Avant le message du président Bédié à Daoukro, le directeur départemental de campagne, Gnamien N’Goran, a tenu à rassurer sur les chances du Pdci dans le département. Ainsi, nous vous proposons un extrait de son discours. « Monsieur le Président, les populations de notre pays, assaillies par les difficultés quotidiennes, du fait de la mauvaise politique du Fpi, attendent avec impatience, votre retour aux affaires, pour leur redonner espoir. En 10 ans de pouvoir, le Fpi n’a rien fait pour le département de Daoukro. Au contraire de vous, monsieur le Président, qui avez apporté beaucoup à la commune et à la sous-préfecture de Daoukro. Toutes les infrastructures scolaires, de santé, l’hydraulique villageoise avec des forages de puits, l’adduction d’eau de la ville de Daoukro et de certains gros hameaux, les constructions de routes, les équipements sanitaires, l’hôtel de la paix de Daoukro, le peloton mobile de gendarmerie, le commissariat de police etc., ont été obtenus grâce à vous. Les populations de Daoukro savent que votre retour aux affaires permettra de remettre au goût du jour, les projets qui vont leur permettre de se prendre en charge et de sortir de la pauvreté. Elles ne sont pas prêtes à se lancer dans l’aventure avec le Fpi, à l’occasion de cette élection présidentielle. En effet, le Fpi a disposé de toutes les reines du pouvoir, pendant dix ans, sans améliorer le quotidien des Ivoiriens. Non, le Fpi a échoué et a appauvri les Ivoiriens par la mal gouvernance. Personne n’a empêché le Fpi de gouverner. Son échec ne saurait être imputé à la guerre. L’importation et le déversement des déchets toxiques, pour empoisonner les Ivoiriens, ce n’est pas du fait de la guerre. Les achats des concours d’entrée à la fonction publique, à l’école de police, à la gendarmerie, avec l’imposition de listes d’admis provenant des dignitaires du Fpi, ce n’est pas du fait de la guerre. Les détournements de deniers publics, singulièrement les détournements de fonds dans la filière café-cacao, ce n’est pas du fait de la guerre. L’impunité, ce n’est pas du fait de la guerre. La liste est longue. Trop, c’est trop ! Voilà pourquoi, le 31 octobre prochain, le candidat de la majorité présidentielle qui, en réalité, est le candidat du Fpi, puisque majorité présidentielle et Fpi, c’est bonnet blanc, blanc bonnet, le candidat du Fpi, dis-je, sera battu proprement dans les urnes. En avant, pour la victoire d’Aimé Henri Konan Bédié qui incarne l’expérience. »
Propos recueillis par LT
(Envoyé spécial)
Propos recueillis par LT
(Envoyé spécial)