La probable extension de la mine d’or de Bonikro dans le département de Hiré ne trouve pas l’assentiment de certains chefs terriens, qui ont tenu à le faire savoir à travers un point de presse animé le 19 octobre 2010, dans la commune de Koumassi.
Komenan Gustave, descendant de Dokossi (10éme génération), chef de terre naturel, a au nom des chefs de terre de Hiré, dit le mécontentement de ceux-ci quant à l’extension de la mine de Bonikro à la ville de Hiré. « …Nous nous opposons sans condition à la mine d’or de Bouakako et de Hiré ville… ( ) L’étude d’impact environnemental a révélé à la population de Hiré des points sur lesquels tout le monde est d’avis selon que l’exploitation n’est plus possible », a fait savoir le conférencier. A l’en croire, ‘’cinq autres pitres ont été découverts’’. Ce qui expliquerait selon lui, l’extension de la mine. « Cinq pitres ont été découverts : la prochaine cible, Hiré ville et Bouakako. La population soit plus à quel saint se vouer. Impuissante, elle cède son patrimoine comme le pauvre, son dernier vêtement », a-t-il laissé entendre. Pour lui, une chose reste cependant sûre. L’état de paupérisation très avancé de la région est le fait de la mine et ses conséquences immédiates sur la santé des populations. Pis, LGL Newcrest, la compagnie qui exploite la mine recrute ailleurs, pendant que les populations s’appauvrissent juste après avoir bradé leurs parcelles de terre. Aussi ont-ils fait cas de cinq recommandations dont notamment le départ sans condition du sous-préfet et du Directeur de l’agriculture de Hiré avant la fin de l’année 2010. La réhabilitation de la route Divo-Hiré. Toutefois, s’ils n’entendent pas se placer en position de belligérance avec les autorités, les cadres, et LGL Newcrest, ils restent cependant vigilants sur le fait que l’exploitation de la mine ne soit plus un facteur de souffrance dans leur localité. A.Dedi
Komenan Gustave, descendant de Dokossi (10éme génération), chef de terre naturel, a au nom des chefs de terre de Hiré, dit le mécontentement de ceux-ci quant à l’extension de la mine de Bonikro à la ville de Hiré. « …Nous nous opposons sans condition à la mine d’or de Bouakako et de Hiré ville… ( ) L’étude d’impact environnemental a révélé à la population de Hiré des points sur lesquels tout le monde est d’avis selon que l’exploitation n’est plus possible », a fait savoir le conférencier. A l’en croire, ‘’cinq autres pitres ont été découverts’’. Ce qui expliquerait selon lui, l’extension de la mine. « Cinq pitres ont été découverts : la prochaine cible, Hiré ville et Bouakako. La population soit plus à quel saint se vouer. Impuissante, elle cède son patrimoine comme le pauvre, son dernier vêtement », a-t-il laissé entendre. Pour lui, une chose reste cependant sûre. L’état de paupérisation très avancé de la région est le fait de la mine et ses conséquences immédiates sur la santé des populations. Pis, LGL Newcrest, la compagnie qui exploite la mine recrute ailleurs, pendant que les populations s’appauvrissent juste après avoir bradé leurs parcelles de terre. Aussi ont-ils fait cas de cinq recommandations dont notamment le départ sans condition du sous-préfet et du Directeur de l’agriculture de Hiré avant la fin de l’année 2010. La réhabilitation de la route Divo-Hiré. Toutefois, s’ils n’entendent pas se placer en position de belligérance avec les autorités, les cadres, et LGL Newcrest, ils restent cependant vigilants sur le fait que l’exploitation de la mine ne soit plus un facteur de souffrance dans leur localité. A.Dedi