Le candidat de La majorité présidentielle Laurent Gbagbo a animé samedi dernier, un meeting à guichet fermé au stade municipal de Daloa, devant plusieurs milliers de militants.
Après Man où il a ouvert officiellement sa campagne, le 14 octobre, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, candidat de La majorité présidentielle a foulé le sol de Daloa, sol de l’ancêtre Zokou Gbeuli, la cité des Antilopes, le samedi dernier. C’est dans la soirée du 15 octobre sous une pluie battante que le chef de l’Etat a été accueilli au corridor par les cadres, les leaders des partis politiques de La majorité présidentielle avec à leur tête le Préfet Dackoury Dabet Lorouré et le maire Kossougro Sery Emile. Cette nuit-là, de Zoukougbeu, la ville aux danses panthères, de Vavoua, le grenier des vivriers d’Issia, la cité du Rocher, les populations avaient déjà commencé à rentrer dans la cité des Antilopes pour assister au meeting qu’animera le chef de l’Etat le samedi 16 octobre, au stade régional de Daloa. Très tôt le matin, dès 6 h du matin ce 16 octobre, la mobilisation a doublé. Le stade régional de Daloa où ont été dressées une centaine de bâches en plus des 2 tribunes, a été pris d’assaut par les populations venues des quatre coins de la capitale du Centre-Ouest pour prendre part au meeting historique du candidat de La majorité présidentielle. A 2 heures de l’arrivée du chef de l’Etat, le lieu du meeting a refusé du monde. Les 2 tribunes étaient pleines, pas de place sous les bâches. La pelouse a été entièrement occupée par les jeunes qui scandaient “Gbagbo Président“, plus haut, plus haut, plus haut ! Gbagbo est plus haut !, plus bas, plus bas, plus bas, Alassane est plus bas, plus bas, plus bas, plus bas, Bédié est plus bas !. Le service de sécurité n’a pas chômé ce jour, vu le monde qui voulait coûte que coûte prendre place dans le stade. A un moment donné, les organisateurs étaient obligés de fermer le stade pour un meeting à guichet fermé. Ainsi, pour éviter les bousculades. C’est à 14 heures 47 que le Président Laurent Gbagbo a fait son entrée au stade sous les applaudissements nourris d’un monde fou acquis à sa cause. Après les civilités et le tour d’honneur, le Président Gbagbo et sa suite ont pris place dans la loge officielle. C’est le chef de terre Nahounou Sémian Gabriel, petit fils de Zokou Gbeuli qui a procédé à la libation qui, selon les sages ne se traduit pas. Ce qu’il faut retenir c’est que le chef de terre a béni le chef de l’Etat à qui il a offert un coq blanc sans tache. A son tour, le Professeur Sery Bailly, porte-parole des cadres et des populations a déclaré ceci : “ Merci, Président Laurent Gbagbo pour la paix ramenée, pour les nouvelles administrations ouvertes dans notre région. Merci pour nos frères et sœurs intégrés dans la haute magistrature, dans l’armée. Merci pour les femmes et jeunes réinsérés dans la vie active. En avant nous vous suivrons, Monsieur le Président. Vous avez été soupçonné et traité de tous les maux. Mais vous serez blanchi le 31 octobre prochain où le peuple ivoirien vous votera à 100% pour vous donner un deuxième mandat. “Kanegnon“, Laurent Gbagbo allez et visez loin pour la Côte d’Ivoire en général et pour Daloa en particulier».
Monté au créneau pour s’adresser à son peuple, Laurent Gbagbo a d’emblée rendu hommage à certaines figures emblématiques de la région. Entre autres, feu le ministre Denis Bra Kanon décédé en mission de paix à Man, son formateur Antoine Gauze père de l’Ambassadeur Guy Alain Gauze, le Doyen Sery Gnoléba et l’épouse de Denis Bra Kanon. Abordant son message à la population, le Président Laurent Gbagbo s’est dit fier de la mobilisation du peuple du Haut-Sassandra. « Je suis venu vous dire, chers amis, chers parents que nous sommes 14 candidats qui postulons à la présidentielle du 31 octobre 2010 prochain. Chacun viendra ici pour vendre son produit, sa marchandise. Chacun viendra pour dire qu’il est le plus beau et le plus intelligent. Mais, je vous connais et vous me connaissez. Demandez à chacun où était-t-il quand la Côte d’Ivoire était agressée et attaquée. Au bout de cette campagne électorale, il faut que la vérité éclate. Chacun doit vous dire ce qu’il faisait au moment où la Côte d’Ivoire a été attaquée et balafrée. Car, le futur est fait de passé et de présent. On ne peut pas vous dire qu’on veut assurer votre bonheur alors qu’on était hier , dans le camp de ceux qui ont fait votre malheur. La Côte d’Ivoire a été attaquée, mais nous avons fait la paix. Nous avons payé le prix lourd pour faire la paix. On m’a demandé de prendre Seydou Diarra comme Premier ministre. Nous l’avons fait. On nous a demandé de nommer Konan Banny, Premier ministre, mais il n’y a rien eu. Nous avons donc réfléchi et décidé le Dialogue direct avec la rébellion. Ce Dialogue direct nous a conduits à l’Accord de Ouaga. Cet accord n’est pas seulement un accord entre le Président et la rébellion. C’est aussi un accord entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, un accord diplomatique entre la Côte d’Ivoire et le reste de la Cedeao. Retenez que sans la paix, rien ne peut être entrepris. Ceux qui m’ont attaqué ont voulu réduire mon mandat et le ramener à deux ans, mais ils l’ont multiplié par 5. Ce qui m’a donné un mandat de 10 ans. Pourquoi, se plaignent-ils encore. Non seulement j’ai passé 10 ans, je les battrai encore à la présidentielle parce qu’ils ont fait de moi un résistant, un héros. Au lieu de me laisser tranquille, ils m’ont donné la force de briguer un 3e mandat ». a-t-il dit, avant de faire ses propositions. Pour refermer la page des propositions, le chef de l’Etat a décidé de mettre en place, une banque de l’emploi pour les jeunes, les femmes et les retraités. Cette banque, a-t-il dit, aura une succursale dans chaque région pour permettre aux populations d’emprunter de l’argent pour leurs métiers ou commerces. La construction de la capitale politique (Yamoussoukro), l’agrandissement des Ports autonomes d’Abidjan et de San Pedro, le prolongement de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, la création de l’autoroute Yamoussoukro-Burkina faso, la construction des universités et des Chu dans chaque région. Tels ont été les projets qui tiennent à cœur au chef de l’Etat qui veut ainsi rendre heureux son peuple en lui donnant la santé, le travail et une meilleure éducation aux enfants, futurs cadres et avenir de ce pays.
Koné St. Aguy
Correspondant régional
Après Man où il a ouvert officiellement sa campagne, le 14 octobre, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, candidat de La majorité présidentielle a foulé le sol de Daloa, sol de l’ancêtre Zokou Gbeuli, la cité des Antilopes, le samedi dernier. C’est dans la soirée du 15 octobre sous une pluie battante que le chef de l’Etat a été accueilli au corridor par les cadres, les leaders des partis politiques de La majorité présidentielle avec à leur tête le Préfet Dackoury Dabet Lorouré et le maire Kossougro Sery Emile. Cette nuit-là, de Zoukougbeu, la ville aux danses panthères, de Vavoua, le grenier des vivriers d’Issia, la cité du Rocher, les populations avaient déjà commencé à rentrer dans la cité des Antilopes pour assister au meeting qu’animera le chef de l’Etat le samedi 16 octobre, au stade régional de Daloa. Très tôt le matin, dès 6 h du matin ce 16 octobre, la mobilisation a doublé. Le stade régional de Daloa où ont été dressées une centaine de bâches en plus des 2 tribunes, a été pris d’assaut par les populations venues des quatre coins de la capitale du Centre-Ouest pour prendre part au meeting historique du candidat de La majorité présidentielle. A 2 heures de l’arrivée du chef de l’Etat, le lieu du meeting a refusé du monde. Les 2 tribunes étaient pleines, pas de place sous les bâches. La pelouse a été entièrement occupée par les jeunes qui scandaient “Gbagbo Président“, plus haut, plus haut, plus haut ! Gbagbo est plus haut !, plus bas, plus bas, plus bas, Alassane est plus bas, plus bas, plus bas, plus bas, Bédié est plus bas !. Le service de sécurité n’a pas chômé ce jour, vu le monde qui voulait coûte que coûte prendre place dans le stade. A un moment donné, les organisateurs étaient obligés de fermer le stade pour un meeting à guichet fermé. Ainsi, pour éviter les bousculades. C’est à 14 heures 47 que le Président Laurent Gbagbo a fait son entrée au stade sous les applaudissements nourris d’un monde fou acquis à sa cause. Après les civilités et le tour d’honneur, le Président Gbagbo et sa suite ont pris place dans la loge officielle. C’est le chef de terre Nahounou Sémian Gabriel, petit fils de Zokou Gbeuli qui a procédé à la libation qui, selon les sages ne se traduit pas. Ce qu’il faut retenir c’est que le chef de terre a béni le chef de l’Etat à qui il a offert un coq blanc sans tache. A son tour, le Professeur Sery Bailly, porte-parole des cadres et des populations a déclaré ceci : “ Merci, Président Laurent Gbagbo pour la paix ramenée, pour les nouvelles administrations ouvertes dans notre région. Merci pour nos frères et sœurs intégrés dans la haute magistrature, dans l’armée. Merci pour les femmes et jeunes réinsérés dans la vie active. En avant nous vous suivrons, Monsieur le Président. Vous avez été soupçonné et traité de tous les maux. Mais vous serez blanchi le 31 octobre prochain où le peuple ivoirien vous votera à 100% pour vous donner un deuxième mandat. “Kanegnon“, Laurent Gbagbo allez et visez loin pour la Côte d’Ivoire en général et pour Daloa en particulier».
Monté au créneau pour s’adresser à son peuple, Laurent Gbagbo a d’emblée rendu hommage à certaines figures emblématiques de la région. Entre autres, feu le ministre Denis Bra Kanon décédé en mission de paix à Man, son formateur Antoine Gauze père de l’Ambassadeur Guy Alain Gauze, le Doyen Sery Gnoléba et l’épouse de Denis Bra Kanon. Abordant son message à la population, le Président Laurent Gbagbo s’est dit fier de la mobilisation du peuple du Haut-Sassandra. « Je suis venu vous dire, chers amis, chers parents que nous sommes 14 candidats qui postulons à la présidentielle du 31 octobre 2010 prochain. Chacun viendra ici pour vendre son produit, sa marchandise. Chacun viendra pour dire qu’il est le plus beau et le plus intelligent. Mais, je vous connais et vous me connaissez. Demandez à chacun où était-t-il quand la Côte d’Ivoire était agressée et attaquée. Au bout de cette campagne électorale, il faut que la vérité éclate. Chacun doit vous dire ce qu’il faisait au moment où la Côte d’Ivoire a été attaquée et balafrée. Car, le futur est fait de passé et de présent. On ne peut pas vous dire qu’on veut assurer votre bonheur alors qu’on était hier , dans le camp de ceux qui ont fait votre malheur. La Côte d’Ivoire a été attaquée, mais nous avons fait la paix. Nous avons payé le prix lourd pour faire la paix. On m’a demandé de prendre Seydou Diarra comme Premier ministre. Nous l’avons fait. On nous a demandé de nommer Konan Banny, Premier ministre, mais il n’y a rien eu. Nous avons donc réfléchi et décidé le Dialogue direct avec la rébellion. Ce Dialogue direct nous a conduits à l’Accord de Ouaga. Cet accord n’est pas seulement un accord entre le Président et la rébellion. C’est aussi un accord entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, un accord diplomatique entre la Côte d’Ivoire et le reste de la Cedeao. Retenez que sans la paix, rien ne peut être entrepris. Ceux qui m’ont attaqué ont voulu réduire mon mandat et le ramener à deux ans, mais ils l’ont multiplié par 5. Ce qui m’a donné un mandat de 10 ans. Pourquoi, se plaignent-ils encore. Non seulement j’ai passé 10 ans, je les battrai encore à la présidentielle parce qu’ils ont fait de moi un résistant, un héros. Au lieu de me laisser tranquille, ils m’ont donné la force de briguer un 3e mandat ». a-t-il dit, avant de faire ses propositions. Pour refermer la page des propositions, le chef de l’Etat a décidé de mettre en place, une banque de l’emploi pour les jeunes, les femmes et les retraités. Cette banque, a-t-il dit, aura une succursale dans chaque région pour permettre aux populations d’emprunter de l’argent pour leurs métiers ou commerces. La construction de la capitale politique (Yamoussoukro), l’agrandissement des Ports autonomes d’Abidjan et de San Pedro, le prolongement de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, la création de l’autoroute Yamoussoukro-Burkina faso, la construction des universités et des Chu dans chaque région. Tels ont été les projets qui tiennent à cœur au chef de l’Etat qui veut ainsi rendre heureux son peuple en lui donnant la santé, le travail et une meilleure éducation aux enfants, futurs cadres et avenir de ce pays.
Koné St. Aguy
Correspondant régional
