Le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié, a animé, hier au Stade Félix Houphouet-Boigny, un meeting. Un moment de communion avec ses militants. Et, de piques contre le camp présidentiel.
Foi d’Henri Konan Bédié. « En censurant nos messages, le régime Fpi montre qu’il a peur », a-t-il déclaré, hier, lors de son meeting au Stade Félix Houphouet-Boigny. « Le Cnca a démontré qu’il est en mission commandée pour le candidat de la minorité. Un candidat de la minorité aux abois », a poursuivi le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Il a expliqué que son boycott du débat de la télévision nationale vise à dénoncer « l’injustice » dont son parti est l’objet dans la couverture de la campagne. « Nous ne voulons pas être complice du Cnca qui a tout mis en place pour assurer le passage en masse du candidat-président afin de déverser ses mensonges », a-t-il expliqué. A l’en croire, la Commission nationale de la communication audiovisuelle (Cnca) a violé les règles en la matière, pour permettre à Laurent Gbagbo d’être le dernier candidat à parler ‘’Face aux électeurs’’. Le candidat du parti doyen a soutenu que ces actions contre son camp ne freineront pas leur ardeur. « Face à un adversaire sans foi ni loi, nous devons nous attacher à une campagne de proximité et à la formation de nos militants à l’utilisation du bulletin unique. Le reste n’est que diversion », a recommandé l’ex-chef d’Etat. Qui a argué que la campagne à l’américaine doit être abandonnée à ceux qui exhibent leur « opulence soudaine ». ‘’N’Zuéba’’ a dressé un bilan des plus sombres de la gestion des refondateurs. La démocratie est étranglée, les medias d’Etat confisqués, les droits de l’Homme violés, l’administration dévoyée, la gouvernance détériorée : « Tout est gâté. Que de gâchis », « 10 ans de régime Fpi, ça suffit. Le Fpi a échoué partout et en tout ». Selon lui, la situation sociale serait antérieure au régime du Front populaire ivoirien (Fpi) : « La prospérité est perdue depuis décembre 99 ». Il se propose donc de revenir aux affaires pour « rendre à la Côte d’Ivoire sa dignité. Il faut tout redresser. Et, je le ferai grâce à vos votes et à votre soutien ». L’intervenant a invité ses militants à la vigilance : « Ne laissons personne nous voler notre victoire. Le 31 octobre, nous ne subirons plus l’histoire. Nous la construirons avec vous ». Le natif de Daoukro s’est défendu d’être le candidat de l’étranger. « Comment peut-on imaginer un seul instant que je suis le candidat de l’étranger ? Ce n’est pas sérieux. Qui fait appel à des sponsors socialistes venus de l’extérieur pour soutenir sa campagne ? », a-t-il interrogé. Il promet, s’il est élu, le toilettage de la constitution, la réforme de l’armée, de la sécurité et des institutions.
Bamba K. Inza
Foi d’Henri Konan Bédié. « En censurant nos messages, le régime Fpi montre qu’il a peur », a-t-il déclaré, hier, lors de son meeting au Stade Félix Houphouet-Boigny. « Le Cnca a démontré qu’il est en mission commandée pour le candidat de la minorité. Un candidat de la minorité aux abois », a poursuivi le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Il a expliqué que son boycott du débat de la télévision nationale vise à dénoncer « l’injustice » dont son parti est l’objet dans la couverture de la campagne. « Nous ne voulons pas être complice du Cnca qui a tout mis en place pour assurer le passage en masse du candidat-président afin de déverser ses mensonges », a-t-il expliqué. A l’en croire, la Commission nationale de la communication audiovisuelle (Cnca) a violé les règles en la matière, pour permettre à Laurent Gbagbo d’être le dernier candidat à parler ‘’Face aux électeurs’’. Le candidat du parti doyen a soutenu que ces actions contre son camp ne freineront pas leur ardeur. « Face à un adversaire sans foi ni loi, nous devons nous attacher à une campagne de proximité et à la formation de nos militants à l’utilisation du bulletin unique. Le reste n’est que diversion », a recommandé l’ex-chef d’Etat. Qui a argué que la campagne à l’américaine doit être abandonnée à ceux qui exhibent leur « opulence soudaine ». ‘’N’Zuéba’’ a dressé un bilan des plus sombres de la gestion des refondateurs. La démocratie est étranglée, les medias d’Etat confisqués, les droits de l’Homme violés, l’administration dévoyée, la gouvernance détériorée : « Tout est gâté. Que de gâchis », « 10 ans de régime Fpi, ça suffit. Le Fpi a échoué partout et en tout ». Selon lui, la situation sociale serait antérieure au régime du Front populaire ivoirien (Fpi) : « La prospérité est perdue depuis décembre 99 ». Il se propose donc de revenir aux affaires pour « rendre à la Côte d’Ivoire sa dignité. Il faut tout redresser. Et, je le ferai grâce à vos votes et à votre soutien ». L’intervenant a invité ses militants à la vigilance : « Ne laissons personne nous voler notre victoire. Le 31 octobre, nous ne subirons plus l’histoire. Nous la construirons avec vous ». Le natif de Daoukro s’est défendu d’être le candidat de l’étranger. « Comment peut-on imaginer un seul instant que je suis le candidat de l’étranger ? Ce n’est pas sérieux. Qui fait appel à des sponsors socialistes venus de l’extérieur pour soutenir sa campagne ? », a-t-il interrogé. Il promet, s’il est élu, le toilettage de la constitution, la réforme de l’armée, de la sécurité et des institutions.
Bamba K. Inza
