Vous promettez de réduire le train de vie de l’Etat. Comment allez-vous y prendre ?
Effectivement, il y a nécessité en matière d’optimisation de la dépense publique. Dans le contrat social que je propose aux Ivoiriens, je m’engage à réduire le train de vie de l’Etat à commencer par l’Exécutif. Parce que le gouvernement doit donner l’exemple. Je m’emploierai d’abord à redimensionner l’équipe gouvernementale avec une refonte considérable du nombre de ministres. En effet, je ne vois pas l’intérêt d’un gouvernement pléthorique, inutilement budgétivore. Ensuite, j’essaierai de revoir à la baisse le budget de souveraineté du chef de l’Etat même si, par ailleurs, je sais qu’il a beaucoup d’obligations. J’estime que, dans un pays en difficulté, la moitié de ce qui est en vigueur, suffit largement. Je m’attaquerai aussi à celui des chefs d’institutions. Tout le monde voit le nombre de véhicules qui composent les différents cortèges de ces personnalités. Figurez-vous que tout cela se fait à la charge de l’Etat. A vrai dire, je trouve ces charges artificielles totalement anormales surtout dans un contexte où les populations végètent dans la misère et la souffrance.
Allez-vous vous limiter à l’Exécutif et aux chefs d’institutions ?
Pas du tout. La mesure sera étendue à toutes les structures, notamment les sociétés d’Etat. Je constate que la même gabégie a cours dans la quasi-totalité des administrations publiques. Si on parvient à mettre de l’ordre dans tout ça, cela va permettre à l’Etat d’économiser des ressources financières supplémentaires qui vont être utilisées effectivement dans le développement. Avec les retombées du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Ppte), la Côte d’Ivoire doit pouvoir redonner confiance à l’ensemble de ses enfants qui ont trop souffert.
Peut-on imaginer une réduction du nombre de fonctionnaires…
Nous n’en sommes pas encore là. D’abord, je pense qu’il faut extirper les fonctionnaires fictifs et payer ceux qui travaillent effectivement. Il faut également éliminer ou ramener à leur juste valeur ceux qui perçoivent de multiples salaires. Je sais qu’il y en a dans notre administration. Et croyez-moi, le recensement en cours va permettre de dénicher toutes ces déperditions qui grèvent le budget de l’Etat, érodant du coup son efficacité dans la prise en charge des besoins réels des populations.
Entretien réalisé par Lanciné Bakayoko
Effectivement, il y a nécessité en matière d’optimisation de la dépense publique. Dans le contrat social que je propose aux Ivoiriens, je m’engage à réduire le train de vie de l’Etat à commencer par l’Exécutif. Parce que le gouvernement doit donner l’exemple. Je m’emploierai d’abord à redimensionner l’équipe gouvernementale avec une refonte considérable du nombre de ministres. En effet, je ne vois pas l’intérêt d’un gouvernement pléthorique, inutilement budgétivore. Ensuite, j’essaierai de revoir à la baisse le budget de souveraineté du chef de l’Etat même si, par ailleurs, je sais qu’il a beaucoup d’obligations. J’estime que, dans un pays en difficulté, la moitié de ce qui est en vigueur, suffit largement. Je m’attaquerai aussi à celui des chefs d’institutions. Tout le monde voit le nombre de véhicules qui composent les différents cortèges de ces personnalités. Figurez-vous que tout cela se fait à la charge de l’Etat. A vrai dire, je trouve ces charges artificielles totalement anormales surtout dans un contexte où les populations végètent dans la misère et la souffrance.
Allez-vous vous limiter à l’Exécutif et aux chefs d’institutions ?
Pas du tout. La mesure sera étendue à toutes les structures, notamment les sociétés d’Etat. Je constate que la même gabégie a cours dans la quasi-totalité des administrations publiques. Si on parvient à mettre de l’ordre dans tout ça, cela va permettre à l’Etat d’économiser des ressources financières supplémentaires qui vont être utilisées effectivement dans le développement. Avec les retombées du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Ppte), la Côte d’Ivoire doit pouvoir redonner confiance à l’ensemble de ses enfants qui ont trop souffert.
Peut-on imaginer une réduction du nombre de fonctionnaires…
Nous n’en sommes pas encore là. D’abord, je pense qu’il faut extirper les fonctionnaires fictifs et payer ceux qui travaillent effectivement. Il faut également éliminer ou ramener à leur juste valeur ceux qui perçoivent de multiples salaires. Je sais qu’il y en a dans notre administration. Et croyez-moi, le recensement en cours va permettre de dénicher toutes ces déperditions qui grèvent le budget de l’Etat, érodant du coup son efficacité dans la prise en charge des besoins réels des populations.
Entretien réalisé par Lanciné Bakayoko