Le cri du Sphinx ! Hier après-midi sur la place qui porte son nom à Daoukro, le président Henri Konan Bédié a donné de la voix. En tournée électorale dans le N’Zi Comoé depuis mercredi dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre prochain, l’enfant de Daoukro ne pouvait se soustraire à l’exercice de s’adresser à ses parents, des personnes qui le connaissent déjà bien. Car trouver les mots pour parler de soi aux siens, n’est pas toujours évident. Au milieu donc de ses parents, qui sont venus massivement l’écouter, le président du PDCI-RDA a puisé donc au fond de lui-même, les ressources nécessaires, pour rappeler d’une voix étreinte d’émotion son prestigieux pedigree : cadre à la CNPS, ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, aux Etats-Unis d’Amérique, à l’ONU, au Canada et au Mexique, ministre de l’Economie et des Finances alors en charge du commerce, de l’industrie et des mines, député-maire de Daoukro, président de l’Assemblée nationale, puis de la République de Côte d’Ivoire.
Ensuite, il a ouvertement sollicité auprès de ses « frères et sœurs », leur soutien et surtout leurs suffrages pour briguer la magistrature suprême, à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre prochain. Avant de lancer un appel à « la cohésion, à l’union et à solidarité dans le pardon des offenses et des outrances ». Car, fera remarquer le président Bédié, « l’enjeu de cette consultation présidentielle, c’est la survie de la Côte d’Ivoire qu’il faut arracher des mains inexpertes des démagogues, des vendeurs d’illusions et des prédateurs présomptueux ».
Pour lui, il est clair que les refondateurs ont détruit les valeurs de la république et de la démocratie. « Ces jouisseurs des privilèges de l’Etat ont oublié leurs obligations de résultats », a-t-il fustigé. Lesquelles sont, à ses yeux, la protection des populations et leur bien-être, la prospérité des entreprises privées pourvoyeuses d’emplois et de richesses, la promotion de la sécurité judiciaire et l’équité dans le traitement des différends, la garantie de l’égalité des chances pour notre jeunesse, la moralisation de la société et la lutte contre l’impunité. « L’enjeu de ce scrutin présidentiel, c’est la survie de la Côte d’Ivoire » « Chers frères et sœurs de Daoukro, l’heure est venue de choisir entre une société de liberté, de dialogue et d’ouverture, et une société liberticide, obscurantiste, qui ne propose que mensonge, misère, désolation et désespérance », a indiqué le président Bédié. Bien plus, il les a invités à saisir le 31 octobre, la chance de changer leur avenir et celui de la Côte d’Ivoire. Et cela passe, selon lui, par un vote massif en faveur d’Henri Konan Bédié, « le candidat de la majorité nationale ». « Que personne ne reste à la maison ! Je demande à chaque militant d’aller voter avec cinq autres militants. Après avoir voté, faites le porte-à-porte pour faire sortir ceux qui traînent à aller accomplir ce devoir civique » a t-il insisté, tout en exhortant les populations à lutter contre l’indifférence et l’abstention, parce que, a assené le président Bédié, « Trop, c’est trop ! Il faut changer la Côte d’Ivoire ».
Naturellement, il a évoqué la formation à la maîtrise du bulletin unique doit « être une exigence et une urgence pour les militants et les responsables à la base ».Déjà dans la matinée à Bongouanou, le président Bédié avait crié sa douleur face à la souffrance des Ivoiriens. Il a dit être candidat pour justement mettre fin à la misère du peuple de Côte d’Ivoire, en relançant l’agriculture et l’industrie, histoire de les moderniser et de les rendre compétitives.
Ce samedi, le président Bédié mettra le cap sur Séguéla et Daloa.
Y.Sangaré, envoyé spécial
Ensuite, il a ouvertement sollicité auprès de ses « frères et sœurs », leur soutien et surtout leurs suffrages pour briguer la magistrature suprême, à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre prochain. Avant de lancer un appel à « la cohésion, à l’union et à solidarité dans le pardon des offenses et des outrances ». Car, fera remarquer le président Bédié, « l’enjeu de cette consultation présidentielle, c’est la survie de la Côte d’Ivoire qu’il faut arracher des mains inexpertes des démagogues, des vendeurs d’illusions et des prédateurs présomptueux ».
Pour lui, il est clair que les refondateurs ont détruit les valeurs de la république et de la démocratie. « Ces jouisseurs des privilèges de l’Etat ont oublié leurs obligations de résultats », a-t-il fustigé. Lesquelles sont, à ses yeux, la protection des populations et leur bien-être, la prospérité des entreprises privées pourvoyeuses d’emplois et de richesses, la promotion de la sécurité judiciaire et l’équité dans le traitement des différends, la garantie de l’égalité des chances pour notre jeunesse, la moralisation de la société et la lutte contre l’impunité. « L’enjeu de ce scrutin présidentiel, c’est la survie de la Côte d’Ivoire » « Chers frères et sœurs de Daoukro, l’heure est venue de choisir entre une société de liberté, de dialogue et d’ouverture, et une société liberticide, obscurantiste, qui ne propose que mensonge, misère, désolation et désespérance », a indiqué le président Bédié. Bien plus, il les a invités à saisir le 31 octobre, la chance de changer leur avenir et celui de la Côte d’Ivoire. Et cela passe, selon lui, par un vote massif en faveur d’Henri Konan Bédié, « le candidat de la majorité nationale ». « Que personne ne reste à la maison ! Je demande à chaque militant d’aller voter avec cinq autres militants. Après avoir voté, faites le porte-à-porte pour faire sortir ceux qui traînent à aller accomplir ce devoir civique » a t-il insisté, tout en exhortant les populations à lutter contre l’indifférence et l’abstention, parce que, a assené le président Bédié, « Trop, c’est trop ! Il faut changer la Côte d’Ivoire ».
Naturellement, il a évoqué la formation à la maîtrise du bulletin unique doit « être une exigence et une urgence pour les militants et les responsables à la base ».Déjà dans la matinée à Bongouanou, le président Bédié avait crié sa douleur face à la souffrance des Ivoiriens. Il a dit être candidat pour justement mettre fin à la misère du peuple de Côte d’Ivoire, en relançant l’agriculture et l’industrie, histoire de les moderniser et de les rendre compétitives.
Ce samedi, le président Bédié mettra le cap sur Séguéla et Daloa.
Y.Sangaré, envoyé spécial