Annoncée, depuis quelques jours, la Centrale syndicale humanisme a finalement vu le jour, samedi dernier à l’Institut national de santé publique (Insp) à Adjamé. Soro Mamadou en est le secrétaire général.
Soro Mamadou a été porté, samedi, à la tête de la Centrale syndicale humanisme (Csh), lors de son congrès constitutif à Adjamé. L’ex-secrétaire général adjoint de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (Fesaci), n’a pas caché sa joie de diriger la 5ème centrale syndicale de la Côte d’Ivoire. «C’est une centrale syndicale nouvelle, non pas par sa naissance, mais de par l’esprit. C’est le creuset de toutes les organisations qui, depuis 2007, se sont battues dans leurs différents secteurs et qui ont constaté qu’en dépit des résultats obtenus, du fait de l’inflation, leurs gains sont passés en déficit. Nous avons décidé que tous ces différents secteurs se regroupent à travers cette organisation. Nous voulons que l’homme soit placé au cœur du développement. L’homme est le capital le plus précieux». Ces mots du sg de la Csh, après le consensus qui a prévalu à son élection, ont été corroborés par l’affluence à l’Institut national de la santé publique (Insp). Cette nouvelle centrale syndicale compte 78 organisations syndicales de plusieurs secteurs d’activités. Depuis les syndicats de la santé jusqu’aux organisations de vidangeurs. Pour Soro Mamadou, avec le Csh, le travail ne sera plus une aliénation de l’homme. Il promet plus encore: « nous allons élever l’espérance de vie. » En ce qui concerne les revendications, la Csh, dit-il, ne fera pas de compromission. « Nous sommes engagés». Elu pour un mandat de quatre ans, Soro Mamadou note qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession. La centrale syndicale comme porte de sortie ? « Je réponds à la lutte syndicale », observe-il. Les raisons de son départ de la Fesaci ? « L’immobilisme ». Albert Mabry Toikeusse, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), en pleine campagne, est passé apporter son soutien à la Csh.
Raphaël Tanoh
Soro Mamadou a été porté, samedi, à la tête de la Centrale syndicale humanisme (Csh), lors de son congrès constitutif à Adjamé. L’ex-secrétaire général adjoint de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (Fesaci), n’a pas caché sa joie de diriger la 5ème centrale syndicale de la Côte d’Ivoire. «C’est une centrale syndicale nouvelle, non pas par sa naissance, mais de par l’esprit. C’est le creuset de toutes les organisations qui, depuis 2007, se sont battues dans leurs différents secteurs et qui ont constaté qu’en dépit des résultats obtenus, du fait de l’inflation, leurs gains sont passés en déficit. Nous avons décidé que tous ces différents secteurs se regroupent à travers cette organisation. Nous voulons que l’homme soit placé au cœur du développement. L’homme est le capital le plus précieux». Ces mots du sg de la Csh, après le consensus qui a prévalu à son élection, ont été corroborés par l’affluence à l’Institut national de la santé publique (Insp). Cette nouvelle centrale syndicale compte 78 organisations syndicales de plusieurs secteurs d’activités. Depuis les syndicats de la santé jusqu’aux organisations de vidangeurs. Pour Soro Mamadou, avec le Csh, le travail ne sera plus une aliénation de l’homme. Il promet plus encore: « nous allons élever l’espérance de vie. » En ce qui concerne les revendications, la Csh, dit-il, ne fera pas de compromission. « Nous sommes engagés». Elu pour un mandat de quatre ans, Soro Mamadou note qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession. La centrale syndicale comme porte de sortie ? « Je réponds à la lutte syndicale », observe-il. Les raisons de son départ de la Fesaci ? « L’immobilisme ». Albert Mabry Toikeusse, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), en pleine campagne, est passé apporter son soutien à la Csh.
Raphaël Tanoh