Le président du Pdci-Rda, M. Henri Konan Bédié a bouclé sa campagne à l’intérieur du pays par Grand-Lahou. Une étape symbolique considérée comme l’ultime virage avant les élections du 31 octobre. A Dabou, première étape de son périple, où le sphinx est arrivé à 10 heures, c’est une foule immense qui l’accueille avec à sa tête le maire Albert Kakou Tiapani. Mais avant cette escale enthousiaste, ce sont des militants du Pdci très excités qui ont failli en découdre avec des jeunes du Fpi postés non loin de là et qui attendaient de conspuer le président du Pdci. Le cafouillage monstre que cela a suscité a été circonscrit par les forces de l’ordre. Le cap est mis sur Grand-Lahou où la population fortement mobilisée par M. Djaha Jean et le délégué départemental Yao Alfred avait investi les gradins et la pelouse du stade HKB. C’est sous la fine pluie que le candidat du PDCI prend le bain de foule surchauffée par
les nombreux artistes dont Nguess Bon Sens, Noël Dourey… C’est Djaha Jean, président du Mouvement Pour le Changement (MPC) qui donne le ton dans un discours enflammé. « Vous avez fait le bon choix en décidant de terminer votre campagne à Grand-Lahou. Car d’ici nous irons directement occuper le palais présidentiel. Gbagbo doit commencer à faire ses valises. Le peuple souffre et le Président Bédié doit lui venir au secours. 10 ans de désastre, ça suffit! » a lancé Djaha Jean. Le délégué départemental Yao Alfred lui emboîte le pas en égrenant le chapelet de maux dont souffre le département sous l’ère de la Refondation. Pour couronner la victoire de Bédié, la population lui a offert un cheval blanc symbolique. A 13 heures 55 min quand Bédié prend la parole, c’est pour traduire des mots de reconnaissance aux populations Avikam et Agni Baoulé mais surtout à Me Usher Assouan à qui, il a d’ailleurs rendu un
hommage particulier. « Avec cet homme j’ai écrit les plus belles pages de mon histoire. C’est un compagnon fidèle. Aussi je comprends le sens du cheval que vous me donnez ; il me permettra d’aller plus vite au palais présidentiel », a signifié Bédié qui est ensuite revenu sur les événements de la Rti. « Me prêter aux questions des journalistes est un exercice banal. Alors de quoi aurais-je- peur ? Mais cette absence est la manifestation de plus de ce que vous vivez. Trop de souffrance, c’est trop ! La confiscation de la liberté et des média d’Etat est ce que nous décrions depuis 10 ans. Je suis venu mettre fin à tout cela … car je suis un chef et les grimaces d’un homme agité ne peuvent rien contre la parole d’un sage. Je suis venu vous voir afin qu’ensemble nous puissions remettre le pays en route à partir du 31 octobre. » a-t-il demandé aux populations de Grand-Lahou. Notons que pour cette dernière
étape, le Pdci a battu le rappel des grosses pointures du parti notamment le gouverneur Charles Konan Banny, Maurice Guikahué, Krémien…
Norbert Nkaka
(Correspondant régional)
les nombreux artistes dont Nguess Bon Sens, Noël Dourey… C’est Djaha Jean, président du Mouvement Pour le Changement (MPC) qui donne le ton dans un discours enflammé. « Vous avez fait le bon choix en décidant de terminer votre campagne à Grand-Lahou. Car d’ici nous irons directement occuper le palais présidentiel. Gbagbo doit commencer à faire ses valises. Le peuple souffre et le Président Bédié doit lui venir au secours. 10 ans de désastre, ça suffit! » a lancé Djaha Jean. Le délégué départemental Yao Alfred lui emboîte le pas en égrenant le chapelet de maux dont souffre le département sous l’ère de la Refondation. Pour couronner la victoire de Bédié, la population lui a offert un cheval blanc symbolique. A 13 heures 55 min quand Bédié prend la parole, c’est pour traduire des mots de reconnaissance aux populations Avikam et Agni Baoulé mais surtout à Me Usher Assouan à qui, il a d’ailleurs rendu un
hommage particulier. « Avec cet homme j’ai écrit les plus belles pages de mon histoire. C’est un compagnon fidèle. Aussi je comprends le sens du cheval que vous me donnez ; il me permettra d’aller plus vite au palais présidentiel », a signifié Bédié qui est ensuite revenu sur les événements de la Rti. « Me prêter aux questions des journalistes est un exercice banal. Alors de quoi aurais-je- peur ? Mais cette absence est la manifestation de plus de ce que vous vivez. Trop de souffrance, c’est trop ! La confiscation de la liberté et des média d’Etat est ce que nous décrions depuis 10 ans. Je suis venu mettre fin à tout cela … car je suis un chef et les grimaces d’un homme agité ne peuvent rien contre la parole d’un sage. Je suis venu vous voir afin qu’ensemble nous puissions remettre le pays en route à partir du 31 octobre. » a-t-il demandé aux populations de Grand-Lahou. Notons que pour cette dernière
étape, le Pdci a battu le rappel des grosses pointures du parti notamment le gouverneur Charles Konan Banny, Maurice Guikahué, Krémien…
Norbert Nkaka
(Correspondant régional)
