Scrutin présidentiel du dimanche - Un cadre du Nord appelle à voter Gbagbo

“Le vote est un choix personnel, et le choix du vote est secret. Pour moi, lorsqu`on fait une analyse approfondie de la situation, je souhaiterais que Laurent Gbagbo soit réélu pour la paix en Côte d’Ivoire. Mon choix se porte donc sur Laurent Gbagbo. Je pense que c’est lui et lui seul qui est à même de parachever la paix qu`il a su patiemment construire avec le premier ministre Soro Guillaume”, a confié récemment à Notre Voie M. Touré Kassoum, cadre de Kouto dans le département de Boundiali. Il est le trésorier du Dlc du candidat de Lmp de sa localité d’origine. Pour lui, il est tout à fait normal que celui qui a initié l`acte de la paix achève l`œuvre définitivement. “Et donc pour cette paix_là, je souhaite que le président Laurent Gbagbo soit réélu”, a-t-il indiqué. Jetant un regard sur les autres candidats, Kassoum Touré salue particulièrement la témérité et la ténacité de celui du Rdr. Pour lui, le fait qu’Alassane Dramane Ouattara batte campagne avec tous les autres candidats partout en Côte d’ Ivoire est déjà une grande victoire pour lui. Mais surtout pour Laurent Gbagbo qui a permis cela. “Il ne faut pas cacher. Qu’Alassane entre donc dans le jeu démocratique normal avec le président Bédié”, a ajouté M. Kassoum. “Je souhaite que les Ivoiriens votent pour le président Laurent Gbagbo pour la paix en Côte d`Ivoire. Ce que je dis est un choix personnel. Et je le dis en tant que citoyen ivoirien. Et cette victoire d`Alassane est aussi une victoire pour d`autres personnes. Ça ouvre de grandes perspectives pour lui et pour d`autres personnes. Nous aspirons à la paix. Et celui qui l`a initiée doit nous amener à la conclusion. Pour la paix, c’est 5 ans de mandat sans histoires pour le candidat Laurent Gbagbo ”. “J`étais le trésorier général de Bouaké quand la guerre a commencé. Je suis fils du Nord. Et je connais les conséquences de la guerre dans cette région. Quand j`y pense, je ne peux que prôner la paix”, a-t-il indiqué. Avant d’inviter ses compatriotes à considérer le jeu politique comme un match de football. Une compétition entre plusieurs équipes. “Lorsque dans un match la fièvre monte, on s`échauffe, on se chahute même. Mais il y a des limites. Après le match, le vainqueur est reconnu et on l’applaudit. On pense ensuite au développement et chacun se prépare pour la prochaine compétition”, conclut-il . Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr