PARIS - Le député PS des Landes Henri Emmanuelli a déclaré jeudi qu`il souhaitait que le président Laurent Gbagbo "soit réélu" lors de l`élection dimanche en Côte d`Ivoire, et affirmé que "la République française avait joué une très vilaine partie" avec le dirigeant ivoirien.
"Moi, je souhaite qu`il (Laurent Gbagbo) soit réélu, oui", a déclaré M. Emmanuelli sur France 24. "Je pense que le seul qui peut diriger la Côte d`Ivoire, c`est Laurent Gbagbo", a-t-il poursuivi.
"Et je pense en plus que la République française a joué avec lui une très, très mauvaise, très vilaine partie", a-t-il dit.
"M. Gbagbo est persuadé que, depuis quelques années, il y a eu des coups d`Etat pour le déstabiliser et que la France n`était pas loin derrière et moi, je ne suis pas loin de penser comme lui", a-t-il poursuivi, précisant: "sous l`ère Chirac".
Les relations franco-ivoiriennes ont été marquées par de graves crises au cours de la décennie.
En novembre 2004, plus de 8.000 Français avaient quitté la Côte d`Ivoire suite à des affrontements meurtriers entre militaires français et partisans de M. Gbagbo. Quelques jours auparavant, neuf soldats français avaient été tués dans un raid de l`aviation ivoirienne, détruite en représailles par les militaires français.
Le patron du PS de l`époque, François Hollande, avait alors jugé M. Gbagbo, dont le parti est membre de l`Internationale socialiste, "infréquentable".
Mais cette décision a été critiquée par certains membres du PS.
Mi-octobre, Jean-Christophe Cambadélis, responsable de la politique internationale du PS, s`est rendu en Côte d`Ivoire pour, avait-il dit alors, "tourner la page".
Quelque 5,7 millions d`Ivoiriens sont appelés aux urnes dimanche pour une élection présidentielle historique, sans cesse repoussée, qui doit clore une décennie de crise, inaugurée le jour de Noël 1999 par un coup d`Etat et aggravée en septembre 2002 par un putsch manqué et une partition du pays.
Le président sortant Laurent Gbagbo, l`ex président Henri Konan Bédié, chassé du pouvoir en 1999, et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara s`affrontent pour cette élection.
"Moi, je souhaite qu`il (Laurent Gbagbo) soit réélu, oui", a déclaré M. Emmanuelli sur France 24. "Je pense que le seul qui peut diriger la Côte d`Ivoire, c`est Laurent Gbagbo", a-t-il poursuivi.
"Et je pense en plus que la République française a joué avec lui une très, très mauvaise, très vilaine partie", a-t-il dit.
"M. Gbagbo est persuadé que, depuis quelques années, il y a eu des coups d`Etat pour le déstabiliser et que la France n`était pas loin derrière et moi, je ne suis pas loin de penser comme lui", a-t-il poursuivi, précisant: "sous l`ère Chirac".
Les relations franco-ivoiriennes ont été marquées par de graves crises au cours de la décennie.
En novembre 2004, plus de 8.000 Français avaient quitté la Côte d`Ivoire suite à des affrontements meurtriers entre militaires français et partisans de M. Gbagbo. Quelques jours auparavant, neuf soldats français avaient été tués dans un raid de l`aviation ivoirienne, détruite en représailles par les militaires français.
Le patron du PS de l`époque, François Hollande, avait alors jugé M. Gbagbo, dont le parti est membre de l`Internationale socialiste, "infréquentable".
Mais cette décision a été critiquée par certains membres du PS.
Mi-octobre, Jean-Christophe Cambadélis, responsable de la politique internationale du PS, s`est rendu en Côte d`Ivoire pour, avait-il dit alors, "tourner la page".
Quelque 5,7 millions d`Ivoiriens sont appelés aux urnes dimanche pour une élection présidentielle historique, sans cesse repoussée, qui doit clore une décennie de crise, inaugurée le jour de Noël 1999 par un coup d`Etat et aggravée en septembre 2002 par un putsch manqué et une partition du pays.
Le président sortant Laurent Gbagbo, l`ex président Henri Konan Bédié, chassé du pouvoir en 1999, et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara s`affrontent pour cette élection.