Messieurs les Délégués départementaux du PDCI.RDA de Tiassalé,
Monsieur le Député,
Monsieur le Président du Conseil général,
Honorables Membres des instances du PDCI-RDA,
Vénérables Chefs traditionnels et coutumiers,
Vaillants Secrétaires généraux des sections du PDCI-RDA,
Intrépides Présidents des Comités de base du PDCI-RDA,
Madame la Présidente de l'Union des Femmes du PDCI-RDA, Coordination de Tiassalé,
Monsieur le Président de la Jeunesse du PDCI-RDA, Coordination de Tiassalé,
Militantes et Militants de Tiassalé,
Chers frères et sœurs de Tiassalé,
C'est avec un plaisir renouvelé, que je retrouve, tant d'années après, la coquette ville de Tiassalé, ville cosmopolite, ville carrefour, ville de brassage de peuples et qui a donné, de par sa position, tant et tant de cadres de valeurs et de militants intrépides qui ont combattu le bon combat, pour que la Côte d'Ivoire soit ce qu'elle est aujourd'hui.
Je veux me souvenir, en venant ici, de certains compagnons de lutte qui, hélas, nous ont quittés définitivement parce que rappelés à Dieu ou alors parce que partis vers d'autres cieux.
Je pense à Boni , premier magistrat de ce pays , ancien président de la Cour suprême.
Je pense au Vieux Dibi, au vieux Bitty Kokora et tant d'autres qui méritent certainement d'être cités.
En leur mémoire, je vous prie de vous mettre debout et d'observer, avec moi, une minute de silence. Merci.
De passage dans sa commune de Tiassalé, dont il fut le Maire, je ne puis oublier mon collaborateur et ami, Amichia René, Membre du Conseil politique du PDCI, ancien Directeur général du Crédit de Côte d'Ivoire.
Il me plaît, bien entendu, de mentionner tous mes collaborateurs actuels, dont le Ministre des Affaires étrangères, l'Ambassadeur Gervais Kakou.
Votre mobilisation de ce jour dont des prémisses m'avaient été données lors de mon récent passage pour Duékoué et le Moyen Cavally, est grandiose et me remplit de joie. Elle me rassure sur la suite des démarches que j'entreprends et qui aboutiront, grâce à vous, à mon accession à la magistrature suprême de notre pays.
Oui, Militantes et Militants de Tiassalé, population de Tiassalé, je suis candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2010, c'est-à-dire dans quelques jours. J'ai tenu à venir ici, en personne, pour vous en informer, afin de solliciter vos bénédictions et vos suffrages.
L'élection de 2010 est particulièrement importante. Elle s'effectue après le coup d'Etat inutile de 1999 et la crise d'autorité, créée par les refondateurs qui, après avoir soi-disant gagné les élections de 2000 par toutes sortes de subterfuges et singulièrement dans le sang, n'ont pas su partager les fruits de leur forfait. C'est bien ce qui a abouti au soulèvement des soldats, pendant quelques jours, donnant lieu à la crise dans laquelle se trouve plongée la Côte d'Ivoire, depuis près de dix ans.
Et que de gâchis pendant ces dix ans ? Tout indique que ces gens qui ont pris le pouvoir par effraction, n'y ont pas été préparés. Nos honorables professeurs ont dû se rendre compte qu'entre les théories souvent fumeuses qu'ils enseignent et la réalité, il y a souvent une marge, très souvent énorme ! On comprend pourquoi ils commettent tant d'erreurs grossières. Ainsi, alors qu'il est candidat, le refondateur se met à signer sans souvent avoir réuni le Conseil des ministres, des décrets création de nouvelles communes ou sous-préfectures, comme si ce sont ces structures qui offriront le gîte et le repas quotidien. On sait aussi que toutes les communes créées n'ont aucun moyen de fonctionner.
L'élection du 31 octobre 2010 doit mettre fin à cette propension de création qui constitue de la poudre aux yeux et permettre de sortir de cette impasse politique, en faisant revenir notre pays sur la voie de la normalité, avec des responsables véritablement choisis par le peuple et émanant de lui.
Je suis candidat à cette élection et vous avez la possibilité qui vous est donnée de changer la face de la Côte d'Ivoire si vous votez pour moi.
Oui, vous voterez pour moi, parce que j'incarne l'expérience et la compétence. De tous ceux qui aspirent occuper ce poste, je suis certainement le plus expérimenté !
Vous voterez pour moi, parce que j'ai travaillé toute ma vie pour l'unité de tous les Ivoiriens.
Vous voterez pour moi, parce que dans tous les postes que j'ai eu à occuper, qu'ils soient administratifs ou électifs, j'ai donné le meilleur de moi-même.
En participant si nombreux à ce rassemblement, vous me donnez des gages certains de ce que je peux compter sur vous et je veux, d'ores et déjà, vous exprimer ma reconnaissance.
Votre témoignage d'amitié et de sympathie doit en effet se traduire concrètement par le bulletin de vote bien rempli que vous déposerez dans l'urne.
Or l'expérience montre que remplir le bulletin unique n'est pas chose facile, même pour des cadres, à plus forte raison pour des militants qui ne savent souvent pas lire. C'est la raison pour laquelle, pendant les quelques jours qui nous séparent de la date du premier tour, la tâche essentielle des responsables politiques que vous êtes devra consister à apprendre à voter aux militants.
Nous ne devons absolument pas perdre cette élection du fait de bulletins nuls. Tout doit être mis en œuvre pour que chaque militant sache tracer la croix, ou mettre l'empreinte du doigt, dans la case prévue au titre du candidat du PDCI-RDA, représenté par l'éléphant et par ma photo et bien entendu, déposer le bulletin dans l'urne.
Si vous faites cela, alors un jour nouveau se lèvera sur notre pays qui va renouer avec la normalité et partant le développement.
Militantes et Militants de Tiassalé,
Je me dois de vous indiquer toutefois que dans leur espoir de gagner cette élection à tout prix, parce qu'ils sont minoritaires, Gbagbo Laurent et les siens ont décidé de prendre cette élection en otage. C'est la bataille qui se joue actuellement à la CEI. Ils ont en effet conçu un logiciel permettant de siphonner les résultats obtenus par les autres candidats, notamment les adversaires. Il va de soi que de cette manière, il peut se déclarer élu dès le premier tour, tout simplement par vol des voix des autres. Nous ne pouvons approuver une telle opération et la CEI doit maintenir la décision qu'elle a prise en toute indépendance, c'est-à-dire le comptage manuel des voix.
En attendant la fin de cet outre feuilleton, notre tâche doit consister à former les militants pour qu'ils puissent exercer correctement leur devoir civique, pour qu'ils puissent sanctionner ceux qui, pendant dix ans, nous ont pillés et rendus esclaves.
Votez pour moi et vous libérez ainsi la Côte d'Ivoire qui va pouvoir reprendre le train du développement où l'ont bloqué les refondateurs !
Merci ,mille fois merci pour la chaleur de votre accueil et pour l'attention que vous m'avez accordée.
Vive le PDCI-RDA,
Vive Tiassalé ,
Vive la Côte d'Ivoire.
Henri Konan Bédié
Monsieur le Député,
Monsieur le Président du Conseil général,
Honorables Membres des instances du PDCI-RDA,
Vénérables Chefs traditionnels et coutumiers,
Vaillants Secrétaires généraux des sections du PDCI-RDA,
Intrépides Présidents des Comités de base du PDCI-RDA,
Madame la Présidente de l'Union des Femmes du PDCI-RDA, Coordination de Tiassalé,
Monsieur le Président de la Jeunesse du PDCI-RDA, Coordination de Tiassalé,
Militantes et Militants de Tiassalé,
Chers frères et sœurs de Tiassalé,
C'est avec un plaisir renouvelé, que je retrouve, tant d'années après, la coquette ville de Tiassalé, ville cosmopolite, ville carrefour, ville de brassage de peuples et qui a donné, de par sa position, tant et tant de cadres de valeurs et de militants intrépides qui ont combattu le bon combat, pour que la Côte d'Ivoire soit ce qu'elle est aujourd'hui.
Je veux me souvenir, en venant ici, de certains compagnons de lutte qui, hélas, nous ont quittés définitivement parce que rappelés à Dieu ou alors parce que partis vers d'autres cieux.
Je pense à Boni , premier magistrat de ce pays , ancien président de la Cour suprême.
Je pense au Vieux Dibi, au vieux Bitty Kokora et tant d'autres qui méritent certainement d'être cités.
En leur mémoire, je vous prie de vous mettre debout et d'observer, avec moi, une minute de silence. Merci.
De passage dans sa commune de Tiassalé, dont il fut le Maire, je ne puis oublier mon collaborateur et ami, Amichia René, Membre du Conseil politique du PDCI, ancien Directeur général du Crédit de Côte d'Ivoire.
Il me plaît, bien entendu, de mentionner tous mes collaborateurs actuels, dont le Ministre des Affaires étrangères, l'Ambassadeur Gervais Kakou.
Votre mobilisation de ce jour dont des prémisses m'avaient été données lors de mon récent passage pour Duékoué et le Moyen Cavally, est grandiose et me remplit de joie. Elle me rassure sur la suite des démarches que j'entreprends et qui aboutiront, grâce à vous, à mon accession à la magistrature suprême de notre pays.
Oui, Militantes et Militants de Tiassalé, population de Tiassalé, je suis candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2010, c'est-à-dire dans quelques jours. J'ai tenu à venir ici, en personne, pour vous en informer, afin de solliciter vos bénédictions et vos suffrages.
L'élection de 2010 est particulièrement importante. Elle s'effectue après le coup d'Etat inutile de 1999 et la crise d'autorité, créée par les refondateurs qui, après avoir soi-disant gagné les élections de 2000 par toutes sortes de subterfuges et singulièrement dans le sang, n'ont pas su partager les fruits de leur forfait. C'est bien ce qui a abouti au soulèvement des soldats, pendant quelques jours, donnant lieu à la crise dans laquelle se trouve plongée la Côte d'Ivoire, depuis près de dix ans.
Et que de gâchis pendant ces dix ans ? Tout indique que ces gens qui ont pris le pouvoir par effraction, n'y ont pas été préparés. Nos honorables professeurs ont dû se rendre compte qu'entre les théories souvent fumeuses qu'ils enseignent et la réalité, il y a souvent une marge, très souvent énorme ! On comprend pourquoi ils commettent tant d'erreurs grossières. Ainsi, alors qu'il est candidat, le refondateur se met à signer sans souvent avoir réuni le Conseil des ministres, des décrets création de nouvelles communes ou sous-préfectures, comme si ce sont ces structures qui offriront le gîte et le repas quotidien. On sait aussi que toutes les communes créées n'ont aucun moyen de fonctionner.
L'élection du 31 octobre 2010 doit mettre fin à cette propension de création qui constitue de la poudre aux yeux et permettre de sortir de cette impasse politique, en faisant revenir notre pays sur la voie de la normalité, avec des responsables véritablement choisis par le peuple et émanant de lui.
Je suis candidat à cette élection et vous avez la possibilité qui vous est donnée de changer la face de la Côte d'Ivoire si vous votez pour moi.
Oui, vous voterez pour moi, parce que j'incarne l'expérience et la compétence. De tous ceux qui aspirent occuper ce poste, je suis certainement le plus expérimenté !
Vous voterez pour moi, parce que j'ai travaillé toute ma vie pour l'unité de tous les Ivoiriens.
Vous voterez pour moi, parce que dans tous les postes que j'ai eu à occuper, qu'ils soient administratifs ou électifs, j'ai donné le meilleur de moi-même.
En participant si nombreux à ce rassemblement, vous me donnez des gages certains de ce que je peux compter sur vous et je veux, d'ores et déjà, vous exprimer ma reconnaissance.
Votre témoignage d'amitié et de sympathie doit en effet se traduire concrètement par le bulletin de vote bien rempli que vous déposerez dans l'urne.
Or l'expérience montre que remplir le bulletin unique n'est pas chose facile, même pour des cadres, à plus forte raison pour des militants qui ne savent souvent pas lire. C'est la raison pour laquelle, pendant les quelques jours qui nous séparent de la date du premier tour, la tâche essentielle des responsables politiques que vous êtes devra consister à apprendre à voter aux militants.
Nous ne devons absolument pas perdre cette élection du fait de bulletins nuls. Tout doit être mis en œuvre pour que chaque militant sache tracer la croix, ou mettre l'empreinte du doigt, dans la case prévue au titre du candidat du PDCI-RDA, représenté par l'éléphant et par ma photo et bien entendu, déposer le bulletin dans l'urne.
Si vous faites cela, alors un jour nouveau se lèvera sur notre pays qui va renouer avec la normalité et partant le développement.
Militantes et Militants de Tiassalé,
Je me dois de vous indiquer toutefois que dans leur espoir de gagner cette élection à tout prix, parce qu'ils sont minoritaires, Gbagbo Laurent et les siens ont décidé de prendre cette élection en otage. C'est la bataille qui se joue actuellement à la CEI. Ils ont en effet conçu un logiciel permettant de siphonner les résultats obtenus par les autres candidats, notamment les adversaires. Il va de soi que de cette manière, il peut se déclarer élu dès le premier tour, tout simplement par vol des voix des autres. Nous ne pouvons approuver une telle opération et la CEI doit maintenir la décision qu'elle a prise en toute indépendance, c'est-à-dire le comptage manuel des voix.
En attendant la fin de cet outre feuilleton, notre tâche doit consister à former les militants pour qu'ils puissent exercer correctement leur devoir civique, pour qu'ils puissent sanctionner ceux qui, pendant dix ans, nous ont pillés et rendus esclaves.
Votez pour moi et vous libérez ainsi la Côte d'Ivoire qui va pouvoir reprendre le train du développement où l'ont bloqué les refondateurs !
Merci ,mille fois merci pour la chaleur de votre accueil et pour l'attention que vous m'avez accordée.
Vive le PDCI-RDA,
Vive Tiassalé ,
Vive la Côte d'Ivoire.
Henri Konan Bédié
