Avez-vous des appréhensions quant à la sécurisation de l’élection du dimanche?
Il faut s’attendre à du désordre. Mais les Ivoiriens n’ont pas à s’inquiéter, puisque chaque Ivoirien devra être son propre policier et le policier de son prochain. A partir de ce moment, il n’y a pas d’appréhension à avoir. Il est clair que les Ivoiriens ne veulent pas d’une élection calamiteuse. Il est clair que la Côte d’Ivoire s’attend à célébrer le vainqueur des urnes. Quiconque sortira dans les rues pour manifester en dehors des résultats de la Commission électorale indépendante (Cei) trouvera les Ivoiriens sur son chemin.
Qu’est-ce qui vous fait dire que certains Ivoiriens sortiront pour manifester avant d’autres ?
A attendre le camp Gbagbo dire : « on gagne ou on gagne », il ne faut pas s’attendre à un autre cas de figure. Aucun cas de figure ne peut donner Gbagbo vainqueur. Vous avez vu ses tournées sur l’ensemble du territoire. Gbagbo perdra.
Dans le camp de Gbagbo, on se dit aussi que la victoire du chef de l’Etat sortant pourrait être confisquée dans les zones Cno qui ne sont pas entièrement maîtrisées par le gouvernement. Que répondez-vous ?
Il n’en est rien du tout. Gbagbo a dit, avant l’élection, qu’il va marquer chaque partie du territoire. Il a tourné partout, il a été reçu en fanfare. La guerre est finie. Les éléments des Forces nouvelles sont eux-mêmes les plus pressés à aller aux élections. Il y a une sécurité, l’Onu est là. Où est le problème ?
L’ex-ministre de la Sécurité, Marcel Dibonan Koné, affirme que les posters de son candidat, Laurent Gbagbo, sont détruits à Katiola sans que les agents de sécurité ne réagissent. Il estime que ce n’est qu’un avant goût de ce qui pourrait se passer au Nord pendant le vote.
La JPdci (Jeunesse du Pdci) a été agressée au campus de Cocody, avant-hier (mercredi). On y a aussi empêché le meeting d’ADO (Ndlr : Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains, RDR). Qui a réagi ? Ce sont de faux prétextes. Même à Abidjan, il arrive qu’on déchire les affiches de certains candidats. Qu’il n’ait pas peur. Les affiches déchirées à gauche et à droite, ce sont des détails. La vie continue.
Le Premier ministre a annoncé, la semaine dernière, que des dispositions ont été prises en tenant compte des zones déclarées sensibles lors des élections précédentes. Cela vous rassure-t-il?
Je suis d’accord avec le Premier ministre. Je le soutiens. Nous connaissons les difficultés de ce pays. S’il a décidé de sécuriser ces zones, nous le soutenons. Des mesures particulières doivent être prises dans les zones tumultueuses déclarées anti-démocratiques.
Certains pensent qu’on devrait déployer les forces de l’ordre depuis le début de la campagne pour sécuriser les candidats et prévenir des troubles ?
Nous-mêmes qui vous parlons, nous n’avons pas de sécurité. Je ne connais pas ce dossier. Mais, nous estimons que les candidats doivent être sécurisés.
L’on redoute aussi des troubles pendant l’attente des résultats. Avez-vous la même crainte ?
Voyons, il y a des pays où, après les élections, il a fallu une ou deux semaines pour proclamer les résultats. Il faut faire confiance à la Cei (Commission électorale indépendante). Les Ivoiriens sont fatigués. Il n’y a pas de risque possible d’explosion. C’est la démocratie, un point un trait. Le Ghana a voté, la vie continue ; le Sénégal a voté, la vie continue. Pourquoi la Côte d’Ivoire ne peut-elle pas renouer avec sa tradition de pays démocratique ? Allons aux élections, la démocratie ne doit pas nous faire peur.
Cissé Sindou
Il faut s’attendre à du désordre. Mais les Ivoiriens n’ont pas à s’inquiéter, puisque chaque Ivoirien devra être son propre policier et le policier de son prochain. A partir de ce moment, il n’y a pas d’appréhension à avoir. Il est clair que les Ivoiriens ne veulent pas d’une élection calamiteuse. Il est clair que la Côte d’Ivoire s’attend à célébrer le vainqueur des urnes. Quiconque sortira dans les rues pour manifester en dehors des résultats de la Commission électorale indépendante (Cei) trouvera les Ivoiriens sur son chemin.
Qu’est-ce qui vous fait dire que certains Ivoiriens sortiront pour manifester avant d’autres ?
A attendre le camp Gbagbo dire : « on gagne ou on gagne », il ne faut pas s’attendre à un autre cas de figure. Aucun cas de figure ne peut donner Gbagbo vainqueur. Vous avez vu ses tournées sur l’ensemble du territoire. Gbagbo perdra.
Dans le camp de Gbagbo, on se dit aussi que la victoire du chef de l’Etat sortant pourrait être confisquée dans les zones Cno qui ne sont pas entièrement maîtrisées par le gouvernement. Que répondez-vous ?
Il n’en est rien du tout. Gbagbo a dit, avant l’élection, qu’il va marquer chaque partie du territoire. Il a tourné partout, il a été reçu en fanfare. La guerre est finie. Les éléments des Forces nouvelles sont eux-mêmes les plus pressés à aller aux élections. Il y a une sécurité, l’Onu est là. Où est le problème ?
L’ex-ministre de la Sécurité, Marcel Dibonan Koné, affirme que les posters de son candidat, Laurent Gbagbo, sont détruits à Katiola sans que les agents de sécurité ne réagissent. Il estime que ce n’est qu’un avant goût de ce qui pourrait se passer au Nord pendant le vote.
La JPdci (Jeunesse du Pdci) a été agressée au campus de Cocody, avant-hier (mercredi). On y a aussi empêché le meeting d’ADO (Ndlr : Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains, RDR). Qui a réagi ? Ce sont de faux prétextes. Même à Abidjan, il arrive qu’on déchire les affiches de certains candidats. Qu’il n’ait pas peur. Les affiches déchirées à gauche et à droite, ce sont des détails. La vie continue.
Le Premier ministre a annoncé, la semaine dernière, que des dispositions ont été prises en tenant compte des zones déclarées sensibles lors des élections précédentes. Cela vous rassure-t-il?
Je suis d’accord avec le Premier ministre. Je le soutiens. Nous connaissons les difficultés de ce pays. S’il a décidé de sécuriser ces zones, nous le soutenons. Des mesures particulières doivent être prises dans les zones tumultueuses déclarées anti-démocratiques.
Certains pensent qu’on devrait déployer les forces de l’ordre depuis le début de la campagne pour sécuriser les candidats et prévenir des troubles ?
Nous-mêmes qui vous parlons, nous n’avons pas de sécurité. Je ne connais pas ce dossier. Mais, nous estimons que les candidats doivent être sécurisés.
L’on redoute aussi des troubles pendant l’attente des résultats. Avez-vous la même crainte ?
Voyons, il y a des pays où, après les élections, il a fallu une ou deux semaines pour proclamer les résultats. Il faut faire confiance à la Cei (Commission électorale indépendante). Les Ivoiriens sont fatigués. Il n’y a pas de risque possible d’explosion. C’est la démocratie, un point un trait. Le Ghana a voté, la vie continue ; le Sénégal a voté, la vie continue. Pourquoi la Côte d’Ivoire ne peut-elle pas renouer avec sa tradition de pays démocratique ? Allons aux élections, la démocratie ne doit pas nous faire peur.
Cissé Sindou