Coordination de campagne du candidat du Pdci à Abobo : Le coordonnateur Ahoua N`doli mobilise fort

Une délégation conduite par le ministre Ahoua N'doli, coordonnateur de la campagne du candidat Konan Bédié à Abobo, et sa délégation a sillonné les trois délégations du parti à Abobo. Abobo Sogefiha 16h. Des femmes regroupées au sein du club de soutien dénommé "maman Amichia" ont promis au ministre de faire le plein de voix pour le candidat Bédié avant d'être investies. La cérémonie s'est déroulée sous le parrainage du délégué Rabet Kanon. La représentante du club Nabintou Soumahoro a fait savoir que les Ivoiriens ne veulent plus de "président Probo koala". Selon le ministre Ahoua N'doli, le candidat du Pdci prend en compte les aspirations de la femme ivoirienne à savoir l'alphabétisation, l'internat de jeunes filles, la ligne de crédit, etc. A Pk 18-Derrière pont 17h, c'est le délégué d'Abobo 2 Siaka Koné qui a souhaité le traditionnel akwaba à la délégation. "On va vous écouter pour savoir ce qu'on va faire le soir du 31 octobre", indique-t-il juste avant le coordonnateur. "On sera délivré des souffrances infligées par les refondateurs. Pendant dix ans ils n'ont rien fait de bon. Ils ont tout volé. Trop c'est trop."Tchoco tchoco" ils vont partir. Les paysans verront le retour de la Caistab. Si on fait le jugement de ceux qui ont pillé la filière café cacao, les gens vont parler. Donc mieux vaut ne pas les juger. Si vous voulez souffrir, votez Gbagbo si vous ne voulez plus souffrir, votez Bédié", projette-t-il. Cap sur Abobo avocatier à 18h où il y a eu beaucoup de femmes et de jeunes filles. Le délégué Kouamé Benzème harangue la foule avec une chanson religieuse à la gloire du président du Pdci. Après le cri de ralliement, il dit ceci au coordonnateur : "Dites à Henri Konan Bédié qu'Abobo a soif de le voir retrouver son fauteuil". Quant au ministre Ahoua Ndoli, il a été bref. "Merci à tous les militants. Le diable poursuit la Côte d'Ivoire. Mais le 31 soir, il sera attaché et jeté dehors. Les pauvres n'ont pas droit d'aller à l'école. Trop c'est trop", martèle-t-il.
MARC KOFFI