Ils constituent la crème de la nouvelle génération d’artistes. Eux, ce sont les membres de "la Jet Set" et bien d’autres artistes de renom qui ont décidé de faire le choix de la compétence et de la qualité, en accompagnant la campagne du candidat Alassane Dramane Ouattara Pour marquer leur engagement auprès de celui à qui les Ivoiriens vont confier leur destin, à l’issue du scrutin démocratique. Le Molare, Abou Nidal, Serge Defallet, Lino Versace et toute la crème de la Jet Set se produisent, tous les soirs, au quartier général de campagne d’ADO à la Riviera- Golf à Cocody. C’est à de vrais récitals que les militants, les sympathisants et les nombreux anonymes charmés par le projet de société et la campagne civilisée du Brave Tchè ont droit tous les jours. Mais, bien avant déjà, au plus fort de la campagne, ces artistes conduits par Don Mike le Gourou, connu pour son ingéniosité dans la création et l’invention de concepts novateurs, le jour du lancement de la campagne d’ADO à l’espace Ficgayo de Yopougon, ont confirmé leur engagement entier à sa cause pour convaincre les Ivoiriens de faire le meilleur choix que représente l’ancien Directeur général adjoint du Fonds Monétaire International. «Partout où ADO sera, la Jet Set au complet sera là. Parce que nous sommes persuadés que seul ADO peut sortir la Côte d’Ivoire de la pauvreté, lui seul peut trouver la solution au chômage et au manque d’emploi des jeunes », se sont-ils prononcés en chantant, à l’unisson et à l’improviste, « ADO, viens nous sauver ! ». A la suite de la prestation mémorable qu’ils ont donnée ce jour là, en présence du couple Ouattara, du ministre Hamed Bakayoko, celui-là même qui, en plus d’être un magnat des médias est reconnu pour sa proximité étroite avec les artistes, les meilleurs surtout, Don Mike, le créateur et promoteur des concepts "la Prudencia" et "la Comporta", des néologismes qui invitent la jeunesse à une prise de conscience pour son épanouissement et ses amis ont égayé toutes les grandes villes de la Côte d’Ivoire. Surtout celles que leur candidat a parcourues jusqu’aux ultimes moments de sa campagne. De ce fait, ils ont animé des concerts à San Pedro, Gagnoa, Man et bien d’autres villes. Avec eux, des icônes de la musique telles que Antoinette Allany et Lago Paulin qui se sont engagés auprès du chef des Républicains ivoiriens depuis le début, tiennent aussi la route.
Et de l’avis des participants à ces spectacles, c’est une véritable communion entre les artistes et le public. En plus de l’appel à voter ADO, ils lançaient également des messages de paix, de réconciliation comme le fait, à chacun de ses meetings, partout où il est passé. Mais l’on se souvient aussi que le 19 septembre 2002, dès l’entame de la crise militaro- civile dont la Côte d’Ivoire sort, ce sont ces jeunes gens qui ont permis aux Ivoiriens de tenir le coup. Car, ce sont eux, qui par le mouvement Couper- Décaler, avec pour porte-flambeau feu Doukouré Stéphane, alias Douk Saga, ont évité, un grand nombre de leurs compatriotes de ne pas déprimer. L’on se rappelle les multiples spectacles, au palais de la Culture à Treichville, au cours desquels Douk Saga, Bôrô Sangui, le Molare et bien d’autres déchaînent des passions. Dans le même sillage, la Jet Set a impulsé le mouvement DJ (Disc joker). Les animateurs de ce mouvement finissent, eux aussi, par embrasser la carrière musicale. DJ Lewis, DJ Jacob et bien d’autres seront mis au devant de la scène à cette période. Alors que, au même moment, ceux des artistes se faisant pompeusement baptiser "artistes patriotes", au nom de ce patriotisme débridé, déclamaient des chansons au message acerbe et inutilement belliqueux contre d’autres Ivoiriens. Pour ces artistes, il fallait injurier et vouer aux gémonies tous ceux qui ne chantaient pas, à cet instant, l’Alléluia de Laurent Gbagbo. Ces artistes dits patriotes, arrosés, par des billets de banques du contribuable, pris au palais par Blé Goudé, devenu entre temps, homme d’affaires et promoteur de spectacles, sortaient des œuvres collectives à un rythme effréné, puisque, individuellement ils étaient en panne sèche d’inspiration. Et la question qui mérite même d’être posée est de savoir que valent ces artistes qui ont suivi Gbagbo ?
« Tous des non engagés ! Ils voguent au gré du pouvoir. On les a vus avec Bédié lorsqu’il était aux affaires. Par la suite, ils étaient avec Robert Guéi et aujourd’hui, les voilà aux pieds de Gbagbo. Attendez, lorsque Ouattara sera aux affaires, les mêmes vont s’afficher avec lui pour chanter ses louanges ! » Voilà ce que répond cet émérite musicien- guitariste et arrangeur qui a bien voulu se confier à nous, sous anonymat.
Outre cet aspect, notre source rapporte que « les jeunes gens de la Jet Set son des self made men (des battants). Ils sont rares ceux d’entre eux qui vont faire la queue au Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (Burida) pour attendre les droits d’auteur et droits voisins. Ce sont des artistes qui vont de par le monde de leurs propres moyens pour porter haut le drapeau ivoirien », explique -t-il avant de conclure que « Ces artistes qui chantent Gbagbo sont tous improductifs. Des gens dont la notoriété n’atteint même pas le Burkina, le Mali voisins immédiats.»
Jean- Antoine Doudou
Et de l’avis des participants à ces spectacles, c’est une véritable communion entre les artistes et le public. En plus de l’appel à voter ADO, ils lançaient également des messages de paix, de réconciliation comme le fait, à chacun de ses meetings, partout où il est passé. Mais l’on se souvient aussi que le 19 septembre 2002, dès l’entame de la crise militaro- civile dont la Côte d’Ivoire sort, ce sont ces jeunes gens qui ont permis aux Ivoiriens de tenir le coup. Car, ce sont eux, qui par le mouvement Couper- Décaler, avec pour porte-flambeau feu Doukouré Stéphane, alias Douk Saga, ont évité, un grand nombre de leurs compatriotes de ne pas déprimer. L’on se rappelle les multiples spectacles, au palais de la Culture à Treichville, au cours desquels Douk Saga, Bôrô Sangui, le Molare et bien d’autres déchaînent des passions. Dans le même sillage, la Jet Set a impulsé le mouvement DJ (Disc joker). Les animateurs de ce mouvement finissent, eux aussi, par embrasser la carrière musicale. DJ Lewis, DJ Jacob et bien d’autres seront mis au devant de la scène à cette période. Alors que, au même moment, ceux des artistes se faisant pompeusement baptiser "artistes patriotes", au nom de ce patriotisme débridé, déclamaient des chansons au message acerbe et inutilement belliqueux contre d’autres Ivoiriens. Pour ces artistes, il fallait injurier et vouer aux gémonies tous ceux qui ne chantaient pas, à cet instant, l’Alléluia de Laurent Gbagbo. Ces artistes dits patriotes, arrosés, par des billets de banques du contribuable, pris au palais par Blé Goudé, devenu entre temps, homme d’affaires et promoteur de spectacles, sortaient des œuvres collectives à un rythme effréné, puisque, individuellement ils étaient en panne sèche d’inspiration. Et la question qui mérite même d’être posée est de savoir que valent ces artistes qui ont suivi Gbagbo ?
« Tous des non engagés ! Ils voguent au gré du pouvoir. On les a vus avec Bédié lorsqu’il était aux affaires. Par la suite, ils étaient avec Robert Guéi et aujourd’hui, les voilà aux pieds de Gbagbo. Attendez, lorsque Ouattara sera aux affaires, les mêmes vont s’afficher avec lui pour chanter ses louanges ! » Voilà ce que répond cet émérite musicien- guitariste et arrangeur qui a bien voulu se confier à nous, sous anonymat.
Outre cet aspect, notre source rapporte que « les jeunes gens de la Jet Set son des self made men (des battants). Ils sont rares ceux d’entre eux qui vont faire la queue au Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (Burida) pour attendre les droits d’auteur et droits voisins. Ce sont des artistes qui vont de par le monde de leurs propres moyens pour porter haut le drapeau ivoirien », explique -t-il avant de conclure que « Ces artistes qui chantent Gbagbo sont tous improductifs. Des gens dont la notoriété n’atteint même pas le Burkina, le Mali voisins immédiats.»
Jean- Antoine Doudou