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Politique Publié le jeudi 21 octobre 2010 | Le Patriote

Henri Konan Bédié à Prikro et Ouellé: “Rien ne va dans le pays depuis que des mains ensanglantées l’ont pris”

L’assaut du Sphinx ! La campagne électorale, pour la présidentielle du 31 octobre prochain, bat son plein en ce moment. Et depuis hier, le Président du PDCI-RDA est sur le terrain. Précisément dans la région du N’Zi Comoé. Pour convaincre les électeurs de lui accorder leurs suffrages, il a choisi de sillonner plusieurs villes du pays. Première étape de ce périple qui s’achèvera le 29 octobre à Grand-Lahou, la cité de Prikro, située à environ 70km de Daoukro. Là, face à des populations enthousiastes et acquises manifestement à sa cause, M. Henri Konan Bédié, qu’accompagnaient son épouse Henriette, et de nombreux cadres de son parti, a rassuré que le «PDCI sortira vainqueur de cette intermède de misère et de régression que nous a imposée le FPI».
D’une voix calme et posée, il a rappelé que Prikro reste le bastion du PDCI-RDA. Après avoir rendu un vibrant hommage aux fils de la région décédés, pour leur engagement pour la cause du PDCI, l’ancien Président de la République a fustigé les dix années de gestion de Laurent Gbagbo qui sont, à ses yeux, un chapelet de gâchis : désintégration de l’Etat, destruction de l’école, abandon du monde des planteurs et agriculteurs, pauvreté généralisée des populations. C’est pourquoi, a-t-il martelé, «je suis candidat pour redresser notre pays, je veux reconstruire un Etat de droit». S’il est candidat, selon l’orateur, c’est parce qu’il veut également redonner à la jeunesse un espoir en l’avenir et l’amener à avoir confiance en soi. «Je suis candidat pour réhabiliter l’école, relancer l’agro-industrie et les infrastructures économiques sans oublier l’assainissement des services publics et des conditions de vie», a insisté le patron du PDCI-RDA. Avant de promettre : «Nous mettrons fin au désordre organisé». Pour lui, «trop, c’est trop». C’est pourquoi, il a exhorté les ressortissants de Prikro à apprendre à voter et surtout à se mobiliser le 31 octobre pour voter Henri Konan Bédié. «Que personne ne reste à la maison. Après avoir voté, faites le porte-à-porte pour faire sortir ceux qui traînent les pas afin de les amener à aller voter. Le scrutin du 31 octobre doit être, a conclu le président Bédié, «l’élection pour changer la Côte d’Ivoire». A Ouellé, localité distante de 28 km de Daoukro où il a été accueilli en fanfare, toujours en compagnie de son épouse, dans l’après-midi comme à Prikro, le Président Bédié a confié à ses hôtes sa candidature à la prochaine présidentielle. Il ne s’agit pas, a tenu à préciser celui qu’on appelle affectueusement HKB, «d’une question d’honneur pour effacer l’affront du coup d’Etat injustifié du 24 décembre 1999», mais plutôt «de répondre à l’appel du devoir, celui de ne pas laisser le pays dans le trou dans lequel l’ont plongé les assoiffés du pouvoir». Ensuite, le président Bédié a fait remarquer que «plus rien ne va dans le pays depuis que des mains sales et ensanglantées l’ont pris». Et la seule condition à remplir pour sortir de ce gouffre, c’est, selon lui, de le voter massivement lors du scrutin présidentiel. Et singulièrement de bien voter. «Le bulletin est nul s’il est tâché, si la croix déborde de la case que vous devez cocher. Il est aussi nul, si votre empreinte digitale déborde», a-t-il fait insisté, tout en exhortant les électeurs de Ouellé à tout mettre en œuvre pour éviter des bulletins nuls. Car, notera le président Bédié, «il s’agit de sauver la nation ivoirienne qui doit être arrachée des mains des refondateurs».
Aujourd’hui, le président du PDCI-RDA se rendra à M’Batto et Arrah.
Y.Sangaré, envoyé spécial


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