Les gradins pleins à craquer. La pelouse remplie. L’extérieur du stade Félix Houphouët Boigny bondé de monde... Pour le meeting marquant la fin de sa campagne électorale, Laurent Gbagbo a fait une démonstration de force. Partisans et sympathisants du candidat de La majorité présidentielle (Lmp) ont fait nombreux, vendredi 29 octobre 2010, le déplacement du Plateau pour communier avec leur leader. Tôt le matin, ils ont convergé vers le stade Félix Houphouët Boigny pour être témoin de cette « finale » de la campagne. Quand sous le coup de 14 h 30, Laurent Gbagbo fait son entrée au lieu de la manifestation, le « Félicia » est comme en transe. C’est l’hystérie ! La foule chante, danse et scande : « Gbagbo, président ». Le candidat de Lmp, de son véhicule décapotable, lève les deux doigts (signe de victoire) pour saluer ses admirateurs. Il fait le tour, esquissant, parfois, des pas de danse. Quand il prend la
parole, il remercie le Seigneur, parce que, selon lui, la Côte d’Ivoire vient de loin. « Beaucoup avaient donné mon pays pour mort. Beaucoup de gens nous avaient déjà enterrés, mais Dieu nous a permis de vivre, de triompher… », se réjouit le « 100% président, 100% candidat». Et Laurent Gbagbo de remercier ceux qui l’ont aidé à sortir du « creux de la vague ». Il cite Thabo Mbeki, Eduardo Dos Santos, Blaise Compaoré, Soro Guillaume... « Grâce à vous, nous sommes aujourd’hui là. Grâce à vous, nous sommes aujourd’hui débout. Oui, la Côte d’Ivoire « is back » (entendez, la Côte d’Ivoire est de retour). Oui, la Côte d’Ivoire est de retour, plus forte qu’avant, plus brillante qu’avant, plus riche qu’avant. Oui, vous êtes là, je suis là. Nous gagnerons ces élections ! », martèle le président sortant sous les acclamations nourries du public. « Après demain, nous allons voter. Après
demain, le soleil se lèvera sur la Côte d’Ivoire. Après demain, vous avez le pouvoir, vous allez l’exercer. Vous allez m’élire le 31 octobre », ajoute-t-il, s’insurgeant contre le plagiat de son programme. Une fois réélu, il promet de créer une banque de l’emploi, faire des recrutements, multiplier la production du cacao, créer des usines, construire des écoles… « En 2000, vous m’avez donné le pouvoir. Et 22 mois, on m’a empêché de travailler. Mais, on dit tout ce que Dieu fait est bon (…). Le fauteuil présidentiel a un propriétaire. Et le propriétaire, c’est le peuple… », déclare le « candidat de la Côte d’Ivoire ».
Le numéro 1 ivoirien a eu des mots de pardon à l’endroit de ses adversaires. « Si j’ai eu des mots qui les ont vexés, je leur demande pardon. Si j’ai eu des mots qui les ont blessés ou humiliés, je leur demande de me pardonner… », affirme-t-il, avant de faire des pas de danse pour mettre un terme à son discours.
SYLLA Arouna
parole, il remercie le Seigneur, parce que, selon lui, la Côte d’Ivoire vient de loin. « Beaucoup avaient donné mon pays pour mort. Beaucoup de gens nous avaient déjà enterrés, mais Dieu nous a permis de vivre, de triompher… », se réjouit le « 100% président, 100% candidat». Et Laurent Gbagbo de remercier ceux qui l’ont aidé à sortir du « creux de la vague ». Il cite Thabo Mbeki, Eduardo Dos Santos, Blaise Compaoré, Soro Guillaume... « Grâce à vous, nous sommes aujourd’hui là. Grâce à vous, nous sommes aujourd’hui débout. Oui, la Côte d’Ivoire « is back » (entendez, la Côte d’Ivoire est de retour). Oui, la Côte d’Ivoire est de retour, plus forte qu’avant, plus brillante qu’avant, plus riche qu’avant. Oui, vous êtes là, je suis là. Nous gagnerons ces élections ! », martèle le président sortant sous les acclamations nourries du public. « Après demain, nous allons voter. Après
demain, le soleil se lèvera sur la Côte d’Ivoire. Après demain, vous avez le pouvoir, vous allez l’exercer. Vous allez m’élire le 31 octobre », ajoute-t-il, s’insurgeant contre le plagiat de son programme. Une fois réélu, il promet de créer une banque de l’emploi, faire des recrutements, multiplier la production du cacao, créer des usines, construire des écoles… « En 2000, vous m’avez donné le pouvoir. Et 22 mois, on m’a empêché de travailler. Mais, on dit tout ce que Dieu fait est bon (…). Le fauteuil présidentiel a un propriétaire. Et le propriétaire, c’est le peuple… », déclare le « candidat de la Côte d’Ivoire ».
Le numéro 1 ivoirien a eu des mots de pardon à l’endroit de ses adversaires. « Si j’ai eu des mots qui les ont vexés, je leur demande pardon. Si j’ai eu des mots qui les ont blessés ou humiliés, je leur demande de me pardonner… », affirme-t-il, avant de faire des pas de danse pour mettre un terme à son discours.
SYLLA Arouna