Monsieur le Secrétaire Général du PDCI-RDA;
Monsieur le Délégué départemental;
Monsieur le président du Conseil Général de Grand-Labou ;
Messieurs les Elus;
Autorités coutumières;
Honorables membres des Instances du PDCI
RDA,
Vaillants Secrétaires généraux de Sections,
Madame la Présidente et les .Membres de l'UFPDCI,
Monsieur le Président et les Membres de la JPDCI,
Mesdames et Messieurs les Présidents des mouvements de soutien au PDCI-RDA,
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi, un plaisir toujours renouvelé de me retrouver dans cette ville chargée d'histoire et de souvenirs, en cette journée mémorable qui va clore la campagne électorale.
Permettez donc que je vous exprime ma profonde et sincère gratitude, pour l'accueil si chaleureux, si fraternel et si militant que vous réservez, ce jour, à moi-même, ainsi qu'à l'importante délégation qui m'accompagne.
Je salue particulièrement les autorités administratives, municipales, coutumières et religieuses ainsi que tous les élus pour leur présence distinguée.
Je voudrais dire mon admiration, ma fierté et ma gratitude à vous tous.
Mes remerciements s'adressent, également, à tous ceux qui ont déployé tant d'efforts et de moyens pour assurer le succès de cette visite de retrouvailles et d'échanges.
Je salue nos militants, femmes, jeunes, qui se sont mobilisés pour participer massivement à cette campagne. Merci à toutes et à tous pour votre engagement et votre fidélité aux idéaux de notre partie. .Mes pensées se tournent respectueusement vers tous nos compagnons disparus. J'ai également une pensée spéciale pour cet illustre combattant que fut Usher Assouan, grand homme de culture, qui a écrit, avec le Père fondateur et moi-même, les plus belles pages de l'histoire de notre diplomatie et du rayonnement de la Côte d'Ivoire.
En hommage à tous nos militants disparus, je salue les familles éplorées et vous prie d'observer avec moi une minute de silence en la mémoire.
Militantes et militants du PDCI-RDA.
Comme vous le savez, pendant la campagne électorale, la loi accorde 5 minutes de temps d'antenne, par jour, à chaque candidat.
Ce temps d'antenne, nous avons choisi de vous le donner. Cela fait dix ans, en effet, que la parole du peuple est bâillonnée. Dix ans de manipulations, et d'interdiction. Ce régime porte atteinte aux libertés fondamentales de tout un peuple, depuis son avènement.
Vous avez pu voir, avant hier soir, que je n'étais pas sur les ondes de la radio télévision ivoirienne.
D'entrée, je voudrais dire à mes compatriotes du pays profond, des localités urbaines et à ceux de la diaspora, que j'ai été très sensible à toutes leurs réactions, après l'annonce que je ne me rendrais pas sur le plateau de RTI 1ère Chaîne.
Frères et sœurs,
De quoi aurais-je peur ? Me prêter à entretien en direct avec des journalistes? C'est un banal exercice auquel je me suis adonné cette semaine en accordant des interviews à six télévisions internationales et à Radio France Internationale.
Chers frères et sœurs,
Par vos appels, vos visites et vos messages ainsi qu'à travers les informations qui me sont parvenues, j'ai compris combien, mon absence de la télé a été une épreuve de plus, dans la situation que vous vivez depuis 2000.
Ce puissant désir de me revoir et de m'entendre sur le petit écran, dont j'ai été privé depuis dix ans est l'expression de votre refus de la confiscation des médias d'Etat et des libertés. Nous devons mettre fin à cette situation le 31 octobre prochain dès le petit matin.
Tenant compte de cet élan d'affection, j'ai décidé de faire une conférence de presse pour vous exprimer les motivations profondes de ma résistance.
Chers frères et sœurs,
Il s'agissait pour moi d'une question de principe: depuis dix ans les plateaux de la RTI sont monopolisés par le pouvoir en place. Plusieurs fois déjà, nous avons manifesté notre désaccord. Nos femmes et nos jeunes ont marché sur la télévision pour la libérer, pour permettre un accès égal à cet espace public qui appartient à tous.
Résultat, rien n'a changé! La RTI est toujours à la botte de " homme de la situation" catastrophique du pays. Et si rien n'est tenté, rien ne changera.
Nous avions refusé de participer à cette émission de télévision parce que la censure dont a été victime le père de la nation a été la goutte d' eau qui a fait déborder notre colère. Trop, c'est trop!
Le combat pour la liberté, le combat pour le respect des droits commence parfois par un " NON! " ferme et définitif. Nous avons subi trop de manipulations, trop de privations de liberté, trop d'abus.
Dans cette campagne, il était prévu de débats entre représentants des candidats pour éclairer les Ivoiriens sur les enjeux et les défis de la nation.
Sans consultation préalable et sans discussion, ils ont été supprimés sur décision du CNCA.
De la même manière, les entretiens télévisés avec la presse ont été décidés unilatéralement par le pouvoir en place" Les conditions même en ont été imposées. Rien n'avait été conclu sur le contenu, le cadre et 1 'ordre de passage sur les antennes de la RTl. Le président actuel s'est arrogé le droit de passer en dernier, juste avant la date des élections, alors qu'il n'est qu'un candidat parmi tant d'autres. Cette rencontre télévisée n'avait aucun sens, aucune justification tant les conditions pour un vrai débat démocratique en étaient absentes.
Malgré toutes ces manipulations, nous étions quand même prêts à débattre pour nos électeurs et nos sympathisants.
Or donc, ce mardi, le CNCA a purement et simplement censuré le président Houphouët Boigny, 1 'homme qui a bâti ce pays, et l'a conduit à l'indépendance. Trop, c'est trop!
Et que disait donc le président Houphouët-Boigny dans notre message qui a tant effrayé les refondateurs ? Le père de la nation disait ceci: "Le combat des indépendances est dépassé, la lutte pour le pouvoir est vide de sens si ce combat n'a pas le bien-être des populations pour finalité. "
Voilà l'unique et le véritable sens de l'action politique: le bien-être de tous, l'amélioration du sort des hommes qui se sont confiés à notre vigilance. .
De la même manière que la lumière éclipse les ténèbres, la parole d'un sage ruine tranquillement les arguments d'un agité. Ce que le pouvoir en place ne peut supporter est simple: le message d'Houphouët est sans appel, ce message met à nu l'incompétence et la malhonnêteté du régime en place.
Chers amis, vous l'aurez compris, il s'agit pour moi d'une affaire de principe. Etre présent en milieu hostile, aux conditions de l'adversaire, c'est être soumis. Ce qui est contraire au génie du PDCI-RDA.
Je ne suis pas là pour flatter les foules, mais pour vous défendre. Je suis un chef, j'ai dirigé ce pays et je suis là pour le diriger à nouveau. Je ne suis pas là pour afficher un sourire narcissique et méprisant sur tous les murs de la capitale ou à la télévision mais pour remettre ce pays en route et l'Etat au service des citoyens.
Ivoiriens, ivoiriennes, chers amis, nous sommes engagés dans un combat qui est difficile.
Ce combat nous le gagnerons!
Chers compatriotes;
Votre ville est devenue une véritable mégapole, à la population dense et diversifiée. Elle a soif de devenir un grand centre de tourisme balnéaire, d'affaires et d'agro-industrie dans le domaine halieutique.
Avec les refondateurs, ce rêve a tourné court. Aujourd'hui, la ville est sinistrée et méconnaissable. Les infrastructures et les voieries n'ont pas suivi la croissance démographique et urbaine. Tout ici est délabré. La "Côtière." connaît une dégradation avancée.
Populations de Grand-Lahou,
Je connais vos immenses besoins, vos difficultés, vos espérances et vos attentes.
Pénétré de cette réalité, le PDCI -RDA reprendra les mesures d'assistance et d'encadrement du monde rural qu'il a expérimentée avec succès en dotant l'ensemble de ce secteur de divers instruments.
Nous réhabiliterons les instituts de recherche scientifique en vue de l'amélioration et de la diversification du matériel végétal et de l'accroissement de la productivité. Nous reprendrons les programmes de développement de la pisciculture et de la pêche maritime en tirant les leçons du passé.
Nous renforcerons le pouvoir des producteurs dans les structures de gestion des filières agricoles et halieutiques.
Nous mettrons les planteurs à l'abri des fluctuations des cours et des spéculateurs, en revenant aux mécanismes de stabilisation. Car, c'est en vendant mieux et à des prix incitatifs que le paysan trouve un intérêt à produire plus.
Nous construirons des unités de production locales
d'intrants notamment des engrais et des produits phytosanitaires.
Pour les jeunes, nous mettrons en place un plan national pour la jeunesse pour renforcer leur participation dans tous les secteurs de la vie économique en facilitant leur formation et leur insertion professionnelle.
Concernant la jeunesse déscolarisée, il importe de la sortir de la rue et des griffes des milices armées.
Pour accélérer l'auto-emploi, je réactiverai la politique des Fonds Sociaux, revue et corrigée, en vue d'une plus grande efficacité.
Les potentialités agricoles de notre pays continuent d'offrir des perspectives de développement et constituent un vaste domaine d'insertion des jeunes. Nous ferons aimer les nobles métiers de la terre et de l'artisanat à notre jeunesse par une politique de modernisation agricole systématique et intégrée ainsi que par une politique de promotion de l' artisanat en milieu rural.
Chers frères et sœurs,
Je poursuivrai le développement des infrastructures sanitaires de proximité et l'équipement des centres de santé comme nous le faisions naguère pour l'amélioration du cadre de vie des paysans.
Je réactiverai les politiques de lutte contre les grandes endémies.
Nous mettrons en œuvre le projet national de mutuelle d'assurance maladie que nous avions mis en expérimentation et que le FPI a plagié sans être capable de le mettre en œuvre.
Le projet de modernisation de l'habitat villageois sera repris et amplifié.
Nous intégrerons au secteur du développement rural, l'aménagement et l'équipement rural pour aider les Régions et leurs départements à désenclaver les villages et à entretenir les routes et les pistes rurales.
La demande mondiale et nationale en protéine nous commande la promotion de l'élevage, de la pêche et de l'aquaculture. Ici, nous prévoyons d'encourager la formation de paysans et de jeunes éleveurs de poissons. Nous créerons des étangs piscicoles pour favoriser l'élevage du poisson.
Frères et sœurs de Grand-Labou,
Nous envisageons également de tout mettre en œuvre pour créer un environnement favorable à une meilleure commercialisation et transformation tant des produits agricoles.
Il sera créé donc des zones industrielles régionales et des zones franches. A cet effet, Grand-Lahou est retenu pour faire partie des villes d'accueil.
Populations Militantes, de Grand-Lahou,
Militants
Vous voyez l'importance de l'enjeu de l'élection présidentielle du 31 octobre 2010.
Pour réaliser ce rêve qui prend en compte vos aspirations au progrès et au bonheur, - je viens solliciter votre soutien et vos suffrages. Je veux bâtir avec vous une nouvelle Côte d'Ivoire appuyée sur notre expérience de développement régionale.
Je compte sur vous pour réaliser ce pari.
Dix ans de misère, dix ans de souffrance, dix ans de pauvreté, ça suffit! Trop, c'est trop! Le 31 octobre 2010, la loi met entre vos mains le pouvoir de changer votre avenir et celui de notre Côte d'Ivoire. Saisissez cette chance historique! Mobilisez-vous pour aller voter massivement Henri Konan BEDIE, votre candidat, le candidat de la majorité nationale.
Nous devons gagner au premier tour!
Je vous remercie.
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA
Monsieur le Délégué départemental;
Monsieur le président du Conseil Général de Grand-Labou ;
Messieurs les Elus;
Autorités coutumières;
Honorables membres des Instances du PDCI
RDA,
Vaillants Secrétaires généraux de Sections,
Madame la Présidente et les .Membres de l'UFPDCI,
Monsieur le Président et les Membres de la JPDCI,
Mesdames et Messieurs les Présidents des mouvements de soutien au PDCI-RDA,
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi, un plaisir toujours renouvelé de me retrouver dans cette ville chargée d'histoire et de souvenirs, en cette journée mémorable qui va clore la campagne électorale.
Permettez donc que je vous exprime ma profonde et sincère gratitude, pour l'accueil si chaleureux, si fraternel et si militant que vous réservez, ce jour, à moi-même, ainsi qu'à l'importante délégation qui m'accompagne.
Je salue particulièrement les autorités administratives, municipales, coutumières et religieuses ainsi que tous les élus pour leur présence distinguée.
Je voudrais dire mon admiration, ma fierté et ma gratitude à vous tous.
Mes remerciements s'adressent, également, à tous ceux qui ont déployé tant d'efforts et de moyens pour assurer le succès de cette visite de retrouvailles et d'échanges.
Je salue nos militants, femmes, jeunes, qui se sont mobilisés pour participer massivement à cette campagne. Merci à toutes et à tous pour votre engagement et votre fidélité aux idéaux de notre partie. .Mes pensées se tournent respectueusement vers tous nos compagnons disparus. J'ai également une pensée spéciale pour cet illustre combattant que fut Usher Assouan, grand homme de culture, qui a écrit, avec le Père fondateur et moi-même, les plus belles pages de l'histoire de notre diplomatie et du rayonnement de la Côte d'Ivoire.
En hommage à tous nos militants disparus, je salue les familles éplorées et vous prie d'observer avec moi une minute de silence en la mémoire.
Militantes et militants du PDCI-RDA.
Comme vous le savez, pendant la campagne électorale, la loi accorde 5 minutes de temps d'antenne, par jour, à chaque candidat.
Ce temps d'antenne, nous avons choisi de vous le donner. Cela fait dix ans, en effet, que la parole du peuple est bâillonnée. Dix ans de manipulations, et d'interdiction. Ce régime porte atteinte aux libertés fondamentales de tout un peuple, depuis son avènement.
Vous avez pu voir, avant hier soir, que je n'étais pas sur les ondes de la radio télévision ivoirienne.
D'entrée, je voudrais dire à mes compatriotes du pays profond, des localités urbaines et à ceux de la diaspora, que j'ai été très sensible à toutes leurs réactions, après l'annonce que je ne me rendrais pas sur le plateau de RTI 1ère Chaîne.
Frères et sœurs,
De quoi aurais-je peur ? Me prêter à entretien en direct avec des journalistes? C'est un banal exercice auquel je me suis adonné cette semaine en accordant des interviews à six télévisions internationales et à Radio France Internationale.
Chers frères et sœurs,
Par vos appels, vos visites et vos messages ainsi qu'à travers les informations qui me sont parvenues, j'ai compris combien, mon absence de la télé a été une épreuve de plus, dans la situation que vous vivez depuis 2000.
Ce puissant désir de me revoir et de m'entendre sur le petit écran, dont j'ai été privé depuis dix ans est l'expression de votre refus de la confiscation des médias d'Etat et des libertés. Nous devons mettre fin à cette situation le 31 octobre prochain dès le petit matin.
Tenant compte de cet élan d'affection, j'ai décidé de faire une conférence de presse pour vous exprimer les motivations profondes de ma résistance.
Chers frères et sœurs,
Il s'agissait pour moi d'une question de principe: depuis dix ans les plateaux de la RTI sont monopolisés par le pouvoir en place. Plusieurs fois déjà, nous avons manifesté notre désaccord. Nos femmes et nos jeunes ont marché sur la télévision pour la libérer, pour permettre un accès égal à cet espace public qui appartient à tous.
Résultat, rien n'a changé! La RTI est toujours à la botte de " homme de la situation" catastrophique du pays. Et si rien n'est tenté, rien ne changera.
Nous avions refusé de participer à cette émission de télévision parce que la censure dont a été victime le père de la nation a été la goutte d' eau qui a fait déborder notre colère. Trop, c'est trop!
Le combat pour la liberté, le combat pour le respect des droits commence parfois par un " NON! " ferme et définitif. Nous avons subi trop de manipulations, trop de privations de liberté, trop d'abus.
Dans cette campagne, il était prévu de débats entre représentants des candidats pour éclairer les Ivoiriens sur les enjeux et les défis de la nation.
Sans consultation préalable et sans discussion, ils ont été supprimés sur décision du CNCA.
De la même manière, les entretiens télévisés avec la presse ont été décidés unilatéralement par le pouvoir en place" Les conditions même en ont été imposées. Rien n'avait été conclu sur le contenu, le cadre et 1 'ordre de passage sur les antennes de la RTl. Le président actuel s'est arrogé le droit de passer en dernier, juste avant la date des élections, alors qu'il n'est qu'un candidat parmi tant d'autres. Cette rencontre télévisée n'avait aucun sens, aucune justification tant les conditions pour un vrai débat démocratique en étaient absentes.
Malgré toutes ces manipulations, nous étions quand même prêts à débattre pour nos électeurs et nos sympathisants.
Or donc, ce mardi, le CNCA a purement et simplement censuré le président Houphouët Boigny, 1 'homme qui a bâti ce pays, et l'a conduit à l'indépendance. Trop, c'est trop!
Et que disait donc le président Houphouët-Boigny dans notre message qui a tant effrayé les refondateurs ? Le père de la nation disait ceci: "Le combat des indépendances est dépassé, la lutte pour le pouvoir est vide de sens si ce combat n'a pas le bien-être des populations pour finalité. "
Voilà l'unique et le véritable sens de l'action politique: le bien-être de tous, l'amélioration du sort des hommes qui se sont confiés à notre vigilance. .
De la même manière que la lumière éclipse les ténèbres, la parole d'un sage ruine tranquillement les arguments d'un agité. Ce que le pouvoir en place ne peut supporter est simple: le message d'Houphouët est sans appel, ce message met à nu l'incompétence et la malhonnêteté du régime en place.
Chers amis, vous l'aurez compris, il s'agit pour moi d'une affaire de principe. Etre présent en milieu hostile, aux conditions de l'adversaire, c'est être soumis. Ce qui est contraire au génie du PDCI-RDA.
Je ne suis pas là pour flatter les foules, mais pour vous défendre. Je suis un chef, j'ai dirigé ce pays et je suis là pour le diriger à nouveau. Je ne suis pas là pour afficher un sourire narcissique et méprisant sur tous les murs de la capitale ou à la télévision mais pour remettre ce pays en route et l'Etat au service des citoyens.
Ivoiriens, ivoiriennes, chers amis, nous sommes engagés dans un combat qui est difficile.
Ce combat nous le gagnerons!
Chers compatriotes;
Votre ville est devenue une véritable mégapole, à la population dense et diversifiée. Elle a soif de devenir un grand centre de tourisme balnéaire, d'affaires et d'agro-industrie dans le domaine halieutique.
Avec les refondateurs, ce rêve a tourné court. Aujourd'hui, la ville est sinistrée et méconnaissable. Les infrastructures et les voieries n'ont pas suivi la croissance démographique et urbaine. Tout ici est délabré. La "Côtière." connaît une dégradation avancée.
Populations de Grand-Lahou,
Je connais vos immenses besoins, vos difficultés, vos espérances et vos attentes.
Pénétré de cette réalité, le PDCI -RDA reprendra les mesures d'assistance et d'encadrement du monde rural qu'il a expérimentée avec succès en dotant l'ensemble de ce secteur de divers instruments.
Nous réhabiliterons les instituts de recherche scientifique en vue de l'amélioration et de la diversification du matériel végétal et de l'accroissement de la productivité. Nous reprendrons les programmes de développement de la pisciculture et de la pêche maritime en tirant les leçons du passé.
Nous renforcerons le pouvoir des producteurs dans les structures de gestion des filières agricoles et halieutiques.
Nous mettrons les planteurs à l'abri des fluctuations des cours et des spéculateurs, en revenant aux mécanismes de stabilisation. Car, c'est en vendant mieux et à des prix incitatifs que le paysan trouve un intérêt à produire plus.
Nous construirons des unités de production locales
d'intrants notamment des engrais et des produits phytosanitaires.
Pour les jeunes, nous mettrons en place un plan national pour la jeunesse pour renforcer leur participation dans tous les secteurs de la vie économique en facilitant leur formation et leur insertion professionnelle.
Concernant la jeunesse déscolarisée, il importe de la sortir de la rue et des griffes des milices armées.
Pour accélérer l'auto-emploi, je réactiverai la politique des Fonds Sociaux, revue et corrigée, en vue d'une plus grande efficacité.
Les potentialités agricoles de notre pays continuent d'offrir des perspectives de développement et constituent un vaste domaine d'insertion des jeunes. Nous ferons aimer les nobles métiers de la terre et de l'artisanat à notre jeunesse par une politique de modernisation agricole systématique et intégrée ainsi que par une politique de promotion de l' artisanat en milieu rural.
Chers frères et sœurs,
Je poursuivrai le développement des infrastructures sanitaires de proximité et l'équipement des centres de santé comme nous le faisions naguère pour l'amélioration du cadre de vie des paysans.
Je réactiverai les politiques de lutte contre les grandes endémies.
Nous mettrons en œuvre le projet national de mutuelle d'assurance maladie que nous avions mis en expérimentation et que le FPI a plagié sans être capable de le mettre en œuvre.
Le projet de modernisation de l'habitat villageois sera repris et amplifié.
Nous intégrerons au secteur du développement rural, l'aménagement et l'équipement rural pour aider les Régions et leurs départements à désenclaver les villages et à entretenir les routes et les pistes rurales.
La demande mondiale et nationale en protéine nous commande la promotion de l'élevage, de la pêche et de l'aquaculture. Ici, nous prévoyons d'encourager la formation de paysans et de jeunes éleveurs de poissons. Nous créerons des étangs piscicoles pour favoriser l'élevage du poisson.
Frères et sœurs de Grand-Labou,
Nous envisageons également de tout mettre en œuvre pour créer un environnement favorable à une meilleure commercialisation et transformation tant des produits agricoles.
Il sera créé donc des zones industrielles régionales et des zones franches. A cet effet, Grand-Lahou est retenu pour faire partie des villes d'accueil.
Populations Militantes, de Grand-Lahou,
Militants
Vous voyez l'importance de l'enjeu de l'élection présidentielle du 31 octobre 2010.
Pour réaliser ce rêve qui prend en compte vos aspirations au progrès et au bonheur, - je viens solliciter votre soutien et vos suffrages. Je veux bâtir avec vous une nouvelle Côte d'Ivoire appuyée sur notre expérience de développement régionale.
Je compte sur vous pour réaliser ce pari.
Dix ans de misère, dix ans de souffrance, dix ans de pauvreté, ça suffit! Trop, c'est trop! Le 31 octobre 2010, la loi met entre vos mains le pouvoir de changer votre avenir et celui de notre Côte d'Ivoire. Saisissez cette chance historique! Mobilisez-vous pour aller voter massivement Henri Konan BEDIE, votre candidat, le candidat de la majorité nationale.
Nous devons gagner au premier tour!
Je vous remercie.
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA