De nombreuses similitudes entre les musiques traditionnelles africaine et japonaise. C’est la remarque qu’a opéré l’ouïe du public qui a effectué le déplacement, samedi, pour le concert du groupe folklorique japonais, Minyo, à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), à Cocody. Le groupe a donné un concert live ‘’pour la paix et l’avenir’’ dans le cadre du festival de musique japonaise. Des sons du Wadaiko (tambour japonais), aux percussions de flûte en bois et de la guitare traditionnelle à trois cordes, l’on a reconnu des sonorités africaines sorties du djembé, du balafon, de la flûte du Fouta Djalon et surtout de la kora ou de la guitare à trois cordes des Tamasheks des régions sahéliennes. Surpris de la chaleur de l’accueil qui leur a été réservé, les cinq membres du groupe (Tsubaki, Nemoto, TSukuda, Tagawa et Yamada) qui ont effectué le déplacement, ont tout de suite retrouvé leur habilité. En effet, malgré le temps resté couvert toute la journée en laissant tomber une forte pluie, les Abidjanais sont sortis nombreux. A cela, s’ajoute la reprise en chœur des chansons qu’ils venaient de découvrir. Chose qui a touché la sensibilité des musiciens nippons. Très heureux, l’ambassadeur du Japon, Okamura Yoshifumi, a rappelé que ce spectacle a eu pour objectif de célébrer la paix retrouvée entre les fils et filles de la Côte d’Ivoire. « Personne au sein de la communauté internationale ne croyait à l’organisation d’une élection sans violence en cette période, en Côte d’Ivoire », a-t-il révélé. Avant de répondre : « moi, j’y croyais ». C’est pourquoi, pense-t-il, c’est lui le grand vainqueur de ce premier tour de l’élection présidentielle. Le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, Y.J. Choi, invité spécial, a salué l’engagement de la nation du soleil levant dans l’organisation de cette élection et a dit avoir foi en l’avenir de la Côte d’Ivoire.
Sanou A.
Sanou A.