En Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié a « pris acte » de la décision de la CEI, la Commission électorale indépendante, de comptabiliser les voix de la présidentielle au moyen d’un système informatique. Sur notre antenne ce mercredi 27 octobre 2010, le candidat du PDCI, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, a estimé cette méthode numérique « acceptable » car « complémentaire » du comptage manuel des bulletins de vote. Précision importante car, hier mardi, on avait pu craindre que l’ancien président récuse cette solution, risquant ainsi de compromettre la bonne tenue de l’élection présidentielle prévue dans quatre jours.
Henri Konan Bédié approuve bien le choix de la SILS par la CEI (Commission électorale indépendante). Clarification de taille car après son meeting du lundi 25 octobre à Divo, l’ancien président avait récusé la société informatique SILS, comme l’avait fait, la semaine dernière, les commissaires centraux de la CEI membres de l’opposition.
La proximité de la direction de la SILS avec Laurent Gbagbo faisait craindre à ces derniers une fraude lors du comptage des voix de la présidentielle, prévue le dimanche 31 octobre 2010. Tout était pourtant rentré dans l’ordre dimanche soir quand le Premier ministre avait trouvé un consensus politique sur la SILS.
Guillaume Soro annonçait alors la création d’un comité d’experts chargé de contrôler le comptage numérique des voix. Henri Konan Bédié allait-il revenir sur son consentement ? La presse, hier, pouvait, à bon droit, se poser la question.
Le patron de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire est, lui, allé la poser directement à l’intéressé. Yun Jin Choi, hier mardi, lui a détaillé le déroulement et le contrôle du comptage des voix. Et ce matin du mercredi 27 octobre 2010, sur RFI, Henri Konan Bédié déclare prendre acte de la proposition à laquelle, dit-il, les experts « semblent faire confiance ».
Toutefois, ajoute le candidat du PDCI, le comptage numérique des voix est une solution « complémentaire » de celle du comptage manuel, celle qui, à ses yeux, « fait foi ».
Henri Konan Bédié approuve bien le choix de la SILS par la CEI (Commission électorale indépendante). Clarification de taille car après son meeting du lundi 25 octobre à Divo, l’ancien président avait récusé la société informatique SILS, comme l’avait fait, la semaine dernière, les commissaires centraux de la CEI membres de l’opposition.
La proximité de la direction de la SILS avec Laurent Gbagbo faisait craindre à ces derniers une fraude lors du comptage des voix de la présidentielle, prévue le dimanche 31 octobre 2010. Tout était pourtant rentré dans l’ordre dimanche soir quand le Premier ministre avait trouvé un consensus politique sur la SILS.
Guillaume Soro annonçait alors la création d’un comité d’experts chargé de contrôler le comptage numérique des voix. Henri Konan Bédié allait-il revenir sur son consentement ? La presse, hier, pouvait, à bon droit, se poser la question.
Le patron de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire est, lui, allé la poser directement à l’intéressé. Yun Jin Choi, hier mardi, lui a détaillé le déroulement et le contrôle du comptage des voix. Et ce matin du mercredi 27 octobre 2010, sur RFI, Henri Konan Bédié déclare prendre acte de la proposition à laquelle, dit-il, les experts « semblent faire confiance ».
Toutefois, ajoute le candidat du PDCI, le comptage numérique des voix est une solution « complémentaire » de celle du comptage manuel, celle qui, à ses yeux, « fait foi ».