La campagne pour la présidentielle est terminée. Le président Gbagbo, l’enfant du peuple, a parlé au peuple et celui-ci l’a bien compris. Le président sortant sera réélu au premier tour, sauf cataclysme. Parce que bilan contre bilan, éthique contre éthique, Laurent Gbagbo dame le pion à tous les apprentis politiciens qui hantent les rues de la Côte d’Ivoire. Oui, l’homme a démontré, malgré la guerre, malgré les différents gouvernements de crabes et de scorpions, malgré une hostilité internationale avérée, malgré des adversaires et ennemis nationaux, qu’il a l’étoffe d’un chef d’Etat avec des idées claires et précises pour le développement de son pays et le bien-être de ses populations. Prêt à aller jusqu’au sacrifice suprême Le président Gbagbo était en visite en Italie quand son pays fut attaqué par des barbares conduits par quelques-uns de ceux qui sont aujourd’hui en concurrence avec lui pour le fauteuil présidentiel. Malgré les avertissements alarmants et les asiles dorés promis dans quelques pays du monde, il n’a pas voulu abandonné le bateau ivoire en train de couler dans des eaux noires et immondes. Il est revenu dans son pays sous le bruit des bombes et des kalachs, il est revenu dans son pays où sa tête était mise à prix et où l’attendait à chaque coin de la rue, un coupeur de tête, un tireur d’élite. Bref, Gbagbo a résisté contre la puissance colonisatrice avec ses armes sophistiquées. Aujourd’hui, on n’en parle pas beaucoup, mais demain, les historiens, les vrais, diront qu’il s’agit d’un véritable miracle : payer tous les fonctionnaires et agents de l’Etat, faire tourner les institutions de l’Etat à cent pour cent, faire fonctionner les entreprises, les écoles, le transport public dans un pays divisé en deux et dont les ressources sont pillées par des rebelles avec la complicité de l`extérieur, avoir un budget 10 fois supérieur à ceux des pays au fonctionnement normal, deux participations à la coupe du monde, avouez que c’est une véritable gageure réussie par Gbagbo. En face, un illusionniste et un homme du passé. En face du président Laurent Gbagbo, il y a treize autres candidats. Quelques- uns tels que Gnamien Konan, Mabri Toikeusse peuvent être rangés dans la catégorie des amuseurs publics. Ce n’est pas parce qu’ont a été directeur général des services des douanes d’un pays avec des résultats forts mitigés qu’on peut prétendre diriger le pays. Quant à Mabri Toikeusse, ce n’est pas parce qu’il a été ministre dans un gouvernement «Marcoussis», un gouvernement de crabes et de scorpions, qu’il peut prétendre gérer la Côte d’Ivoire. L’ambition démesurée tue, pourrait-on dire. Laissons donc de côté tous ces poids mouche et intéressons-nous à ceux capables d’avoir des voix : Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié. Le premier, ancien premier ministre d’Houphouët Boigny, a été introduit dans la politique ivoirienne comme un cheveu sur la soupe. L’on se souvient de ses ravages dans l’économie ivoirienne qui ont consisté à brader toutes les entreprises étatiques qui comptent et à appauvrir les fonctionnaires ivoiriens. A la mort du vieux président, engagé dans une lutte aux couteaux avec le dauphin constitutionnel, Henri Konan Bédié, il s’est juré de créer les pires ennuis à la Côte d’Ivoire. Régulièrement cité dans les tentatives de coups d’Etat et dans la grande crise militaro-politique, Ouattara après avoir complètement déstabilisé le pays avec l’appui de puissances étrangères revient sur le lieu de ses crimes en promettant monts et merveilles, tel un illusionniste. Et pourtant, les Ivoiriens ont encore en mémoire ces meurtrissures passées et présentes. L’Ivoirien a, peut-être, pardonné, mais il n’a pas oublié cette force du mal prête à vendre son pays aux puissances d’argent et à le recoloniser pour en faire un No man’s land. Le candidat Henri Konan Bédié est, lui, un homme du passé. Père de l’ivoirité, sa haine viscérale pour tous ceux qui ne sont pas de son bord, a précipité sa chute. D’ailleurs, son programme de gouvernement n’est qu’une pâle copie de celui de Laurent Gbagbo. En outre, ce passéiste indécrottable, affairiste devant l’Eternel, a basé sa campagne sur les discours d’outre-tombe du président Houphouët. Allez-y comprendre quelque chose. Il n’a visiblement pas sa place dans cette élection, lui qui n’a que l’invective à la bouche. Laurent Gbagbo, le candidat de La majorité présidentielle (LMP), a réuni autour de lui les membres de son parti d’origine et plusieurs personnes de différents bords. Ces hommes et femmes ont été séduits par les qualités indéniables du candidat LMP dont l’enseignant Moïse Liepo en recense quelques-unes: le courage, le génie politique. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Laurent Gbagbo est considéré par tout le monde comme un véritable animal politique. Son pragmatisme, sa conviction, son intelligence et son habileté tranchent avec le commun des politiciens ivoiriens. Il est aussi homme du peuple. «Fils du peuple», il a toujours vécu avec ce peuple dont il partage les joies et les peines. Le 29 mars 2009, 20 personnes sont mortes dans une bousculade au stade Houphouët Boigny. On a vu le président Gbagbo fondre en larmes. Gbagbo est, par ailleurs, un homme qui respecte ses engagements. Lors de la campagne électorale, le candidat Gbagbo avait demandé aux Ivoiriens de lui donner le pouvoir afin qu’il le leur rende. Il a tenu sa promesse. La filière café-cacao a été rendue aux paysans. Le cacao a atteint un prix record de 1100 / kg bord champ. La décentralisation, l’assurance maladie universelle (AMU), l’école gratuite et obligatoire jusqu’à la classe de troisième etc., faisaient partie des promesses du président Gbagbo. Ces promesses étaient bien engagées quand la Côte d’Ivoire a été attaquée. Laurent Gbagbo a également respecté son engagement de former un gouvernement de large ouverture. Lui qui, alors qu’il était dans l’opposition, réclamait en vain le financement des partis politiques n’a pas hésité à financer ses opposants les plus significatifs. Il avait promis de sortir du noir plusieurs localités du pays. Il a électrifié plus de 1000 villages et hameaux. C’est chose faite… C’est cela Gbagbo Laurent qui est véritablement l’homme de la situation en Côte d`Ivoire. Son intégrité, son humilité, sa générosité ne souffrent d`aucun doute. Il ne s’est pas autoproclamé homme de la situation. Son long parcours politique et toutes les qualités et faits énumérés plus hauts font de lui un vainqueur mérité de l’élection présidentielle du 31 octobre Votons tous Gbagbo pour faire disparaître les vendeurs d`illusions du paysage politique ivoirien. Afin que Gbagbo, après avoir acquis la paix de haute lutte, puisse développer ce pays aux immenses potentialités. Franck Dally (franckdali1@yahoo.fr)
Politique Publié le samedi 30 octobre 2010 | Notre Voie
Election présidentielle - Demain, il fera jour
© Notre Voie Par DRElection Présidentielle : Cérémonie d`investiture de Laurent Gbagbo, candidat de la majorité présidentielle
Samedi 09 octobre 2010 - Hôtel Ivoire.