La bataille coalition contre coalition, RHDP contre LMP, va bientôt livrer son verdict. Les Ivoiriens ont à choisir entre le bien et le mal absolu. Entre la liberté et le libertinage. Entre l'ordre et l'anarchie. Entre la prospérité et la misère.
Le scrutin tant attendu a livré ses résultats. Péniblement, à coups d'intoxication, de tricherie et de manipulation, le président sortant s'est maintenu pour un "deuxième tour de vérité". Les militants du PDCI stupéfaits et abattus ne doivent pas céder au désarroi et au choix du pire en se désintéressant de ce deuxième tour parce qu'il est évident que leur requête n'aboutira pas. Dans le meilleur des cas, on risque de leur créer un autre problème en déclassant leur allié pour semer la zizanie au sein du RHDP dont le choix est la seule voie de salut pour les Ivoiriens et pour la Côte d'Ivoire. Le FPI et son dernier avatar LMP, confrérie de boutefeux et d'homme sans foi ni loi, a mis en marche sa machine infernale pour attiser la haine et la division, seuls moyens pour arriver à ses fins, c'est-à-dire confisquer le pouvoir. Le choix est simple. Les populations qui se sont mobilisées au premier tour appelaient au changement. Elles ont maintenant la possibilité de sanctionner ceux qui sont à l' origine de leur malheur. Le désir de changement, qu'elles portent avec tant de détermination et de dignité, va maintenant se concrétiser dans un vote massif au profit de la seule alternative crédible incarnée par le candidat du RHDP, le Dr Alassane Dramane Ouattara. On peut le dire, la providence a décidé que ce soit lui qui porte le flambeau du grand parti houphouetiste appelé de tous leurs vœux par tous ceux qui se réclament de la philosophie politique de Félix Houphouët Boigny, l'eternel Père de la nation ivoirienne. Cette étape décisive de la campagne présidentielle doit se dérouler dans un climat apaisé de sérénité et de fraternité, programme contre programme. En fait, il s'agit plus que de cela. C'est une question de choix de société. C'est le choix entre une société de mérite, de travail qui, seul, donne la dignité et la vraie indépendance. Et l'option des rentiers qui confisquent les richesses nationales et accaparent le fruit du travail de ceux qui œuvrent au quotidien pour leurs familles et la Côte d'Ivoire. De ce point de vue, il faut d'ores et déjà déplorer les tentatives d'intimidation, les menaces et les invectives proférées par le clan présidentiel, pris d'une peur panique devant la perspective d'un échec annoncé.
Gbagbo, un président presque sorti
Le président presque sorti de LMP, bande de prédateurs irresponsables et insouciants, utilisera tous les moyens les plus déloyaux pour entraver la marche victorieuse du Rhdp. Disons, pour évacuer toutes les vilenies, les mensonges colportés contre le candidat du Rhdp dans le cadre d'un complot ourdi par de pseudo-socialistes en rupture de ban avec l'éthique et la morale, que tout ce qui est exagéré est insignifiant. La coalition du Rhdp n'est pas une alliance de circonstance. Elle scelle les retrouvailles familiales des enfants d'un même père. Le virus de la division introduit avec un opportunisme détestable par le malin a vécu. Plus rien n'oppose désormais les deux frères réconciliés et déterminés à marcher la main dans la main pour le triomphe des idéaux qu'ils ont hérités de leur père. En effet, le seul et véritable héritage laissé par Félix Houphouët Boigny, ce n'est pas le pouvoir ni les richesses matérielles, c'est une idée de la Côte d'Ivoire, terre de l'espérance, pays de la vraie fraternité. Dans ce deuxième tour, qui doit se jouer sur les programmes et sur l'équation personnelle des deux candidats en présence, le Rhdp part avec une très grande longueur d'avance. Le Rhdp est un groupe homogène compact et soudé. Il est assis sur une longue tradition d'alliance. Félix Houphouët Boigny du centre désigné par ses aînés du sud, les sages du syndicat agricole africain, Georges Kassy, Gabriel Dadié, Fulgence Brou et Joseph Anoma notamment, a établi une alliance indestructible avec le patriarche Gon Coulibaly du nord, allié des Dan de l'ouest . C'est sur ce triangle qu'ont reposé les 40 années de paix, de stabilité, de prospérité, caractéristique de la Côte d'Ivoire de Félix Houphouët Boigny, celle que tout le monde recherche. Il convient par conséquent d'évacuer tous les vilains sentiments véhiculés par le candidat du FPI et ses affidés. Dire par exemple que Bédié a traité Alassane Ouattara d'étranger est un slogan éculé plein de ressentiment de mauvaise foi et de méchancetés inutiles. L'apôtre Pierre, dans une des colonnes essentielles du christianisme établi par Jésus comme chef de l'Eglise universelle, n'a-t-il pas renié trois fois son maître ? A tout péché miséricorde. Le mur des incompréhensions est tombé, la famille est à nouveau fortement réunie. Henri Konan Bédié et son cadet Alassane Ouattara n'ont cure des ressentiments des pêcheurs impénitents en eau trouble. Ils regardent dorénavant résolument vers l'avenir en tirant les leçons du passé. C'est cela un homme, un vrai. On peut trébucher mais l'essentiel, c'est de rester solidement debout. Entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, il ne peut pas y avoir de photo finish à l'arrivée. Alassane Ouattara est un homme honnête, organisé, méthodique, compétent qui a eu une carrière au plan international bien remplie et qui a montré tout son attachement en servant loyalement Félix Houphouët- Boigny. Il a su se relever face à toutes les adversités pris dans le jeu obscur des ambitions inavouables du terrain politique. Vilipendé, agressé, il est resté le même homme de bon sens courtois, affable, plein d'énergie positive et toujours prêt pour le service de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens. Son amour pour ses frères ivoiriens et pour son pays n'a jamais été démenti, malgré toutes les vicissitudes de la vie politique. Aucun des hommes politiques actuels n'a autant souffert dans sa chair et dans son âme pour son idéal de paix et de fraternité. Alassane Ouattara, homme de parole, fera tout ce qu'il a dit et promis pour la Cote d'Ivoire, il fera tout pour que l'honneur bafoué de son aîné Henri Konan Bédié soit sauf, afin que le nom de Félix Houphouët Boigny brille toujours pour une Côte d'Ivoire rétablie dans son rang et son leadership au service de la sous région et de l'Afrique. Expert en économie, il connait les arcanes de la haute finance internationale, il saura préserver la Côte d'Ivoire des accidents mortels qui ont fait chuter bien des pays mieux pourvus sur le continent.
Le Fpi a apporté les déchets toxiques en Côte d'Ivoire
En face de ce haut cadre aux qualités reconnues se trouve un chef de bande dont un bon nombre est interné à la MACA pour détournement massif dans la filière café-cacao. Un homme dont les partisans les plus proches n'ont pas hésité à importer des déchets toxiques pour une poignée de CFA. La fébrilité du pouvoir finissant de Laurent Gbagbo augure des lendemains très sombres. Dans la crise factice qu'il a créée avec le Sénégal, il démontre qu'il agit toujours avant de réfléchir. Un tel homme ne saurait gouverner ce pays. A ce propos, il faut rappeler au FPI que Laurent Gbagbo était constamment reçu chez Blaise Compaoré alors qu'il était opposant d'Houphouët-Boigny sans que celui-ci ne crie au complot. Pis il était au Gabon lors du coup d'Etat de décembre 99, d'où il est rentré par l'avion personnel d'Omar Bongo. Qu'Alcide Djédjé nous dise : le président gabonais était-il membre de l'internationale socialiste ? Et puis Wade ne s'est pas caché de sa sympathie pour le RDA de Félix Houphouët-Boigny. Il l'a dit lors de sa dernière visite en Côte d'Ivoire, en s'affichant clairement Houphouétiste. Sans compter que Laurent Gbagbo, le plus grand commun diviseur des familles, des peuples et de la sous région, ne s'est pas empêché d'apporter un soutien à la rébellion casamançaise parce qu'il soupçonnait Wade de soutenir Guillaume Soro. La vérité sur cette tempête dans un verre d'eau, c'est que Laurent Gbagbo a sollicité vainement l'aide de Wade en demandant qu'il intercède auprès de Ouattara pour lui faciliter son maintien au pouvoir contre une promesse de le laisser prendre le pouvoir après lui. Mais qui peut croire à cette promesse d'ivrogne d'un homme qui n'a jamais tenu parole et qui ne prospère que dans la division ? N'ayant pas de programme à part un catalogue de vagues promesses, il n'a que l'injure et la calomnie comme argument avec en bandoulière un chauvinisme ombrageux et délétère. Dans un monde en pleine mutation, marquée par l'interdépendance et la complémentarité, il faut savoir utiliser avec intelligence tous les acquis et le potentiel de la nation qui se résume en un seul point, la ressource humaine en qualité et en quantité. Or, lui s'attache à détruire de façon acharnée et méticuleuse l'école sans oublier toutes les capacités qu'il conduit à la casse à cause d'une absence de programme et de vision. Avec lui, la norme, c'est la médiocrité. Pour vous en convaincre, vous n'avez qu'à écouter la radio Côte d'Ivoire ou regarder la télé ivoirienne. Dans ces deux medias, il n'y a que des journalistes ou animateurs qui n'avaient pas droit à l'antenne au moment où nous faisions nos armes. Des gens sans niveau qui plastronnent et intoxiquent les jeunes ne leur faisant croire qu'on ne peut pas faire mieux que ça. La peur panique qui s'est emparée du clan présidentiel, pousse les membres de ce ramassis de prédateurs à organiser des pogroms contre les allogènes PDCI dans les zones forestières. C'est à la limite un véritable génocide qui se prépare. La communauté internationale qui préfère toujours agir en pompier doit anticiper pour éviter l'irréparable. Dans la plus pure tradition stalinienne, le pouvoir finissant a commencé à instrumentaliser la peur des communautés étrangères. C'est ainsi qu'ils ont suscité une condamnation du président Wade par une prétendue communauté sénégalaise en Côte d'Ivoire. Incapable de déterminer des priorités et d'apporter un changement qualitatif à la gouvernance nationale, il se complait dans des programmes populistes et faciles du genre, ''donnez-moi le pouvoir pour que je vous le redonne'' ou ''donnez-moi vos voix pour des emplois''. Résultat : c'est 10 ans de misère et de chaos. Il faut vite tourner la page en entonnant pour la Côte d'Ivoire le cantique pour la renaissance : finis les jours de douleurs et de souffrances, reprenons la marche vers la prospérité avec le RHDP.
Guy Pierre Nouama
Le scrutin tant attendu a livré ses résultats. Péniblement, à coups d'intoxication, de tricherie et de manipulation, le président sortant s'est maintenu pour un "deuxième tour de vérité". Les militants du PDCI stupéfaits et abattus ne doivent pas céder au désarroi et au choix du pire en se désintéressant de ce deuxième tour parce qu'il est évident que leur requête n'aboutira pas. Dans le meilleur des cas, on risque de leur créer un autre problème en déclassant leur allié pour semer la zizanie au sein du RHDP dont le choix est la seule voie de salut pour les Ivoiriens et pour la Côte d'Ivoire. Le FPI et son dernier avatar LMP, confrérie de boutefeux et d'homme sans foi ni loi, a mis en marche sa machine infernale pour attiser la haine et la division, seuls moyens pour arriver à ses fins, c'est-à-dire confisquer le pouvoir. Le choix est simple. Les populations qui se sont mobilisées au premier tour appelaient au changement. Elles ont maintenant la possibilité de sanctionner ceux qui sont à l' origine de leur malheur. Le désir de changement, qu'elles portent avec tant de détermination et de dignité, va maintenant se concrétiser dans un vote massif au profit de la seule alternative crédible incarnée par le candidat du RHDP, le Dr Alassane Dramane Ouattara. On peut le dire, la providence a décidé que ce soit lui qui porte le flambeau du grand parti houphouetiste appelé de tous leurs vœux par tous ceux qui se réclament de la philosophie politique de Félix Houphouët Boigny, l'eternel Père de la nation ivoirienne. Cette étape décisive de la campagne présidentielle doit se dérouler dans un climat apaisé de sérénité et de fraternité, programme contre programme. En fait, il s'agit plus que de cela. C'est une question de choix de société. C'est le choix entre une société de mérite, de travail qui, seul, donne la dignité et la vraie indépendance. Et l'option des rentiers qui confisquent les richesses nationales et accaparent le fruit du travail de ceux qui œuvrent au quotidien pour leurs familles et la Côte d'Ivoire. De ce point de vue, il faut d'ores et déjà déplorer les tentatives d'intimidation, les menaces et les invectives proférées par le clan présidentiel, pris d'une peur panique devant la perspective d'un échec annoncé.
Gbagbo, un président presque sorti
Le président presque sorti de LMP, bande de prédateurs irresponsables et insouciants, utilisera tous les moyens les plus déloyaux pour entraver la marche victorieuse du Rhdp. Disons, pour évacuer toutes les vilenies, les mensonges colportés contre le candidat du Rhdp dans le cadre d'un complot ourdi par de pseudo-socialistes en rupture de ban avec l'éthique et la morale, que tout ce qui est exagéré est insignifiant. La coalition du Rhdp n'est pas une alliance de circonstance. Elle scelle les retrouvailles familiales des enfants d'un même père. Le virus de la division introduit avec un opportunisme détestable par le malin a vécu. Plus rien n'oppose désormais les deux frères réconciliés et déterminés à marcher la main dans la main pour le triomphe des idéaux qu'ils ont hérités de leur père. En effet, le seul et véritable héritage laissé par Félix Houphouët Boigny, ce n'est pas le pouvoir ni les richesses matérielles, c'est une idée de la Côte d'Ivoire, terre de l'espérance, pays de la vraie fraternité. Dans ce deuxième tour, qui doit se jouer sur les programmes et sur l'équation personnelle des deux candidats en présence, le Rhdp part avec une très grande longueur d'avance. Le Rhdp est un groupe homogène compact et soudé. Il est assis sur une longue tradition d'alliance. Félix Houphouët Boigny du centre désigné par ses aînés du sud, les sages du syndicat agricole africain, Georges Kassy, Gabriel Dadié, Fulgence Brou et Joseph Anoma notamment, a établi une alliance indestructible avec le patriarche Gon Coulibaly du nord, allié des Dan de l'ouest . C'est sur ce triangle qu'ont reposé les 40 années de paix, de stabilité, de prospérité, caractéristique de la Côte d'Ivoire de Félix Houphouët Boigny, celle que tout le monde recherche. Il convient par conséquent d'évacuer tous les vilains sentiments véhiculés par le candidat du FPI et ses affidés. Dire par exemple que Bédié a traité Alassane Ouattara d'étranger est un slogan éculé plein de ressentiment de mauvaise foi et de méchancetés inutiles. L'apôtre Pierre, dans une des colonnes essentielles du christianisme établi par Jésus comme chef de l'Eglise universelle, n'a-t-il pas renié trois fois son maître ? A tout péché miséricorde. Le mur des incompréhensions est tombé, la famille est à nouveau fortement réunie. Henri Konan Bédié et son cadet Alassane Ouattara n'ont cure des ressentiments des pêcheurs impénitents en eau trouble. Ils regardent dorénavant résolument vers l'avenir en tirant les leçons du passé. C'est cela un homme, un vrai. On peut trébucher mais l'essentiel, c'est de rester solidement debout. Entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, il ne peut pas y avoir de photo finish à l'arrivée. Alassane Ouattara est un homme honnête, organisé, méthodique, compétent qui a eu une carrière au plan international bien remplie et qui a montré tout son attachement en servant loyalement Félix Houphouët- Boigny. Il a su se relever face à toutes les adversités pris dans le jeu obscur des ambitions inavouables du terrain politique. Vilipendé, agressé, il est resté le même homme de bon sens courtois, affable, plein d'énergie positive et toujours prêt pour le service de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens. Son amour pour ses frères ivoiriens et pour son pays n'a jamais été démenti, malgré toutes les vicissitudes de la vie politique. Aucun des hommes politiques actuels n'a autant souffert dans sa chair et dans son âme pour son idéal de paix et de fraternité. Alassane Ouattara, homme de parole, fera tout ce qu'il a dit et promis pour la Cote d'Ivoire, il fera tout pour que l'honneur bafoué de son aîné Henri Konan Bédié soit sauf, afin que le nom de Félix Houphouët Boigny brille toujours pour une Côte d'Ivoire rétablie dans son rang et son leadership au service de la sous région et de l'Afrique. Expert en économie, il connait les arcanes de la haute finance internationale, il saura préserver la Côte d'Ivoire des accidents mortels qui ont fait chuter bien des pays mieux pourvus sur le continent.
Le Fpi a apporté les déchets toxiques en Côte d'Ivoire
En face de ce haut cadre aux qualités reconnues se trouve un chef de bande dont un bon nombre est interné à la MACA pour détournement massif dans la filière café-cacao. Un homme dont les partisans les plus proches n'ont pas hésité à importer des déchets toxiques pour une poignée de CFA. La fébrilité du pouvoir finissant de Laurent Gbagbo augure des lendemains très sombres. Dans la crise factice qu'il a créée avec le Sénégal, il démontre qu'il agit toujours avant de réfléchir. Un tel homme ne saurait gouverner ce pays. A ce propos, il faut rappeler au FPI que Laurent Gbagbo était constamment reçu chez Blaise Compaoré alors qu'il était opposant d'Houphouët-Boigny sans que celui-ci ne crie au complot. Pis il était au Gabon lors du coup d'Etat de décembre 99, d'où il est rentré par l'avion personnel d'Omar Bongo. Qu'Alcide Djédjé nous dise : le président gabonais était-il membre de l'internationale socialiste ? Et puis Wade ne s'est pas caché de sa sympathie pour le RDA de Félix Houphouët-Boigny. Il l'a dit lors de sa dernière visite en Côte d'Ivoire, en s'affichant clairement Houphouétiste. Sans compter que Laurent Gbagbo, le plus grand commun diviseur des familles, des peuples et de la sous région, ne s'est pas empêché d'apporter un soutien à la rébellion casamançaise parce qu'il soupçonnait Wade de soutenir Guillaume Soro. La vérité sur cette tempête dans un verre d'eau, c'est que Laurent Gbagbo a sollicité vainement l'aide de Wade en demandant qu'il intercède auprès de Ouattara pour lui faciliter son maintien au pouvoir contre une promesse de le laisser prendre le pouvoir après lui. Mais qui peut croire à cette promesse d'ivrogne d'un homme qui n'a jamais tenu parole et qui ne prospère que dans la division ? N'ayant pas de programme à part un catalogue de vagues promesses, il n'a que l'injure et la calomnie comme argument avec en bandoulière un chauvinisme ombrageux et délétère. Dans un monde en pleine mutation, marquée par l'interdépendance et la complémentarité, il faut savoir utiliser avec intelligence tous les acquis et le potentiel de la nation qui se résume en un seul point, la ressource humaine en qualité et en quantité. Or, lui s'attache à détruire de façon acharnée et méticuleuse l'école sans oublier toutes les capacités qu'il conduit à la casse à cause d'une absence de programme et de vision. Avec lui, la norme, c'est la médiocrité. Pour vous en convaincre, vous n'avez qu'à écouter la radio Côte d'Ivoire ou regarder la télé ivoirienne. Dans ces deux medias, il n'y a que des journalistes ou animateurs qui n'avaient pas droit à l'antenne au moment où nous faisions nos armes. Des gens sans niveau qui plastronnent et intoxiquent les jeunes ne leur faisant croire qu'on ne peut pas faire mieux que ça. La peur panique qui s'est emparée du clan présidentiel, pousse les membres de ce ramassis de prédateurs à organiser des pogroms contre les allogènes PDCI dans les zones forestières. C'est à la limite un véritable génocide qui se prépare. La communauté internationale qui préfère toujours agir en pompier doit anticiper pour éviter l'irréparable. Dans la plus pure tradition stalinienne, le pouvoir finissant a commencé à instrumentaliser la peur des communautés étrangères. C'est ainsi qu'ils ont suscité une condamnation du président Wade par une prétendue communauté sénégalaise en Côte d'Ivoire. Incapable de déterminer des priorités et d'apporter un changement qualitatif à la gouvernance nationale, il se complait dans des programmes populistes et faciles du genre, ''donnez-moi le pouvoir pour que je vous le redonne'' ou ''donnez-moi vos voix pour des emplois''. Résultat : c'est 10 ans de misère et de chaos. Il faut vite tourner la page en entonnant pour la Côte d'Ivoire le cantique pour la renaissance : finis les jours de douleurs et de souffrances, reprenons la marche vers la prospérité avec le RHDP.
Guy Pierre Nouama