C’est le débat du maître et de l’apprenti. De l’expert et du stagiaire. Après le passage hier de Gbagbo à l’émission radiotélévisée « face aux électeurs », les Ivoiriens se sont définitivement fait cette opinion sur le candidat-président et son principal adversaire Alassane Ouattara. L’un (Gbagbo) est vraiment à la traîne de l’autre (ADO). Sur tous les points. Sur les plans politique et social, Laurent Gbagbo est resté fidèle à la réputation qu’il s’est taillé depuis belle lurette, c’est-à-dire, le bavardage sur les thèmes surannés de patriotisme, de souveraineté, de candidat des Ivoiriens et ceux de l’étranger. Mais c’est surtout sur le chapitre économique que le chef de file de la Refondation n’a pas convaincu. Abordant en effet ce pan du débat, il a confirmé tout ce qu’on pensait de lui. C’est-à-dire, un néophyte en la matière. Sur bien des questions économiques, l’invité de la Première chaîne de la RTI a fait une belle littérature.
Les uns et les autres ont alors su que les aspects économiques n’étaient le fort du candidat FPI. Les quelques points économiques sur lesquels il s’est hasardé ont laissé découvrir qu’entre les candidats Ouattara et Gbagbo, c’est le jour et la nuit. Point de déclinaison sur son programme économique s’il d’aventure, il était reconduit à la tête de l’Etat. Pour le reste, il a dit de nombreuses contre-vérités ; Il a osé affirmer qu’il existe en Côte d’Ivoire, un tribunal de commerce. Ce qui est faux. En outre, il a entonné son même refrain. A savoir qu’il est le candidat des Ivoiriens et les autres ceux de l’étranger. Quel est son dernier mot pour convaincre les électeurs, Voici en substance sa réponse : Il faut choisir celui qui résiste à la bourrasque. Là où il faut plutôt choisir le candidat qui est capable de sortir le pays de la situation de crise qu’il vit depuis une décennie. Mais c’est surtout sur sa conception de la campagne que Laurent Gbagbo a surpris plus d’un. Après s’être violemment attaqué par des propos orduriers à ses adversaires politiques lors d’une interview sur RFI, Gbagbo leur a présenté de plates excuses. «Tous ceux que j’ai pu blesser, il faut qu’ils comprennent que c’est la campagne». La campagne électorale selon lui «est une période de violences verbales». Pourtant, elle devrait être comme le fait d’ailleurs si bien le candidat de l’espoir, une occasion de présenter les idées, son programme de société aux Ivoiriens. Et non, come il l’a dit hier «une période où on est sur les nerfs. On est attaqué et on attaqué.»
YMA
Les uns et les autres ont alors su que les aspects économiques n’étaient le fort du candidat FPI. Les quelques points économiques sur lesquels il s’est hasardé ont laissé découvrir qu’entre les candidats Ouattara et Gbagbo, c’est le jour et la nuit. Point de déclinaison sur son programme économique s’il d’aventure, il était reconduit à la tête de l’Etat. Pour le reste, il a dit de nombreuses contre-vérités ; Il a osé affirmer qu’il existe en Côte d’Ivoire, un tribunal de commerce. Ce qui est faux. En outre, il a entonné son même refrain. A savoir qu’il est le candidat des Ivoiriens et les autres ceux de l’étranger. Quel est son dernier mot pour convaincre les électeurs, Voici en substance sa réponse : Il faut choisir celui qui résiste à la bourrasque. Là où il faut plutôt choisir le candidat qui est capable de sortir le pays de la situation de crise qu’il vit depuis une décennie. Mais c’est surtout sur sa conception de la campagne que Laurent Gbagbo a surpris plus d’un. Après s’être violemment attaqué par des propos orduriers à ses adversaires politiques lors d’une interview sur RFI, Gbagbo leur a présenté de plates excuses. «Tous ceux que j’ai pu blesser, il faut qu’ils comprennent que c’est la campagne». La campagne électorale selon lui «est une période de violences verbales». Pourtant, elle devrait être comme le fait d’ailleurs si bien le candidat de l’espoir, une occasion de présenter les idées, son programme de société aux Ivoiriens. Et non, come il l’a dit hier «une période où on est sur les nerfs. On est attaqué et on attaqué.»
YMA