ABIDJAN - Les Ivoiriens devront choisir au second tour de la présidentielle prévu fin novembre entre le "rempart de la République", Laurent Gbagbo, et le "parrain de la rébellion", l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, a affirmé vendredi un porte-parole du président sortant.
"Le second tour mettra face à face l`homme des conquêtes démocratiques et celui des complots politiques, (...) le rempart de la République face au parrain de la violence politique, de la déstabilisation et de la rébellion", a accusé Pascal Affi N`Guessan, porte-parole du candidat de "La majorité présidentielle" (LMP), lors d`une conférence de presse.
M. Ouattara est accusé par le camp présidentiel d`être l`inspirateur ou l`instigateur de la rébellion, rebaptisée plus tard Forces nouvelles (FN), dont le coup d`Etat raté de 2002 contre M. Gbagbo a entraîné une guerre et la partition du pays en un sud loyaliste et un nord FN.
Le message des Ivoiriens lors du premier tour le 31 octobre, qui ont accordé au président sortant 38,3% des suffrages contre 32,1% à M. Ouattara, vise "à disqualifier définitivement la voie des coups d`Etat" et à faire "triompher celle des urnes", a jugé M. Affi.
Il a appelé à "la mobilisation pour défendre l`indépendance nationale, la souveraineté nationale".
Laurent Gbagbo a "ratissé large", démontrant "sa stature nationale et transethnique, ce qui n`est pas le cas de ses principaux adversaires, tous enfermés l`un au nord, l`autre dans le centre-nord", a-t-il poursuivi, en allusion à Alassane Ouattara et à l`ex-président Henri Konan Bédié, arrivé troisième, qui ont fait le plein dans leurs fiefs.
Les scores "soviétiques" de l`ancien Premier ministre dans le nord tenu par les FN "suscitent des interrogations sur la sincérité du scrutin, dans une zone où l`Etat n`exerce pas encore la plénitude de ses prérogatives", a affirmé M. Affi.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a noté cette semaine des "irrégularités mineures" dans la présidentielle, jugeant qu`elles n`avaient pas entaché véritablement le scrutin.
"Le second tour mettra face à face l`homme des conquêtes démocratiques et celui des complots politiques, (...) le rempart de la République face au parrain de la violence politique, de la déstabilisation et de la rébellion", a accusé Pascal Affi N`Guessan, porte-parole du candidat de "La majorité présidentielle" (LMP), lors d`une conférence de presse.
M. Ouattara est accusé par le camp présidentiel d`être l`inspirateur ou l`instigateur de la rébellion, rebaptisée plus tard Forces nouvelles (FN), dont le coup d`Etat raté de 2002 contre M. Gbagbo a entraîné une guerre et la partition du pays en un sud loyaliste et un nord FN.
Le message des Ivoiriens lors du premier tour le 31 octobre, qui ont accordé au président sortant 38,3% des suffrages contre 32,1% à M. Ouattara, vise "à disqualifier définitivement la voie des coups d`Etat" et à faire "triompher celle des urnes", a jugé M. Affi.
Il a appelé à "la mobilisation pour défendre l`indépendance nationale, la souveraineté nationale".
Laurent Gbagbo a "ratissé large", démontrant "sa stature nationale et transethnique, ce qui n`est pas le cas de ses principaux adversaires, tous enfermés l`un au nord, l`autre dans le centre-nord", a-t-il poursuivi, en allusion à Alassane Ouattara et à l`ex-président Henri Konan Bédié, arrivé troisième, qui ont fait le plein dans leurs fiefs.
Les scores "soviétiques" de l`ancien Premier ministre dans le nord tenu par les FN "suscitent des interrogations sur la sincérité du scrutin, dans une zone où l`Etat n`exerce pas encore la plénitude de ses prérogatives", a affirmé M. Affi.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a noté cette semaine des "irrégularités mineures" dans la présidentielle, jugeant qu`elles n`avaient pas entaché véritablement le scrutin.