’extérieur, à travers ce refus catégorique. Mais au-delà de tout ce que l’on pourrait qualifier de menace sur le rapport entre la Côte d’Ivoire et les institutions financières internationales, il y a un fait important. Il s’agit, en l’occurrence de mettre les acteurs politiques devant leur responsabilité vis-à-vis du peuple. Ces institutions qui pensent avoir trop fait pour la Côte d’Ivoire, ne veulent plus injecter de l’argent dans un environnement où rien n’est encore clair. Et comme elles l’ont fait en 2002, elles ont décidé de fermer le robinet à la Côte d’Ivoire. Un signal fort de ces institutions, ‘’pour dire que l’argent n’aime pas le bruit’’. En réalité, les 14 candidats qui aspirent briguer à la magistrature suprême, ont en leur main, la vie économique du pays. Y compris le programme du PPTE dont l’atteinte du point d’achèvement dépend de la mise en place des réformes de la filière café-cacao, mais également de l’environnement des affaires qui doit être garanti par la tenue des élections. Et le Premier ministre, Guillaume Soro a la lourde responsabilité, de conduire les élections à terme, de sorte à assurer le développement aux Ivoiriens.
Honoré Kouassi