De la précampagne à la campagne proprement dite, Gbagbo continue d’abuser, sans vergogne, des biens publics. L’une des victimes de cet abus reste sans contexte la Société de Transport Abidjanais(SOTRA). Evidemment, cela a des conséquences fâcheuses sur l’entreprise et ses usagers.
Gbagbo et sa troupe ne changent pas leur manière de s’asseoir. Malgré les exigences de son statut de candidat, il s’appuie toujours sur les moyens de l’Etat pour livrer une concurrence déloyale à ses adversaires. Dernière victime, la Sotra. L’objectif est simple : convoyer du bétail électoral d’une contrée à une autre, quelle qu’en soit la distance, pour monter l’applaudimètre, histoire de faire croire à l’opinion nationale et internationale qu’il a encore des gens derrière lui. Ainsi, après Daoukro où des autobus de la Sotra ont déversé femmes et hommes importés d’Abidjan et d’autres villes, le week-end dernier, Daloa et Bouaflé ont vécu le même scénario. En réquisitionnant ces véhicules qui appartiennent majoritairement à l’Etat, le candidat du FPI, en plus d’enfreindre aux règles élémentaires de la démocratie et de la bonne gouvernance, aggrave la souffrance de la population abidjanaise qui avait déjà du mal à se déplacer avec le parc de la Sotra au grand complet. De sources bien introduites à la Sotra, sur requête du président du FPI, Affi N’guessan, 17 bus desservant Abobo et Yopougon ont assuré le déplacement sur Bongouanou où ils ont séjourné les 4, 5 et 6 octobre 2010. A Adzopé, le 10 octobre, c’est 32 bus qui ont été réquisitionnés pour la cause dudit parti. A Abidjan, c’est Kima Emile qui réquisitionnait 40 bus pour les activités de sa parodie de soutien aux APO, qui cache mal son attachement à Gbagbo. Le lendemain, lundi 11, premier jour de la semaine, alors que les Ivoiriens devaient se rendre au travail, il manquait 90 bus sur les 394 programmés. Conséquence, de 05h à 8h, la société a enregistré les déficits suivants : Abobo : 20 bus, Yopougon : 24 bus, Koumassi : 08 bus, Port-Bouet : 22 bus, Cocody : 16 bus.Vendredi 15 octobre, Désiré Tagro, le même, entre en action et 32 bus prennent la direction de Daloa, à plus de 400km d’Abidjan. Le même jour, de 05h à 08h, heures de pointe, il manquait 12 bus ordinaires et 8 Express sur Abobo, 07 à Koumassi, 22 ordinaires et 03 Express à Cocody, 23 à Port-Bouet. Il faut souligner que dans sa programmation, la Sotra doit normalement mettre des cars en réserve pour pallier les pannes ou les accidents. Mais quand une partie de son parc sort d’Abidjan, de surcroit avec les bus les plus solides, la société est obligée de lancer les véhicules de secours qui sont d’ailleurs d’une solidité approximative. Et cela augmente les pannes. D’où la réduction drastique des dotations des différentes lignes.
La Sotra et la population à rude épreuve
L’exploitation abusive des autobus de la Sotra présente des conséquences désastreuses tant pour la société que pour les Abidjanais. Au niveau de la société, il faut noter que, pour sa mission, l’entourage du candidat Gbagbo exige les bus en très bon état. Le drame, c’est que ces engins, outre les longues distances qui ne sont pas dans leurs habitudes, vont jusque dans les hameaux pour convoyer le bétail électoral. Déjà que les routes qui relient Abidjan à ces destinations sont, pour la plupart, considérablement dégradées, il est évident que les cars reviennent en piteux état. La Sotra doit donc débourser de l’argent pour les remettre en état. Il n’y a qu’à voir la route d’Agboville pour s’en convaincre. Quant à la pauvre population, elle n’a plus que ses pieds, ses reins et une bonne dose de courage pour résister à la longue attente et à la monstrueuse bousculade consécutive à la rareté des bus aux heures de pointe. Le pain quotidien en dépend. Pendant que la minorité présidentielle se pavane à l’intérieur du pays avec ces véhicules destinés essentiellement à transporter la population d’Abidjan à son lieu de travail. Le DG et ses hommes, assujettis aux humeurs des refondateurs, ne font que s’exécuter sans rechigner. Basta donc la souffrance du peuple ! Si le fils du sergent-chef est content, c’est l’essentiel. De toutes les façons, ils n’en ont plus que pour une dizaine de jours. Les Ivoiriens qui n’ont même plus besoin qu’on leur présente le macabre tableau du FPI, vont remercier, le 31 octobre, la refondation pour toutes les souffrances qu’elle leur a fait endurer pendant dix ans. Charnier, viol, vol, déchets toxiques, incendies, assassinats, pillage, insécurité, désordre, débauche, gabegie, favoritisme,…le peuple, constipé, n’en veut plus !
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr
Gbagbo et sa troupe ne changent pas leur manière de s’asseoir. Malgré les exigences de son statut de candidat, il s’appuie toujours sur les moyens de l’Etat pour livrer une concurrence déloyale à ses adversaires. Dernière victime, la Sotra. L’objectif est simple : convoyer du bétail électoral d’une contrée à une autre, quelle qu’en soit la distance, pour monter l’applaudimètre, histoire de faire croire à l’opinion nationale et internationale qu’il a encore des gens derrière lui. Ainsi, après Daoukro où des autobus de la Sotra ont déversé femmes et hommes importés d’Abidjan et d’autres villes, le week-end dernier, Daloa et Bouaflé ont vécu le même scénario. En réquisitionnant ces véhicules qui appartiennent majoritairement à l’Etat, le candidat du FPI, en plus d’enfreindre aux règles élémentaires de la démocratie et de la bonne gouvernance, aggrave la souffrance de la population abidjanaise qui avait déjà du mal à se déplacer avec le parc de la Sotra au grand complet. De sources bien introduites à la Sotra, sur requête du président du FPI, Affi N’guessan, 17 bus desservant Abobo et Yopougon ont assuré le déplacement sur Bongouanou où ils ont séjourné les 4, 5 et 6 octobre 2010. A Adzopé, le 10 octobre, c’est 32 bus qui ont été réquisitionnés pour la cause dudit parti. A Abidjan, c’est Kima Emile qui réquisitionnait 40 bus pour les activités de sa parodie de soutien aux APO, qui cache mal son attachement à Gbagbo. Le lendemain, lundi 11, premier jour de la semaine, alors que les Ivoiriens devaient se rendre au travail, il manquait 90 bus sur les 394 programmés. Conséquence, de 05h à 8h, la société a enregistré les déficits suivants : Abobo : 20 bus, Yopougon : 24 bus, Koumassi : 08 bus, Port-Bouet : 22 bus, Cocody : 16 bus.Vendredi 15 octobre, Désiré Tagro, le même, entre en action et 32 bus prennent la direction de Daloa, à plus de 400km d’Abidjan. Le même jour, de 05h à 08h, heures de pointe, il manquait 12 bus ordinaires et 8 Express sur Abobo, 07 à Koumassi, 22 ordinaires et 03 Express à Cocody, 23 à Port-Bouet. Il faut souligner que dans sa programmation, la Sotra doit normalement mettre des cars en réserve pour pallier les pannes ou les accidents. Mais quand une partie de son parc sort d’Abidjan, de surcroit avec les bus les plus solides, la société est obligée de lancer les véhicules de secours qui sont d’ailleurs d’une solidité approximative. Et cela augmente les pannes. D’où la réduction drastique des dotations des différentes lignes.
La Sotra et la population à rude épreuve
L’exploitation abusive des autobus de la Sotra présente des conséquences désastreuses tant pour la société que pour les Abidjanais. Au niveau de la société, il faut noter que, pour sa mission, l’entourage du candidat Gbagbo exige les bus en très bon état. Le drame, c’est que ces engins, outre les longues distances qui ne sont pas dans leurs habitudes, vont jusque dans les hameaux pour convoyer le bétail électoral. Déjà que les routes qui relient Abidjan à ces destinations sont, pour la plupart, considérablement dégradées, il est évident que les cars reviennent en piteux état. La Sotra doit donc débourser de l’argent pour les remettre en état. Il n’y a qu’à voir la route d’Agboville pour s’en convaincre. Quant à la pauvre population, elle n’a plus que ses pieds, ses reins et une bonne dose de courage pour résister à la longue attente et à la monstrueuse bousculade consécutive à la rareté des bus aux heures de pointe. Le pain quotidien en dépend. Pendant que la minorité présidentielle se pavane à l’intérieur du pays avec ces véhicules destinés essentiellement à transporter la population d’Abidjan à son lieu de travail. Le DG et ses hommes, assujettis aux humeurs des refondateurs, ne font que s’exécuter sans rechigner. Basta donc la souffrance du peuple ! Si le fils du sergent-chef est content, c’est l’essentiel. De toutes les façons, ils n’en ont plus que pour une dizaine de jours. Les Ivoiriens qui n’ont même plus besoin qu’on leur présente le macabre tableau du FPI, vont remercier, le 31 octobre, la refondation pour toutes les souffrances qu’elle leur a fait endurer pendant dix ans. Charnier, viol, vol, déchets toxiques, incendies, assassinats, pillage, insécurité, désordre, débauche, gabegie, favoritisme,…le peuple, constipé, n’en veut plus !
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr