Le Président de la République est sans aucun doute, le chef de l’Etat qui a tout donné à la Côte d’Ivoire au niveau de l’électricité. A la tête du pays en 2000, il n’a pas fait dans la dentelle. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 890 villages sont sortis des ténèbres. En 50 années de gestion du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), c’est-à-dire de 1960 à 1999, seulement 1751 ont eu la lumière. Selon les chiffres livrés par les services de la documentation et des archives, au moment où la Côte d’Ivoire accédait à la souveraineté nationale, il n’y avait que 14 localités (villes et villages) électrifiées. Ce chiffre est porté trois décennies après, c’est-à-dire en 1990, à 1028 localités, soit 33 localités électrifiées chaque année. De 1990 à 1994, soit quatre années après la réinstauration du multipartisme en Côte d’Ivoire, 39 nouvelles localités verront la lumière. Cette période coïncide avec la gestion de Alassane Dramane, alors Premier ministre de la Côte d’Ivoire de 1990 à 1993. En clair, sous son mandat, ce sont environ neuf (9) villages qu’il électrifiait chaque année. Ce chiffre va atteindre 1783 villages en 1999 au moment où le Président de la République, Laurent Gbagbo accède au pouvoir d’Etat. Depuis lors, le nombre de localités électrifiées a cru. En 2000, ce sont 132 villages qui voient la lumière. 133 autres le seront l’année suivante, c’est-à-dire en 2002. Cet élan sera arrêté avec la salle guerre que Alassane et ses alliés ont imposé à la Côte d’Ivoire. Mais, une année après en 2003, le chef de l’Etat relance ce projet qui lui tient tant à cœur. 125 villages sortiront des ténèbres en 2004. Cent trente cinq (135) autres suivront l’année suivante, en 2005… En gros, de 2000 à 2009, le compteur des villages électrifiés a atteint 890. Mieux, 479 autres localités sont en chantier en ce moment pour être connectées au réseau électrique national. Ces réalisations sont dues en grande partie à l’Etat de Côte d’Ivoire, les mairies, les Conseils généraux ou les Districts. La plus grande partie de ces réalisations est faite sur fonds du budget de souveraineté du Président Laurent Gbagbo, que certaines personnes mal intentionnées et en mal de publicité qualifient de budgétivores. 94 milliards de Fcfa ont été injectés dans ce projet de développement durable au profit des populations tant en zones urbaines que dans le pays rural. Alors que ces mêmes personnes, il y a de cela quelques années, empochaient ces fonds à leur seul profit. Et dire aujourd’hui, qu’ils sont plus proches des Ivoiriens, cela donne matière à réfléchir. Alors que, sous le régime de ces deux personnalités aujourd’hui, à la course du pouvoir, l’électrification des villages se faisait entre petits copains et dans un cercle hermétiquement fermé.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
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