Un second tour aura lieu pour l'élection présidentielle ivorienne et opposera le président sortant Laurent Gbagbo à l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui sont en tête du premier tour de l'élection présidentielle du 31 octobre dernier.Pour la deuxième fois dans l'histoire de ce pays, les Ivoiriens de la diaspora ont voté et voterons une fois de plus dans quelques jours pour enfin départager les deux candidats arrivés en tête au premier tour. Nous avons tendu notre micro à Monsieur Bernard Gueu Touna président du FPI en Belgique. Il revient sur le processus électoral, son enjeu, la diaspora ivoirienne, de son candidat...
Vous avez procédé le 31 octobre dernier à votre devoir de citoyen en allant voter pour le compte de l'élection présidentielle en Côte d'ivoire. Pouvez-vous vous estimer heureux à l'issu de ce vote ?
Très heureux, euphorique même car je pense que les Ivoiriens du Bénélux ont voté utile. C’est-à-dire pour L. Gbagbo. Je sens mes compatriotes assez enthousiasmes. Je vois certains qui me font notre signe de « V « de la victoire quand ils démarrent leurs voitures pour rentrer chez eux après avoir accompli leur devoir. D’autres me saluent chaleureusement. Il y a des signes comme ça qui ne trompent pas. Je dois souligner que j’ai fais une campagne agressive et musclée. Mes amis et camarades de la Majorité Présidentielle et moi-même, sommes allés chercher les Ivoiriens, les électeurs dans les niches. Les Ivoiriens ont compris à travers nous, le message et le fondement des projets de société du président Gbagbo. Comment ne pas s’estimer heureux dans ces conditions ?
Pourquoi cette élection qui a été tant de fois reportée a-t-elle lieu maintenant ?
Organiser les élections présidentielles dans un pays qui sort à peine d’une guerre atroce et qui traverse une crise aiguë, une situation de ni paix ni guerre n’est pas une sinécure.
Grâce à l’esprit de démocratie, de conciliation et de réconciliation du président Laurent Gbagbo toutes les possibilités de résolution de la crise ivoirienne à coups de dialogue ont été exploitées. Cela va des Accords de Linas-Marcoussis, du Togo, d’Accra, de Prétoria en passant par les Accords Politique de Ouagadou. C’est ce dernier Accord initié par Laurent Gbagbo qui conduit en fin la Côte ‘Ivoire aux élections le 31 octobre 2010.
Outre ce long processus de règlement de Conflit à travers le monde, il y a la mise en place de l’organisation pratique, les opérations concrètes et logistiques des élections, la réunification du pays coupé en deux, la reconstitution des archives des registres nationaux détruits durant la guerre dans les villes et communes, l’enrôlement des électeurs, la confection des cartes d’identité, des cartes d’électeurs pour ne citer que ces opérations là. Pour être bref, ce sont ces différentes situations en interaction qui expliquent les multiples reports. Mais tout cela est derrière nous. Les élections ont eu lieu le 31 octobre. N’est-ce pas l’essentiel ?
3-En tant que le représentant du FPI (Front populaire ivoirien) dans le Benelux, comment envisagez-vous la sortie de crise en Côte d’Ivoire à travers cette élection ?
Comment j’envisage la sortie de crise ? C’est une bonne question ? Eh ben comme tous les Ivoiriens, dans l’espoir que l’élection d’un nouveau président va sortir le pays de la situation de ni paix ni guerre que nous vivons, cela va contribuer, nous l’estimons au retour de la paix durable et donc de la stabilité séculaire de la Côte d’Ivoire. J’envisage cela avec espoir et sérénité.
Le camp présidentiel auquel vous appartenez n’a pas encore aplani ses divergences internes. Ne faut-il pas craindre pour le candidat Gbagbo ?
A moins de préciser de quels types de divergences internes vous parlez, je ne vois personnellement pas de divergence à l’intérieur de mon parti, le FPI ni à l’intérieur de la liste de la majorité présidentielle. Bien au contre nous sommes unis comme une goutte d’eau autour de notre leader. Nous menons les campagnes dans un climat de cohésion totale. Il n’y a pas de divergence quelconque ni de crainte pour notre candidat. Nous sommes sereins.
Comment expliquez-vous le vaste déploiement de la communauté ivoirienne du Benelux autour des bureaux de votes ?
Les Ivoiriens ont soif de retrouver, disais – je, la paix qui caractérise la Côte d’Ivoire dans la Sous- Région Ouest Africaine. Ils ont envie de tourner la page de la guerre et de la longue crise. C’est cette importance de l’enjeu des présentes élections historiques du 31 octobre qui explique la présence massive des électeurs autour des bureaux de vote.
Chacun veut s’exprimer par son vote, par son devoir de citoyen pour régler définitivement la crise ivoirienne à coup de bulletin de vote. Ce sont donc de bons citoyens, ils sont visiblement animés d’esprit de démocratie. Nous sommes fiers de nos compatriotes et surtout de l’esprit de fraternité et de convivialité avec lequel ils devisent tranquillement dans les rangs en attendant, chacun à son tour d’entrer dans le bureau de vote. C’est vraiment beau à voir comme vous pouvez le constater. Cela dénote la grandeur d’un pays.
Quel est au fond l'enjeu de ce scrutin ?
Pour le FPI et pour L. Gbagbo, l’enjeu de ce scrutin est de ramener la Côte d’Ivoire à la paix momentanément perdue par la faute des ennemis de notre nation, de ceux qui ont plongé le pays dans cette crise. Après la longue course aux accords à travers le monde, de Marcoussis, au Togo, Ghana en passant par Prétoria, le président a initié les Accords Politiques de Ouagadou qui nous conduisent en fin aux élections. Il s’agit pour nous de sortir le pays de la pauvreté, de la doter d’un enseignement efficace, de l’eau potable, de l’électricité rurale à grande échelle, des structures économiques rentables dans tous les secteurs d’activités économiques, secteurs primaires, secondaires et tertiaires. Bref ! De redorer le blason et l’image de marque de notre pays sur le plan international. Voilà en quelques mots l’enjeu de ce scrutin.
Si vous avez des pronostics par rapport au second tour, le profil de celui qui peut gagner et dont la victoire ferait du bien à la Côte d’ivoire ? Qui ?
Je ne joue pas, donc je ne fais pas de pronostic. Je réponds à cette question par l’affirmative en faveur de L. Gbagbo. C’est lui qui peut sortir la Côte d’Ivoire des maux dont elle souffre. Les Ivoiriens sont impatients de saluer sa victoire inévitable qui fera un grand bien à la Côte d’Ivoire. C’est Gbagbo qui a ce profil là. Il suffit, pour s’en convaincre de se référer à ses livres – programmes dont je vous ai donné tout à l’heure un bref aperçu.
En pleine crise, la liste des réalisations de Gbagbo et celles qui sont en cours est non exhaustive : le palais des députés à Yamoussoukro, l’électrification de plus de 1000 villages, la construction de l’autoroute du Nord, la création d’un service des Ivoiriens de l’Etranger, la construction du pont de Jacqueville, la réunification du pays et la restauration de l’autorité de l’Etat, l’organisation des élections tant que nous y sommes. Par ailleurs tout est fin prêt pour le démarrage des travaux des 3ème et 4ème ponts d’Abidjan et j’en passe. Au lieu de parler de pronostic, de pari, de probabilité, voici des faits concrets et palpables…
Que diriez-vous à un électeur hésitant pour le convaincre de voter pour votre candidat?
Je lui expliquerai et lui réexpliquerai le fondement des projets et programme du candidat Gbagbo pour la Côte d’Ivoire. Voici d’ailleurs un aperçu de ce programme pour que vous sachiez vous-même son importance pour notre pays et pour la sous - région :
• l’assurance maladies universelles et les soins de santé pour tous ;
• la gratuité de l’enseignement fondamental car 40 % des Ivoiriens sont analphabètes ;
• la lutte contre la Pauvreté car la moitié de la population vit en dessous du seuil de
pauvreté, c’est-à-dire avec moins d’un dollar par jour ;
• continuer la politique de l’électrification qu’il a déjà réalisée à hauteur 890 localités électrifiées depuis qu’il est au pouvoir, en pleine crise. Il entend porter le taux d’électrification à 100 % dans un avenir proche ;
• parachever la réalisation des grands travaux qu’il a également entamés tels que le palais des députés, l’autoroute du nord… dans ce sens, les projets de Laurent Gbagbo s’articulent autour du 3ème et du 4ème pont d’Abidjan, la construction
« du grand Abidjan », du palais de la présidence à Yamoussoukro ;
• l’eau potable et l’électricité pour tous ;
• l’assainissement du niveau de l’économie ivoirienne, du pouvoir d’achat ;
• la promotion du potentiel touristique de la Côte d’Ivoire ;
• hisser la Côte d’Ivoire au rang de pays démocratique et moderne en assurant aux Ivoiriens un statut de citoyens libres et égaux ;
Vous connaissez les nombreux livres publiés par le président Laurent Gbagbo, eh les programmes et projets de Gbagbo sont consignés dans ces livres.
Si votre candidat est élu, allez-vous redéfinir un nouveau partenariat avec Paris?
La Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays de l’AOF sont historiquement liés. Au moment venu, vous verrez que le réchauffement des relations entre Paris et Abidjan sera un simple jeu d’enfants. Il ne s’agit qu’un problème d’incompréhension. La Côte d’Ivoire et la France ne sont pas des va-t-en guerre. Vous verrez. Tout ira vite au moment venu.
La population ivoirienne s’appauvrit, le taux de chômage a été multiplié par deux. Vous qui êtes au pouvoir actuellement, êtes-vous comptable de ce bilan?
Monsieur, vous qui suivez bien l’histoire de la Côte d’Ivoire, souvenez vous, au soir de sa vie, le président Houphouët Boigny a confié à Feu Robert Guei, l’Armée, à M. Ouattara le pouvoir exécutif, la primature et à son dauphin, Henri Konan Bédié le pouvoir législatif, l’Assemblée Nationale. Après sa mort que nous regrettons, les personnalités citées se sont livrées à une querelle féroce, fratricide pour le pouvoir au détriment de l’intérêt national et des principes constitutionnels au moment même où la crise des produits agricoles, café – cacao frappait durement le pays. Sous la gestion de ces héritiers, le taux de croissance économique du pays était de (- 2, 3 %) et la balance commerciale ivoirienne déficitaire. C’est ce combat des héritiers houphouëtistes qui est à l’origine de l’appauvrissement du pays. Tout est parti de là. Souvenez vous, il a fallu, plus tard, en 2000-2001, le gouvernement du premier ministre Affi N’Guessan, FPI pour redresser cette situation chaotique de croissance économique à hauteur de 0,90 % soit 1 %. C’est encore le gouvernement Gbagbo qui a mis au point le budget sécurisé qui a permis au pays de résister à la crise jusqu’à présent. Connaissez vous un pays qui a connu une guerre suivie d’une longue crise et qui n’a jamais cesser de payer ses fonctionnaires comme la Côte d’Ivoire ? Avez-vous un exemple ? Moi pas.
Non monsieur, le gouvernement Gbagbo n’est pas comptable du chômage, du bilan dont vous parlez. Cela est une situation issue de la gestion du parti unique, inique…
Un dernier mot sur la diaspora ivoirienne ?
Voter Laurent Gbagbo aujourd’hui, c’est faire un bon choix pour l’avenir des générations ivoiriennes. C’est aussi donner une chance de réussite aux projets et à la participation de la diaspora au processus de développement de la Côte d’Ivoire car Gbagbo a crée une structure pour faciliter les investissements et l’apport fécondant de la diaspora au pays. Et donc de préparer le retour au pays natal.Parmi les candidats actuels, Gbagbo est le seul à même de doter notre pays des conditions et des structures idoines pour son développement. Il a un programme solide et des idées pour cela. Les Ivoiriens ont confiance en lui et au programme du gouvernement de notre parti, le FPI. Notre candidat est en phase avec les valeurs de vérité et d’abnégation de notre pays. Le peuple lui fait confiance. La diaspora aussi.
www.camer.be
Vous avez procédé le 31 octobre dernier à votre devoir de citoyen en allant voter pour le compte de l'élection présidentielle en Côte d'ivoire. Pouvez-vous vous estimer heureux à l'issu de ce vote ?
Très heureux, euphorique même car je pense que les Ivoiriens du Bénélux ont voté utile. C’est-à-dire pour L. Gbagbo. Je sens mes compatriotes assez enthousiasmes. Je vois certains qui me font notre signe de « V « de la victoire quand ils démarrent leurs voitures pour rentrer chez eux après avoir accompli leur devoir. D’autres me saluent chaleureusement. Il y a des signes comme ça qui ne trompent pas. Je dois souligner que j’ai fais une campagne agressive et musclée. Mes amis et camarades de la Majorité Présidentielle et moi-même, sommes allés chercher les Ivoiriens, les électeurs dans les niches. Les Ivoiriens ont compris à travers nous, le message et le fondement des projets de société du président Gbagbo. Comment ne pas s’estimer heureux dans ces conditions ?
Pourquoi cette élection qui a été tant de fois reportée a-t-elle lieu maintenant ?
Organiser les élections présidentielles dans un pays qui sort à peine d’une guerre atroce et qui traverse une crise aiguë, une situation de ni paix ni guerre n’est pas une sinécure.
Grâce à l’esprit de démocratie, de conciliation et de réconciliation du président Laurent Gbagbo toutes les possibilités de résolution de la crise ivoirienne à coups de dialogue ont été exploitées. Cela va des Accords de Linas-Marcoussis, du Togo, d’Accra, de Prétoria en passant par les Accords Politique de Ouagadou. C’est ce dernier Accord initié par Laurent Gbagbo qui conduit en fin la Côte ‘Ivoire aux élections le 31 octobre 2010.
Outre ce long processus de règlement de Conflit à travers le monde, il y a la mise en place de l’organisation pratique, les opérations concrètes et logistiques des élections, la réunification du pays coupé en deux, la reconstitution des archives des registres nationaux détruits durant la guerre dans les villes et communes, l’enrôlement des électeurs, la confection des cartes d’identité, des cartes d’électeurs pour ne citer que ces opérations là. Pour être bref, ce sont ces différentes situations en interaction qui expliquent les multiples reports. Mais tout cela est derrière nous. Les élections ont eu lieu le 31 octobre. N’est-ce pas l’essentiel ?
3-En tant que le représentant du FPI (Front populaire ivoirien) dans le Benelux, comment envisagez-vous la sortie de crise en Côte d’Ivoire à travers cette élection ?
Comment j’envisage la sortie de crise ? C’est une bonne question ? Eh ben comme tous les Ivoiriens, dans l’espoir que l’élection d’un nouveau président va sortir le pays de la situation de ni paix ni guerre que nous vivons, cela va contribuer, nous l’estimons au retour de la paix durable et donc de la stabilité séculaire de la Côte d’Ivoire. J’envisage cela avec espoir et sérénité.
Le camp présidentiel auquel vous appartenez n’a pas encore aplani ses divergences internes. Ne faut-il pas craindre pour le candidat Gbagbo ?
A moins de préciser de quels types de divergences internes vous parlez, je ne vois personnellement pas de divergence à l’intérieur de mon parti, le FPI ni à l’intérieur de la liste de la majorité présidentielle. Bien au contre nous sommes unis comme une goutte d’eau autour de notre leader. Nous menons les campagnes dans un climat de cohésion totale. Il n’y a pas de divergence quelconque ni de crainte pour notre candidat. Nous sommes sereins.
Comment expliquez-vous le vaste déploiement de la communauté ivoirienne du Benelux autour des bureaux de votes ?
Les Ivoiriens ont soif de retrouver, disais – je, la paix qui caractérise la Côte d’Ivoire dans la Sous- Région Ouest Africaine. Ils ont envie de tourner la page de la guerre et de la longue crise. C’est cette importance de l’enjeu des présentes élections historiques du 31 octobre qui explique la présence massive des électeurs autour des bureaux de vote.
Chacun veut s’exprimer par son vote, par son devoir de citoyen pour régler définitivement la crise ivoirienne à coup de bulletin de vote. Ce sont donc de bons citoyens, ils sont visiblement animés d’esprit de démocratie. Nous sommes fiers de nos compatriotes et surtout de l’esprit de fraternité et de convivialité avec lequel ils devisent tranquillement dans les rangs en attendant, chacun à son tour d’entrer dans le bureau de vote. C’est vraiment beau à voir comme vous pouvez le constater. Cela dénote la grandeur d’un pays.
Quel est au fond l'enjeu de ce scrutin ?
Pour le FPI et pour L. Gbagbo, l’enjeu de ce scrutin est de ramener la Côte d’Ivoire à la paix momentanément perdue par la faute des ennemis de notre nation, de ceux qui ont plongé le pays dans cette crise. Après la longue course aux accords à travers le monde, de Marcoussis, au Togo, Ghana en passant par Prétoria, le président a initié les Accords Politiques de Ouagadou qui nous conduisent en fin aux élections. Il s’agit pour nous de sortir le pays de la pauvreté, de la doter d’un enseignement efficace, de l’eau potable, de l’électricité rurale à grande échelle, des structures économiques rentables dans tous les secteurs d’activités économiques, secteurs primaires, secondaires et tertiaires. Bref ! De redorer le blason et l’image de marque de notre pays sur le plan international. Voilà en quelques mots l’enjeu de ce scrutin.
Si vous avez des pronostics par rapport au second tour, le profil de celui qui peut gagner et dont la victoire ferait du bien à la Côte d’ivoire ? Qui ?
Je ne joue pas, donc je ne fais pas de pronostic. Je réponds à cette question par l’affirmative en faveur de L. Gbagbo. C’est lui qui peut sortir la Côte d’Ivoire des maux dont elle souffre. Les Ivoiriens sont impatients de saluer sa victoire inévitable qui fera un grand bien à la Côte d’Ivoire. C’est Gbagbo qui a ce profil là. Il suffit, pour s’en convaincre de se référer à ses livres – programmes dont je vous ai donné tout à l’heure un bref aperçu.
En pleine crise, la liste des réalisations de Gbagbo et celles qui sont en cours est non exhaustive : le palais des députés à Yamoussoukro, l’électrification de plus de 1000 villages, la construction de l’autoroute du Nord, la création d’un service des Ivoiriens de l’Etranger, la construction du pont de Jacqueville, la réunification du pays et la restauration de l’autorité de l’Etat, l’organisation des élections tant que nous y sommes. Par ailleurs tout est fin prêt pour le démarrage des travaux des 3ème et 4ème ponts d’Abidjan et j’en passe. Au lieu de parler de pronostic, de pari, de probabilité, voici des faits concrets et palpables…
Que diriez-vous à un électeur hésitant pour le convaincre de voter pour votre candidat?
Je lui expliquerai et lui réexpliquerai le fondement des projets et programme du candidat Gbagbo pour la Côte d’Ivoire. Voici d’ailleurs un aperçu de ce programme pour que vous sachiez vous-même son importance pour notre pays et pour la sous - région :
• l’assurance maladies universelles et les soins de santé pour tous ;
• la gratuité de l’enseignement fondamental car 40 % des Ivoiriens sont analphabètes ;
• la lutte contre la Pauvreté car la moitié de la population vit en dessous du seuil de
pauvreté, c’est-à-dire avec moins d’un dollar par jour ;
• continuer la politique de l’électrification qu’il a déjà réalisée à hauteur 890 localités électrifiées depuis qu’il est au pouvoir, en pleine crise. Il entend porter le taux d’électrification à 100 % dans un avenir proche ;
• parachever la réalisation des grands travaux qu’il a également entamés tels que le palais des députés, l’autoroute du nord… dans ce sens, les projets de Laurent Gbagbo s’articulent autour du 3ème et du 4ème pont d’Abidjan, la construction
« du grand Abidjan », du palais de la présidence à Yamoussoukro ;
• l’eau potable et l’électricité pour tous ;
• l’assainissement du niveau de l’économie ivoirienne, du pouvoir d’achat ;
• la promotion du potentiel touristique de la Côte d’Ivoire ;
• hisser la Côte d’Ivoire au rang de pays démocratique et moderne en assurant aux Ivoiriens un statut de citoyens libres et égaux ;
Vous connaissez les nombreux livres publiés par le président Laurent Gbagbo, eh les programmes et projets de Gbagbo sont consignés dans ces livres.
Si votre candidat est élu, allez-vous redéfinir un nouveau partenariat avec Paris?
La Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays de l’AOF sont historiquement liés. Au moment venu, vous verrez que le réchauffement des relations entre Paris et Abidjan sera un simple jeu d’enfants. Il ne s’agit qu’un problème d’incompréhension. La Côte d’Ivoire et la France ne sont pas des va-t-en guerre. Vous verrez. Tout ira vite au moment venu.
La population ivoirienne s’appauvrit, le taux de chômage a été multiplié par deux. Vous qui êtes au pouvoir actuellement, êtes-vous comptable de ce bilan?
Monsieur, vous qui suivez bien l’histoire de la Côte d’Ivoire, souvenez vous, au soir de sa vie, le président Houphouët Boigny a confié à Feu Robert Guei, l’Armée, à M. Ouattara le pouvoir exécutif, la primature et à son dauphin, Henri Konan Bédié le pouvoir législatif, l’Assemblée Nationale. Après sa mort que nous regrettons, les personnalités citées se sont livrées à une querelle féroce, fratricide pour le pouvoir au détriment de l’intérêt national et des principes constitutionnels au moment même où la crise des produits agricoles, café – cacao frappait durement le pays. Sous la gestion de ces héritiers, le taux de croissance économique du pays était de (- 2, 3 %) et la balance commerciale ivoirienne déficitaire. C’est ce combat des héritiers houphouëtistes qui est à l’origine de l’appauvrissement du pays. Tout est parti de là. Souvenez vous, il a fallu, plus tard, en 2000-2001, le gouvernement du premier ministre Affi N’Guessan, FPI pour redresser cette situation chaotique de croissance économique à hauteur de 0,90 % soit 1 %. C’est encore le gouvernement Gbagbo qui a mis au point le budget sécurisé qui a permis au pays de résister à la crise jusqu’à présent. Connaissez vous un pays qui a connu une guerre suivie d’une longue crise et qui n’a jamais cesser de payer ses fonctionnaires comme la Côte d’Ivoire ? Avez-vous un exemple ? Moi pas.
Non monsieur, le gouvernement Gbagbo n’est pas comptable du chômage, du bilan dont vous parlez. Cela est une situation issue de la gestion du parti unique, inique…
Un dernier mot sur la diaspora ivoirienne ?
Voter Laurent Gbagbo aujourd’hui, c’est faire un bon choix pour l’avenir des générations ivoiriennes. C’est aussi donner une chance de réussite aux projets et à la participation de la diaspora au processus de développement de la Côte d’Ivoire car Gbagbo a crée une structure pour faciliter les investissements et l’apport fécondant de la diaspora au pays. Et donc de préparer le retour au pays natal.Parmi les candidats actuels, Gbagbo est le seul à même de doter notre pays des conditions et des structures idoines pour son développement. Il a un programme solide et des idées pour cela. Les Ivoiriens ont confiance en lui et au programme du gouvernement de notre parti, le FPI. Notre candidat est en phase avec les valeurs de vérité et d’abnégation de notre pays. Le peuple lui fait confiance. La diaspora aussi.
www.camer.be