Les propos du DNC de Gbagbo qui rapportent que les pilotes auraient fait de leur mieux pour sauver l’hélico dans lequel lui serait resté imperturbable pendant que l’engin tanguait sont totalement en porte-à-faux avec ce qui s’est passé. D’abord, à en croire les propos des pilotes, Issa Malick n’est jamais monté dans l’engin qui était venu le chercher. Cette version rejoint celle du préfet qui était à l’aéroport quand Malick attendait son hélico. Et ce dernier a bel et bien dit que lorsque les pilotes on découvert le trou, Issa Malick qui attendait son vol est monté sur l’engin pour l’examiner. C’est plutôt lors de l’examen de routine d’avant vol qu’on a découvert le trou dans l’hélice. D’où vient-il donc que lui aurait fait preuve de bravoure à bord de l’appareil en détresse. Par ailleurs, le diamètre du trou dans l’hélice donne très peu de chances à la thèse que l’impact est celui d’une arme à feu, fussent-elle d’un gros calibre selon des propos de connaisseurs. Ensuite, les pales étant à l’horizontal par rapport au sol, il aurait fallu pour l’éventuel tireur de se positionner au pied de l’hélico, sous la pale pour réussir à faire un trou aussi direct. A y voir de près, Malick a tout simplement simulé une attaque de son avion sans réussir son maquillage. Rien qu’à voir dans les habitudes de l’homme, on le soupçonne tout de suite d’avoir préparé le faux comme il en a l’habitude à Korhogo. Dans cette ville, il y a une bonne représentation de la presse ivoirienne. Comment comprendre qu’Issa Malick qui fait des mains et des pieds pour prouver que dans sa ville natale des personnes en veulent à sa vie, n’ait pas tout de suite ameuté toute cette presse pour rependre une telle information ? Pire, il n’avise ni les autorités des Forces Nouvelles dont le chef est toujours pris à témoin pour chacune de ses fabrications, ni les forces impartiales. Enfin, selon ses habitudes, Malick a fait du stade municipal de Korhogo son aérodrome privé. C’est là qu’il atterri et c’est aussi là qu’il reprend son hélico depuis qu’il ne passe plus par la route. Mais pourquoi cette fois, il se rend à l’aéroport de Karakoro qui est en pleine brousse, loin de tout regard ? Pour attenter à la vie de quelqu’un, il faut tout au moins préparer quelque chose. Hors, tout le monde sait que depuis mardi passé, l’hélico de Malick l’a déposé à Korhogo et qu’il n’était pas à bord de l’engin qui revenait pour le chercher. Tout cela sent le faux à mille lieux.
MD
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