Dans la soirée du mercredi 20 octobre 2010, le président national de la jeunesse du Pdci-Rda, Kouadio Konan Bertin dit KKB, a animé un meeting à Port-Bouet devant les militants de son parti et de nombreux spectateurs venus écouter le message de « l’enfant terrible » du parti d’Houphouët-Boigny. Certains dignitaires du parti dont le maire de la commune de Port-Bouet, Madame Aka Anghui lui ont apporté leur onction. Cette dernière est intervenue pour situer l’enjeu de la rencontre. Il était question d’exhorter les militants à effectuer nombreux le déplacement vers les bureaux de vote le 31 octobre 2010 pour saisir l’aubaine de bouter hors du palais présidentiel. Gbagbo Laurent, qui selon l’oratrice, est responsable du malheur des Ivoiriens. Quand le président des jeunes du Pdci-Rda a pris la parole, il n’a pas manqué de revenir sur les bévues du pouvoir Fpi. Il a insisté sur les déchets toxiques qui ont tué et continuent de tuer des milliers d’Ivoiriens. Il a soutenu la mal gouvernance des refondateurs qu’il a dénoncée avec force : l’immoralité, la dégradation des mœurs, la légèreté, l’irresponsabilité, le copinage au sommet de l’Etat, la corruption à un degré jamais atteint en Côte d’Ivoire, et l’impunité sont autant de carences que les refondateurs ont étalées tout le long de leur mandat. Toutes ces incorrections, selon KKB, sont trop graves pour que les Ivoiriens, épris de paix et de justice, reconduisent le Fpi. Il a ajouté que ce masochisme serait suicidaire à plus d’un titre. Le public tombé sous le charme ne cessait d’approuver le speech de l’orateur par des ovations nourries. La communion était totale entre le président KKB et les spectateurs. Pour finir, il a réitéré son souci majeur de voir la population de Port-Bouet voter massivement le 31 octobre 2010, pour le candidat du Pdci-Rda, Aimé Henri Konan Bédié. Pour lui, le retour aux affaires du président Bédié soulagerait au plus haut point les Ivoiriens qui n’ont que trop souffert des frasques de ces individus mal intentionnés, avides et égoïstes, qui ont pris en otage le palais présidentiel.
Dos
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