Le 27 octobre 2010, le président Henri Konan Bédié va lancer un message fort qu`on peut d`ores et déjà assimiler à l`appel fondateur de Félix Houphouët-Boigny en 1958 dans ce même stade qui porte désormais son nom. Il s`agit de créer les conditions de la renaissance de la Côte d`Ivoire. En septembre 1958, c`est-à-dire à l`avant-veille de l`indépendance de la Côte d`Ivoire, le président Félix Houphouët-Boigny, en père fondateur de la nation déjà, a lancé un appel à l`union et au rassemblement de tous les fils et filles de la Côte d`Ivoire afin de créer les conditions d`un développement vigoureux pour un social hardi, solution à tous les problèmes de la jeune nation en devenir. 50 ans après l`indépendance que Félix Houphouët-Boigny concevait comme la première étape de son action de promotion de l`homme ivoirien et de l`homme africain, son idéal continue d`inspirer tous ceux qui aiment vraiment la Côte d`Ivoire. Le pays, victime des assoiffées du pouvoir qui ont comploté contre les intérêts du peuple ivoirien en suspendant l`élan conduit par Henri Konan Bédié, a trébuché. Il s`est étendu de tout son long. Il est en plein déclin. Mais tout n`est pas fini quand il reste quelque chose à faire et, il en reste beaucoup. Le FPI, ce parti mutant et son dernier avatar qui se cachent sous le sigle LMP, s`est attaché à détruire un à un tous les fondements de l`Etat moderne bâti par Félix Houphouët-Boigny et le PDCI-RDA, le diagnostic du mal a été fait et le verdict sans appel condamne le FPI, son leader et tous ceux qui, affamés de toutes sortes, suivent. C`est vrai que les hommes restent les hommes et qu`il leur faut vivre. Pour certains, cela signifie assouvir une soif inextinguible de plaisir pour satisfaire de bas instincts. Pour d`autres qui n`ont jamais su rien faire par eux-mêmes, et qui se complaisent dans une posture de pupille de la nation, il faut être à la charge de l`Etat pour ne pas disparaître. Tous ceux-là ne pensent pas à ceux qui n`ont jamais rien reçu et qui ont tout donné. Mais le problème aujourd`hui est ailleurs. Il est de dénoncer l`imposture, la forfaiture, le crime et l`impunité, fondement du pouvoir FPI qui continue de miner le moral de la nation et de saper les fondements de l`Etat moderne en construction. Pour les historiens et les archéologues de la politique ivoirienne qui dénaturent l`histoire pour les besoins de la cause, les origines de la crise ivoirienne remontent à une prétendue guerre de succession qu`ils ont recherchées de toutes leurs forces, en activant tous les ressorts de la haine et de la convoitise. Et ces vendus aux colonialismes les plus arriérés qui récitent leur catéchisme avec application en oubliant les méfaits de leurs maîtres à penser, oublient que les socialistes français qui les inspirent n`ont jamais aimé ni les Ivoiriens, ni la Côte d`Ivoire. Nos aînés se souviennent du tristement célèbre Péchoux. C`est sous le régime des socialistes en France que la répression coloniale a été la plus impitoyable et sanguinaire. Ceux qui savent lire les signes se souviennent aussi du coup de main donné par monsieur Josselin, ministre de la Coopération du gouvernement Jospin aux putschistes qui ont arrêté la marche de la Côte d`Ivoire par le bug de l`an 2000 en décembre 1999. Qu`importe, l`essentiel est de pouvoir se relever en se donnant les moyens de réussir pour donner tort aux ennemis de la Côte d`Ivoire qui sont surtout à l`intérieur du pays. Il ne faut pas oublier l`action néfaste des suppôts du colonialisme qui, sous couvert de socialisme, ont toujours attenté à la sûreté de l`Etat sous les régimes PDCI. Les voilà à nu. Leurs relais locaux ont échoué avec leur porte flambeau, Laurent Gbagbo, socialisme de circonstance et pouvoiriste impénitent. Aux plus jeunes et à ceux qui ne connaissent pas l`histoire de leur pays, il faut rappeler que la Côte d`Ivoire, benjamine des colonies françaises de l`Afrique de l`Ouest, n`a pas toujours eu les atours actuels qui font son attrait. Au début de l`invasion coloniale, la France a été tentée de l`échanger contre la Gambie, avec les Anglais. Pour tout dire, la Côte d`Ivoire pays envié et convoité dont tout le monde parle a été l`œuvre de Félix Houphouët-Boigny et du PDCI-RDA sans plus. Tous les Ivoiriens, même ceux qui étaient contre Félix Houphouët-Boigny et le PDCI-RDA doivent, à la vérité, de reconnaître qu`il a fait de grandes choses. Et, il ne s`agit pas de bâtiments, de routes, des plantations et de toutes les richesses matérielles qui ont attisé tant de convoitises, ce n`était pas le plus important. D`ailleurs, il a suffi que des prédateurs sans foi ni loi s`installent au pouvoir pour que tout tombe en ruine. Et plus important que Félix Houphouët-Boigny a réussi avec le PDCI-RDA, c`est comme il le disait lui-même avec une pointe de fierté d`avoir redonné aux Ivoiriens la dignité bafouée et la liberté confisquée. Les richesses matérielles étaient au service de cet idéal. Il s`agissait de monter ce que peut réaliser l`homme ivoirien et africain inspiré par un génie politique de première ordre avec les réalités de son continent et du monde. Aucun politicien ivoirien ni d`hier ni d`aujourd`hui, ni de demain ne peut prétendre avoir aimé plus la Côte d`Ivoire que Félix Houphouët-Boigny. C`est pour cette raison que celui qu`il a désigné de toute évidence pour lui succéder incarne les mêmes vertus qu`il s`est attaché à promouvoir toute sa vie durant. HKB est au-dessus des petites jalousies et de la haine. Le message qu`il va lancer ce 27 octobre 2010 sera de la trempe de celui qui a présidé à la naissance de la Côte d`Ivoire libre et indépendante. Pour les Ivoiriens et ceux qui aiment la Côte d`Ivoire et l`Afrique, il faut entendre l`appel du 27 octobre comme un évangile fondateur qui va porter la Côte d`Ivoire pour les 50 prochaines années. L`élection du 31 octobre 2010 sera un nouveau départ où ne sera pas. C`est à nous de choisir en nous s`inscrivant dans la dynamique du RHDP dont le PDCI-RDA, sous la direction sage et éclairée d`Henri Konan Bédié, est le fils aîné. Tous à l`écoute pour aller aux urnes dans la sérénité et la confiance afin d`ouvrir les portes du nouveau succès avec le PDCI-RDA par Henri Konan Bédié.
Guy Pierre Nouama
Guy Pierre Nouama