Le président sortant Laurent Gbagbo a lancé officiellement vendredi sa campagne électorale dans l'Ouest, aux mains des ex-rebelles, de la Côte d'Ivoire, promettant d'industrialiser le pays en construisant "une usine dans chaque département qui fait le cacao".
La campagne pour l'élection présidentielle du 31 octobre a officiellement débuté ce jour, même si les trois principaux candidats battent déjà officieusement la campagne depuis un certain temps.
Le choix du chef de l'Etat sortant de Man, principale ville de l'ouest de la Côte d'Ivoire, est symbolique. Située dans une zone accidentée et forestière proche du Libéria, Man fût le théâtre des affrontements parmi les plus violents de la guerre civile de 2002-2003 qui a divisé le pays en deux.
"C'est ici que nous avons eu le plus de souffrances (...) C'est nous qui allons faire la paix parce que c'est nous qui avons souffert de la guerre", a-t-il lancé devant des milliers de partisans enthousiastes réunis au stade de la ville.
L'élection, qui aurait dû intervenir il y a cinq ans, est censée tourner la page des années de guerre civile qui ont désorganisé l'économie et permettre notamment de réformer la filière du cacao.
Laurent Gbagbo a aussi réitéré sa promesse de faire passer la production de cacao de 1,2 million de tonnes aujourd'hui à deux millions.
"Nous allons faire une usine dans chaque département qui fait le cacao", a-t-il ajouté, reprenant à son compte un engagement passé visant à augmenter la capacité de broyage au delà des 500.000 tonnes aujourd'hui.
Le premier tour de la présidentielle devrait se résumer à un combat serré entre Laurent Gbagbo, l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara et l'ex-président Henri Konan Bédié.
Nombre d'Ivoiriens redoutent dans ce contexte que la consultation ne ravive la violence en cas de contestation des résultats.
"Il y aura des provocations. Ne tombez pas dans les provocations de ceux qui ont déjà perdu", a lancé l'orateur à Man.
Tim Cocks et Loucoumane Coulibaly; Jean-Loup Fiévet pour le service français
La campagne pour l'élection présidentielle du 31 octobre a officiellement débuté ce jour, même si les trois principaux candidats battent déjà officieusement la campagne depuis un certain temps.
Le choix du chef de l'Etat sortant de Man, principale ville de l'ouest de la Côte d'Ivoire, est symbolique. Située dans une zone accidentée et forestière proche du Libéria, Man fût le théâtre des affrontements parmi les plus violents de la guerre civile de 2002-2003 qui a divisé le pays en deux.
"C'est ici que nous avons eu le plus de souffrances (...) C'est nous qui allons faire la paix parce que c'est nous qui avons souffert de la guerre", a-t-il lancé devant des milliers de partisans enthousiastes réunis au stade de la ville.
L'élection, qui aurait dû intervenir il y a cinq ans, est censée tourner la page des années de guerre civile qui ont désorganisé l'économie et permettre notamment de réformer la filière du cacao.
Laurent Gbagbo a aussi réitéré sa promesse de faire passer la production de cacao de 1,2 million de tonnes aujourd'hui à deux millions.
"Nous allons faire une usine dans chaque département qui fait le cacao", a-t-il ajouté, reprenant à son compte un engagement passé visant à augmenter la capacité de broyage au delà des 500.000 tonnes aujourd'hui.
Le premier tour de la présidentielle devrait se résumer à un combat serré entre Laurent Gbagbo, l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara et l'ex-président Henri Konan Bédié.
Nombre d'Ivoiriens redoutent dans ce contexte que la consultation ne ravive la violence en cas de contestation des résultats.
"Il y aura des provocations. Ne tombez pas dans les provocations de ceux qui ont déjà perdu", a lancé l'orateur à Man.
Tim Cocks et Loucoumane Coulibaly; Jean-Loup Fiévet pour le service français