Le camp de l`ex-Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara a dénoncé samedi une "tentative de diversion" du président Laurent Gbagbo, après la crise ouverte entre Abidjan et Dakar à la suite d`une rencontre entre M. Ouattara et le chef de l`Etat sénégalais Abdoulaye Wade.
"L`argument d`+ingérence+ brandi par Laurent Gbagbo est une vaine tentative de diversion après cette sanction que vient de lui infliger le peuple ivoirien à l`issue du premier tour du scrutin présidentiel (le 31 octobre), le mettant en ballottage défavorable" pour le second tour prévu le 28 novembre face à M. Ouattara, a affirmé devant la presse Anne Ouloto, porte-parole de l`opposant.
La présidence ivoirienne a accusé vendredi le Sénégal de "conspiration" et rappelé son ambassadeur à Dakar, après que le président Wade a reçu jeudi M. Ouattara. Dakar a repoussé une accusation "très grave".
Fustigeant une "réaction injuste et inopportune", Mme Ouloto a souligné que M. Ouattara "ne saurait attendre une quelconque autorisation de Laurent Gbagbo pour solliciter les conseils des partis politiques membres de l`Internationale libérale" comme le Rassemblement des républicains (RDR) qu`il dirige.
C`est "au titre" de vice-président de cette Internationale actuellement dirigée par M. Wade que le candidat est allé à Dakar "recueillir les conseils de son aîné", a-t-elle assuré.
M. Gbagbo, dont le Front populaire ivoirien (FPI) appartient à l`Internationale socialiste, "a bénéficié de l`appui de certains partis socialistes d`Europe et d`Afrique sans que jamais cela n`émeuve" M. Ouattara, a-t-elle poursuivi.
Cette réaction "est de nature à ternir l`image de la Côte d`Ivoire déjà trop affaiblie par ses incohérences et insuffisances diplomatiques", a jugé Mme Ouloto, appelant le FPI à "la retenue".
Alassane Ouattara, qui au premier tour a recueilli 32,1% des voix, derrière M. Gbagbo (38,3%), était accompagné à Dakar de Me Jeannot Ahoussou, haut dirigeant du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique), selon le PDCI. M. Bédié, candidat de ce parti, est arrivé troisième (25,2%).
"L`argument d`+ingérence+ brandi par Laurent Gbagbo est une vaine tentative de diversion après cette sanction que vient de lui infliger le peuple ivoirien à l`issue du premier tour du scrutin présidentiel (le 31 octobre), le mettant en ballottage défavorable" pour le second tour prévu le 28 novembre face à M. Ouattara, a affirmé devant la presse Anne Ouloto, porte-parole de l`opposant.
La présidence ivoirienne a accusé vendredi le Sénégal de "conspiration" et rappelé son ambassadeur à Dakar, après que le président Wade a reçu jeudi M. Ouattara. Dakar a repoussé une accusation "très grave".
Fustigeant une "réaction injuste et inopportune", Mme Ouloto a souligné que M. Ouattara "ne saurait attendre une quelconque autorisation de Laurent Gbagbo pour solliciter les conseils des partis politiques membres de l`Internationale libérale" comme le Rassemblement des républicains (RDR) qu`il dirige.
C`est "au titre" de vice-président de cette Internationale actuellement dirigée par M. Wade que le candidat est allé à Dakar "recueillir les conseils de son aîné", a-t-elle assuré.
M. Gbagbo, dont le Front populaire ivoirien (FPI) appartient à l`Internationale socialiste, "a bénéficié de l`appui de certains partis socialistes d`Europe et d`Afrique sans que jamais cela n`émeuve" M. Ouattara, a-t-elle poursuivi.
Cette réaction "est de nature à ternir l`image de la Côte d`Ivoire déjà trop affaiblie par ses incohérences et insuffisances diplomatiques", a jugé Mme Ouloto, appelant le FPI à "la retenue".
Alassane Ouattara, qui au premier tour a recueilli 32,1% des voix, derrière M. Gbagbo (38,3%), était accompagné à Dakar de Me Jeannot Ahoussou, haut dirigeant du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique), selon le PDCI. M. Bédié, candidat de ce parti, est arrivé troisième (25,2%).
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