Présidentielle du 31 octobre 2010 : Patrick Achi et Djédjé Bagnon déciment « les parlements et Agoras » de Yopougon

Ce n’est plus un secret pour personne. Le Pdci est une machine lourde que rien ne peut arrêter quand elle démarre. La démonstration en a été faite à la troisième étape de la campagne du Président Bédié à Yopougon III-Niangon. Unis derrière le Délégué Djédjé Bagnon et le ministre Patrick Achi, la jeunesse de Yopougon a fait une procession extraordinaire dans les artères pour démontrer l’implantation du Pdci. Les populations ont répondu massivement, sans se faire transporter gratuitement dans des bus, à l'appel de leur délégué communal, le doyen Joachim Djédjé Bagnon, pour accueillir le ministre Patrick Achi, coordonnateur de la campagne du candidat Henri Konan Bédié. La place du Carrefour Lokoi s’est trouvée trop exigüe pour accueillir la délégation du ministre Achi. Aussi, une grande partie des animateurs des parlements et Agoras de Yopougon ont rallié officiellement la cause du Pdci devant Patrick Achi. Ses grosses prises de Djédjé Bagnon se sont fondues dans le moule de la jeunesse pour prouver aux refondateurs que contrairement à ce qu’ils pensent, il y a effectivement quelqu’un en face. En effet, la tâche du ministre Patrick Achi, coordonnateur de la campagne de Bédié a été rendue facile. Les Ivoiriens ont compris que les champs de sirènes du Fpi mué en LMP, selon les termes des militants, ne sont que de la tromperie. Fort heureusement, selon l’émissaire du Président Bédié, les Ivoiriens ne sont plus des « Gaou ». Et leurs chants étaient évocateurs. « On a trop souffert. Président Bédié au secours! Viens nous sauver!" Quand le moment est venu pour livrer le message aux militants, le meilleur cheval du Pdci en pays Attié est allé droit au but sans cérémonial protocolaire véritable. "Je suis dépassé et émerveillé par votre mobilisation et votre ferveur. On dit que le Pdci est un parti de vieux. Mais je crois que les choses changent dans le bon sens. On n'a pas besoin de battre campagne contre le Fpi. Chers parents, avec Laurent Gbagbo, nous sommes dans un pays sans dignité, sans liberté, un pays où tout reste impuni. Trop, c'est trop ! Je dis trop, c'est trop!", a martelé le coordonnateur Patrick Achi. Les promesses du refondateur en chef ont été passées au peigne fin: "La qualité de la vie, la construction des cités universitaires, les conditions de travail et la formation des étudiants sont des choses releguées au second plan par les frontistes. Si en tant qu'enseignant vous échouez dans la formation des cerveaux, où pouvez-vous réussir d’autre ? Vous avez tué notre jeunesse. Vous avez fait tuer les jeunes aux mains nues pour protéger votre pouvoir. Aujourd'hui, fort heureusement, les jeunes ont compris. On ne sort pas d'un cours d'histoire pour diriger un pays ou un Etat. Faites votre mea culpa car, la Côte d'Ivoire n'est pas une école d'apprentissage. Gérer un pays n'est pas une affaire de courageux. Mais de savoir-être et de savoir-faire. Avec la mise en place des projets réalistes et réalisables. Par respect pour les Ivoiriens, reconnaissez que vous avez échoué et dites-le leur!". Pour terminer le meeting, l'ancien ministre d'Etat, chargé des Infrastructures économiques, a rassuré les jeunes de ce que le Président Bédié leur accorde une bonne place dans son projet de société et dans son programme de gouvernement. "On ne doit pas vous abandonner. On ne peut pas le faire. Rien ne bouge. La vie est devenue plus dure. Le président Bédié prévoit des choses importantes pour vous. Le préalable, c'est de le faire élire le 31 octobre prochain. Il a besoin de jeunes responsables, compétents, et diplômés pour garantir leur avenir et celui de notre pays », a conclu le coordonnateur de la campagne du Président Bédié à Yopougon.

F. N