Combien sont-ils ceux qui ont réussi leur vie professionnelle? Ils ne sont pas nombreux les artistes ivoiriens. Surtout ceux qui exercent dans le domaine de la musique. Ceux-ci, la plupart du temps, finissent leur carrière dans le dénouement total alors même qu'ils ont parfois marqué positivement leur évoque. Quelles sont donc les causes de cette situation qui ne fait pas honneur au monde des artistes?
La piraterie
Ce phénomène est considéré comme étant l'un des principaux ennuis que connaissent les artistes. Et ce n'est pas totalement faux. Car il suffit de sillonner certains quartiers d'Abidjan pour s'en apercevoir. A peine un artiste met-il une œuvre sur le marché que le lendemain, elle est copiée et vendue à vil prix. Les différents combats menés pour mettre fin à cette pratique honteuse n'ont pas donné jusque-là les résultats escomptés. Mais les artistes ne se découragent pas. Avec le Bureau Ivoirien des Droits des Auteurs (Burida), ils ont mis en place une brigade de lutte contre ce phénomène. Cette police spéciale est aujourd'hui sur le terrain et travaille. Les artistes de leur côté continuent de dénoncer. "La piraterie est l'un des facteurs des difficultés de notre corporation" a déc1aré Jaurès du groupe les Fashions. Cet avis est partagé également par Fadel Dey dont le nouvel album est déjà piraté "A cette allure, aucun opérateur économique n'acceptera d'investir dans la musique. " a-t-il denoncé. Mais, à part la piraterie, il y a malheureusement plusieurs autres faits qui tuent les musiciens
Le gaspillage
Cette fois-ci, ce sont les artistes eux-mêmes qui sont consciemment ou inconsciemment (c'est selon) à la base de leur malheur. Ce que l'opinion publique retient de ces hommes publics, c'est qu'ils vivent à cent à l'heure. Il suffit qu'ils aient un peu de moyen et bonjour la belle vie.
Le cas le plus visible est celui de feu Lougah François. Le papa national aimait la joie. Et il y mettait les moyens. Ainsi il a fait tous les grands hôtels de la place. On disait qu'il avait même élu domicile dans un réceptif hôtelier de la place. On le retrouvait dans les grands restaurants avec de grandes dames, dans des voitures de luxe. Les habits de luxe. Il était toujours dans les champagnes. Mais jamais Lougah François (il n'est pas le seul), jusqu'à sa mort, n'a pu se construire un toit à lui ou entreprendre une activité qui puisse lui procurer de l'argent. Au soir de sa vie, l'artiste a connu la misère et pourtant il avait tout eu avec le président Houphouët-Boigny. Malheureusement, ce dernier n'a su rien économiser. De nombreux artistes, aujourd'hui, continuent de vivre de cette manière. " Les artistes aiment la vie, la joie, un artiste doit donner envie de vivre, il doit être luxueux, il ne doit pas manquer d'argent, c'est une industrie, un mythe" a fait savoir, pour sa part, Deboi. Quant à Jaurès de Fashions, il a ajouté " Un artiste doit avoir une voiture, il doit vivre dans de bonnes conditions. Il y va de son image ". Celui-ci reconnaît cependant qu'il faut avoir la tête sur les épaules. " Il ne faut pas brûler les étapes. Il faut apprendre à souffrir, le reste viendra après" a-t-il affirmé regrettant les conséquences de cette situation.
Les pratiques occultes
"Nous ne connaissons pas cette pratique. Pour nous, c'est le travail qui compte" ont confié les Fashions. Ce sujet généralement fâche les artistes. Ils n'aiment pas en parler d'ailleurs. Et pourtant, dans le milieu, tout le monde en sait quelque chose. On cite même certains artistes qui en sont morts et d'autres menacés de connaître le même sort. Il y a aussi le fait que les artistes, entre eux, se " gbassent " pour des problèmes de jalousie. L'artiste Déboi croit, lui aussi, à l'existence de cette pratique " Il y a des artistes qui se lancent des flèches, des "gbasses", se torpillent" souligne-t-il.
La suprématie
des producteurs…
" Ils sont de connivence avec les hommes de média. Avant, les artistes ne perçoivent pas leurs droits. Les producteurs, la radio et la télévision prennent les Cd des artistes et les vendent en Europe. La radio et la télévision ne payent pas les droits des artistes, ils sont exploités" dénonce Déboi comme bien de personnes qui, dans cette situation que connaissent les chanteurs, tient pour responsables, les producteurs, les maisons d'édition, la radio et la télévision. Mais ils oublient les pratiques sexuelles.
Homosexualité
C'est une pratique qui est courante dans le milieu des artistes. En Europe et aux Etats-Unis, l'homosexualité ne constitue pas un problème. Ce n'est pas le cas en Afrique particulièrement en Côte d'Ivoire. Dans ce pays, beaucoup d'artistes sont soupçonnés de mener cette vie. Il semble que c'est un passage obligé pour ceux qui veulent réussir dans leur carrière. Des noms de certaines stars ont été cités, des démentis ont été faits mais les bruits courent toujours. En attendant que la vérité éclate un jour peut-être.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
La piraterie
Ce phénomène est considéré comme étant l'un des principaux ennuis que connaissent les artistes. Et ce n'est pas totalement faux. Car il suffit de sillonner certains quartiers d'Abidjan pour s'en apercevoir. A peine un artiste met-il une œuvre sur le marché que le lendemain, elle est copiée et vendue à vil prix. Les différents combats menés pour mettre fin à cette pratique honteuse n'ont pas donné jusque-là les résultats escomptés. Mais les artistes ne se découragent pas. Avec le Bureau Ivoirien des Droits des Auteurs (Burida), ils ont mis en place une brigade de lutte contre ce phénomène. Cette police spéciale est aujourd'hui sur le terrain et travaille. Les artistes de leur côté continuent de dénoncer. "La piraterie est l'un des facteurs des difficultés de notre corporation" a déc1aré Jaurès du groupe les Fashions. Cet avis est partagé également par Fadel Dey dont le nouvel album est déjà piraté "A cette allure, aucun opérateur économique n'acceptera d'investir dans la musique. " a-t-il denoncé. Mais, à part la piraterie, il y a malheureusement plusieurs autres faits qui tuent les musiciens
Le gaspillage
Cette fois-ci, ce sont les artistes eux-mêmes qui sont consciemment ou inconsciemment (c'est selon) à la base de leur malheur. Ce que l'opinion publique retient de ces hommes publics, c'est qu'ils vivent à cent à l'heure. Il suffit qu'ils aient un peu de moyen et bonjour la belle vie.
Le cas le plus visible est celui de feu Lougah François. Le papa national aimait la joie. Et il y mettait les moyens. Ainsi il a fait tous les grands hôtels de la place. On disait qu'il avait même élu domicile dans un réceptif hôtelier de la place. On le retrouvait dans les grands restaurants avec de grandes dames, dans des voitures de luxe. Les habits de luxe. Il était toujours dans les champagnes. Mais jamais Lougah François (il n'est pas le seul), jusqu'à sa mort, n'a pu se construire un toit à lui ou entreprendre une activité qui puisse lui procurer de l'argent. Au soir de sa vie, l'artiste a connu la misère et pourtant il avait tout eu avec le président Houphouët-Boigny. Malheureusement, ce dernier n'a su rien économiser. De nombreux artistes, aujourd'hui, continuent de vivre de cette manière. " Les artistes aiment la vie, la joie, un artiste doit donner envie de vivre, il doit être luxueux, il ne doit pas manquer d'argent, c'est une industrie, un mythe" a fait savoir, pour sa part, Deboi. Quant à Jaurès de Fashions, il a ajouté " Un artiste doit avoir une voiture, il doit vivre dans de bonnes conditions. Il y va de son image ". Celui-ci reconnaît cependant qu'il faut avoir la tête sur les épaules. " Il ne faut pas brûler les étapes. Il faut apprendre à souffrir, le reste viendra après" a-t-il affirmé regrettant les conséquences de cette situation.
Les pratiques occultes
"Nous ne connaissons pas cette pratique. Pour nous, c'est le travail qui compte" ont confié les Fashions. Ce sujet généralement fâche les artistes. Ils n'aiment pas en parler d'ailleurs. Et pourtant, dans le milieu, tout le monde en sait quelque chose. On cite même certains artistes qui en sont morts et d'autres menacés de connaître le même sort. Il y a aussi le fait que les artistes, entre eux, se " gbassent " pour des problèmes de jalousie. L'artiste Déboi croit, lui aussi, à l'existence de cette pratique " Il y a des artistes qui se lancent des flèches, des "gbasses", se torpillent" souligne-t-il.
La suprématie
des producteurs…
" Ils sont de connivence avec les hommes de média. Avant, les artistes ne perçoivent pas leurs droits. Les producteurs, la radio et la télévision prennent les Cd des artistes et les vendent en Europe. La radio et la télévision ne payent pas les droits des artistes, ils sont exploités" dénonce Déboi comme bien de personnes qui, dans cette situation que connaissent les chanteurs, tient pour responsables, les producteurs, les maisons d'édition, la radio et la télévision. Mais ils oublient les pratiques sexuelles.
Homosexualité
C'est une pratique qui est courante dans le milieu des artistes. En Europe et aux Etats-Unis, l'homosexualité ne constitue pas un problème. Ce n'est pas le cas en Afrique particulièrement en Côte d'Ivoire. Dans ce pays, beaucoup d'artistes sont soupçonnés de mener cette vie. Il semble que c'est un passage obligé pour ceux qui veulent réussir dans leur carrière. Des noms de certaines stars ont été cités, des démentis ont été faits mais les bruits courent toujours. En attendant que la vérité éclate un jour peut-être.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr