Que proposez-vous pour lutter contre la piraterie ?
Il faut d’abord faire un état des lieux. Faire comprendre à l’Etat de Côte d’Ivoire, au ministère de l’Economie et des Finances en particulier et aux populations, qu’est-ce que le monde musical, le monde artistique, la contrefaçon, la fraude… C‘est-à-dire, évaluer en termes économiques, ce que peuvent rapporter les productions discographiques. Insister sur le fait que si nous laissons la piraterie demeurer à son état actuel, voilà ce que le pays perd. A partir du moment où la population est informée sur ces deux aspects, nous lancerons des messages, des campagnes de sensibilisation pour que les gens évitent de consommer des produits piratés. Nous montrerons aux entreprises qu’elles seront protégées en prenant des lois et des mesures. Cela va leur permettre d’investir chez nous et protéger leurs investissements. Mais avec de simples déclarations ou si on s’en tient à attraper des petits malfrats dans les quartiers qui vendent quelques CD piratés, je crois que ce n’est pas cela la solution. La piraterie est un fléau tout comme le trafic de drogue. Donc, il faut prendre des mesures spéciales.
Quelle sont vos nouvelles mesures ?
Très souvent, quand on donne des décisions à la presse, le pirate aussi prend d’autres dispositions. Mais je pense que nous avons une armée et une douane qui feront le travail. Ce que je peux dire, c’est que nous serons sans pitié vis-à-vis des pirates. S’ils doivent aller en prison, ils iront. Mais, ils ne reviendront pas reprendre deux mois après leurs activités illicites.
Il paraît que les cités universitaires sont le nid des pirates. Que comptez-vous faire à ce sujet ?
Nous mettrons en place des agents informateurs qui feront régulièrement des descentes discrètes, et non-musclées pour voir comment est-ce qu’on peut donner l’information à l’autorité compétente. Nous irons jusqu’à filmer les personnes prises sur les faits pour les montrer au grand public. Demander que des personnes en charge de la gestion des cités universitaires sachent qu’on y va pour étudier et non pour développer des activités illicites. Tout étudiant qui sera pris en flagrant délit de piraterie, sera sans pitié vidé de sa chambre, radié du système éducatif et mis aux arrêts. Si nous frappons de cette manière, ils disparaîtront.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé
Il faut d’abord faire un état des lieux. Faire comprendre à l’Etat de Côte d’Ivoire, au ministère de l’Economie et des Finances en particulier et aux populations, qu’est-ce que le monde musical, le monde artistique, la contrefaçon, la fraude… C‘est-à-dire, évaluer en termes économiques, ce que peuvent rapporter les productions discographiques. Insister sur le fait que si nous laissons la piraterie demeurer à son état actuel, voilà ce que le pays perd. A partir du moment où la population est informée sur ces deux aspects, nous lancerons des messages, des campagnes de sensibilisation pour que les gens évitent de consommer des produits piratés. Nous montrerons aux entreprises qu’elles seront protégées en prenant des lois et des mesures. Cela va leur permettre d’investir chez nous et protéger leurs investissements. Mais avec de simples déclarations ou si on s’en tient à attraper des petits malfrats dans les quartiers qui vendent quelques CD piratés, je crois que ce n’est pas cela la solution. La piraterie est un fléau tout comme le trafic de drogue. Donc, il faut prendre des mesures spéciales.
Quelle sont vos nouvelles mesures ?
Très souvent, quand on donne des décisions à la presse, le pirate aussi prend d’autres dispositions. Mais je pense que nous avons une armée et une douane qui feront le travail. Ce que je peux dire, c’est que nous serons sans pitié vis-à-vis des pirates. S’ils doivent aller en prison, ils iront. Mais, ils ne reviendront pas reprendre deux mois après leurs activités illicites.
Il paraît que les cités universitaires sont le nid des pirates. Que comptez-vous faire à ce sujet ?
Nous mettrons en place des agents informateurs qui feront régulièrement des descentes discrètes, et non-musclées pour voir comment est-ce qu’on peut donner l’information à l’autorité compétente. Nous irons jusqu’à filmer les personnes prises sur les faits pour les montrer au grand public. Demander que des personnes en charge de la gestion des cités universitaires sachent qu’on y va pour étudier et non pour développer des activités illicites. Tout étudiant qui sera pris en flagrant délit de piraterie, sera sans pitié vidé de sa chambre, radié du système éducatif et mis aux arrêts. Si nous frappons de cette manière, ils disparaîtront.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé