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Politique Publié le jeudi 11 novembre 2010 | Le Patriote

Albert Mabri Toikeusse, président de l’Udpci - “Il s’agit de défendre les valeurs de l’houphouëtisme

© Le Patriote Par Cecom RDR
2è tour de la présidentielle: Alassane Ouattara investi candidat du RHDP
Mercredi 10 novembre 2010. Abidjan. Photo: le président de l`UDPCI, Mabri Toikeusse, lors de son intervention
«… Après cette intervention du président Anaky Kobenan, que me reste-il à ajouter ? Il a tout dit, je voulais simplement faire quelques petits rajouts et précisions en commençant par rappeler des dates importantes dans la marche de notre rassemblement. Le 18 mai 2005 à Paris, sur l’initiative du président Henri Konan Bédié soutenu par son jeune frère Alassane Dramane Ouattara, nous nous sommes retrouvés. Nous nous sommes retrouvés face à ce qui se plantait déjà comme décors en Côte d’Ivoire. Nous enregistrions en ce moment déjà la détresse des populations ivoiriennes. Le doute saisissait tous nos concitoyens face à leur capacité à maintenir la Côte d’Ivoire débout, quant à leur capacité à préserver leur dignité parce que bien de familles commençaient à ne plus s’alimenter convenablement. Bien de pères de familles ne parvenaient plus à scolariser leurs enfants. Les paysans qui voyaient le prix du café et du cacao grimper sur le marché international ne comprenaient plus pourquoi, ils ne parvenaient plus à payer des pagnes pour leurs femmes et pourquoi se soigner était devenu difficile. Les entreprises fermaient ou délocalisaient. Ceux qui avaient de petites idées parmi les jeunes, n’avaient aucune opportunité pour pouvoir s’installer et avoir leur autonomie. Toutes les valeurs qui ont fondé la Côte d’Ivoire, nous abandonnaient. C’est face à cette situation que le Rhdp est né à Paris et on ne lui donnait pas longue vie. On disait alliance contre nature, ça ne va pas durer un an, de toute façon, ils se détestent, mais nous avons fait du chemin et nous sommes là ce matin avec plusieurs dates importantes que le président Anaky a rappelé sur lesquelles je voudrais insister. Le combat de février dernier de dire non à ce qui se préparait déjà dans le cadre des élections. Évidemment, nous n’avons pas pu maitriser puisqu’on parle de fraude avéré. Nous avons aussi des dates importantes de mai et de juillet où la décision a été prise d’élaborer un programme de gouvernement, mais d’aller à l’unification de nos partis. Et puis, il y a eu octobre dernier, à Yamoussoukro ou nous avons tous adopté et signé le document qui résumait le programme commun de gouvernement qui venait d’être élaboré, étant entendu que le projet des statuts du parti unifiés sont déjà faits. Et puis aujourd’hui, nous sommes là, début novembre 2010, pour que ce que bien de gens ne pensaient pas, ce qu’ils n’avaient jamais vu dans leurs rêves, ce dont ils doutaient se réalisent, c`est-à-dire la grande famille houphouétiste qui dans le cadre du Rhdp se réunit pour investir son candidat à l’élection présidentielle, dans le cadre du deuxième tour. Ce sont des dates importantes, c’est notre parcours, c’est le bilan du Rhdp. c’est un bilan dont nous devons être fiers, c’est un bilan qui donne espoir à l’ensemble de nos militants mais à tous les Ivoiriens, à toutes les Ivoiriennes qui attendent le moment de leur délivrance. Je voudrais dire que ce qui a fondé la création du Rhdp en mai 2005 se vit encore et s’est aggravé. Aujourd’hui, ce sont des valeurs de démocratie que nous n’observons plus. C’est l’insécurité qui s’affirme tous les jours, c’est l’école qui a été sabotée totalement. y compris avec l’avis de Laurent Gbagbo, qui sait ce qu’il a fait de notre université, qui n’est plus un lieu d’étude de nos enfants mais un cadre ou l’on apprend la violence ou on apprend d’autres métiers que les métiers qui nous permettent de nous insérer dans la vie. Nous sommes donc face à une situation ou les infrastructures n’existent pratiquement plus. Qu’il s’agisse de route ou de bâtiments qui sont d’ailleurs vendus à l’étranger ou qu’il s’agisse des questions d’électricité et d’eau. C’est pour cela que nous sommes allés à cette élection présidentielle pour ramener la Côte d’Ivoire sur le chemin qui est le sien, c`est-à-dire le chemin du progrès, le chemin du bonheur pour tous les Ivoiriens, le chemin du développement partagé. Il a fallu se battre pour en arriver là. Nous avons pris acte tout à l’heure des résultats de cette élection présidentielle. Je voudrais vous saluer tous et saluer votre courage et votre engagement. Si nous y sommes arrivés, si le Rhdp a fait plus de 60% des suffrages, c’est bien parce qu’il y avait des jeunes et des femmes, mais il y avait aussi des gens d’expérience, des sages qui étaient engagés derrière chacun des candidats mais dans la solidarité dans toutes les circonscriptions. Je voudrais rendre hommage à tous ces militants de base, à tous ces jeunes qui veulent retrouver espoir avec l’avènement du Rhdp au pouvoir. Je voudrais saluer tous les efforts que vous avez faits et vous dire d’être fiers de vous-mêmes, d’être fiers de tout le travail que nous avons réalisé ensemble. C’est le lieu, à la suite de cette déclaration commune, de dire que l’Udpci que je dirige se reconnait profondément dans cette déclaration et apportera son soutien massif et entier au président Alassane Dramane Ouattara dans le cadre de ce deuxième tour. je voudrais le féliciter et lui dire d’être confiant et de nous faire confiance, de faire confiance à l’ensemble des militants du Pdci Rda, du Mfa, de l’Udpci, du Rdr, de faire confiance à son ainé Henri Konan Bédié qui nous a conduit jusqu’ à ce résultat, de nous faire confiance parce que je crois en notre victoire très bientôt. Chères frères, chères sœurs, nos engagements, nous les connaissons. il s’agit de défendre et de promouvoir les valeurs de l’houphouétisme, des valeurs d’humanisme, de solidarité, de travail, de mérite, des valeurs d’un pays qui se fait respecter et qui est respectable, des valeurs d’une population qui croit en ses capacités et qui a l’occasion de les exprimer pour donner de l’élan à la marche et faire en sorte que nous aboutissions ou nous devons être, c’est-à-dire un pays qui a droit au développement et qui en a les moyens. Ces valeurs, nous devons continuer à les défendre, nous devons continuer à les défendre sans faiblir. Nous devons continuer à les défendre parce que c’est des meilleurs que la Côte d’Ivoire a besoin et ce sont ceux-là qui vont redonner vie à la nation et nous inscrire dans le respect de la communauté internationale. Ensuite, je voulais vous dire que nous avons un autre engagement, c’est de confirmer ce que les Ivoiriens ont pensé de nous au premier tour. Et c’est par le travail que nous allons y parvenir. Nous avons eu plus de 60% mais nous savons tous en réalité ce que Laurent Gbagbo et le Lmp ont rassemblé. C’est moins que ce qui a été annoncé. C’est bien moins que 38%. Parce que quand on enlève tout ce qui a été pris ailleurs pour gonfler les chiffres, nous nous rendons compte que Laurent Gbagbo n’a pas fait plus de 25 % dans les urnes. Mais nous avons à travailler pour que les Ivoiriens nous renouvèlent leur confiance, nous avons à parcourir les campements, nous avons à taper à chaque porte. Taper aux portes des Ivoiriens pour leur dire le danger qui nous guette, le danger qui guette la Côte d’Ivoire, pour leur dire que sans leur engagement, l’avenir de leurs enfants va à la compromission. Nous devons le dire par la proximité, partout où nous en avons l’occasion. C’est pour cela que je voulais vous exhorter au travail dans la cohésion, c’est pour cela que je voulais demander à chacun et à chacune de vous, dans le cadre de la direction de campagne qui sera présentée, de se mettre à la tache. C’est un combat mais, nous avons les moyens de le gagner et vous avez les capacités d’atteindre le cœur de chaque Ivoirien. Ils sont nombreux ceux du sud et qui ne disent rien, y compris sur le campus universitaire. Elles sont nombreuses ces femmes désespérées. Ils sont nombreux ces jeunes qui ne travaillent plus. Ils sont nombreux ces paysans qui travaillent sans rien obtenir en retour. Nous devons aller vers eux et parler au cœur de chacun pour que nous réalisions un bien meilleur score au deuxième tour. Je voudrais dire également que le troisième engagement, c’est de faire en sorte que l’élection soit transparente et démocratique.

Le FPI, la triche

Tout à l’heure, le président Anaky en parlait. Nous devons être vigilants. Le président Bédié donnera des instructions quant aux questions de la Cei en particulier et des Cei locales. Les directeurs de campagne seront invités à rencontrer ceux qui nous y représentent et les mettre face à leur responsabilité. Parce que la fraude est parti de la base jusqu’au sommet et nous avons des niveaux de fraudes. Il faut leur dire ce qu’ils ont à faire. Il faut parler à chacun d’eux parce qu’un jeune à qui ont tend 50 000 f pour qu’il change les résultats d’un bureau de vote, il ne sait pas qu’une semaine après, il n’aura rien et il n’aura aucune chance d’avoir du travail. Nous devons leur expliquer ça et c’est avec leur compréhension que nous allons aviser. Mais je voudrais vous dire qu’ils ont déjà commencé, on passe dans les marchés et on dit aux femmes : vous les femmes Gouro, si vous soutenez Ouattara, les femmes Dioula vont venir vous chasser et vous n’aurez plus de marché. On va dans un autre endroit et on déclare des messages qui attisent la haine tribale et la xénophobie. Il faut condamner cela, cela ne ressemble pas à la Côte d’Ivoire. Et au nom de rien du tout, nous devons faire de telles déclarations. Ils ont commencé en imprimant des tee-shirts " je suis Pdci, je vote Gbagbo. Je suis Udpci, je suis avec Laurent Gbagbo". Mais cela ne ressemble évidemment pas au Pdci et à l’Udpci. Et personne n’y croira. Ces tee-shirts n’ont pas été imprimés sur instruction ni du président Bédié, ni de Djédjé Mady. C’est de la triche et ça leur ressemble. Mais ça ne va pas cette fois-ci réussir parce que vous serez debout, mobilisés pour barrer la route à tous ceux qui sont en train de chercher à nous voler la victoire. Je voudrais, avant de conclure, inviter tous nos frères et toutes nos sœurs du Rhdp à ne pas se tromper de combat. Ne nous trompons pas de combat. Allons vers tous nos militants, allons vers tous ceux qui sont proches de nous pour leur expliquer que le vrai combat, le combat de ce moment se déroule dans le cadre du Rhdp pour un soutien massif que nous devons apporter à Alassane Ouattara. Tout autre combat est un combat qui va ruiner nos espoirs, qui va détruire notre armée, qui ne nous donnera pas l’opportunité de mettre en place ce grand parti unifié qui va gouverner encore la Côte d’Ivoire pendant des décennies dans la paix et dans l’espérance. Le vrai combat, c’est le combat que nous préparons ici aujourd’hui. Tous les autres combats sont des combats vains, des combats puérils qui ne nous entraineront nulle part que dans la souffrance que nous connaissons aujourd’hui. Ne nous trompons pas de combat, ne vous trompez pas de combat. Rassemblons-nous ! J’ai évoqué des dates tout à l’heure, mais il en reste une autre dont je parlerai après la victoire du président Alassane Dramane Ouattara à l’élection présidentielle, après le retour définitif et durable de la paix, après que la Côte d’Ivoire eut pris le chemin du développement. Nous aurons une date importante.

Etre ensemble

Ce sera la mise en place du parti unifié qui va gouverner la Côte d’Ivoire. Et pour nous donner les chances d’atteindre cette date qui est une promesse à nos militants mais aussi une promesse à la Côte d’Ivoire, nous devons gagner l’élection du 28 novembre prochain. Et l’élection ne se gagnera qu’avec l’engagement de chacun et chacune de nous. Ne nous trompons pas de combat, rassemblons-nous, observons la plus grande des cohésions. Sachons que c’est dans la cohésion que nous allons gagner. Soyez sûrs que si nous sommes ensemble, rien ne nous empêchera d’avoir la victoire. Je voudrais donc compter sur votre loyauté et votre dévouement et dire que nous aurons, grâce au président Henri Konan Bédié, ce moment fort. Pour terminer et en sachant que nous aurons l’esprit d’Houphouët-Boigny et le soutien du Seigneur, je voudrais dire merci au président Henri Konan Bédié pour tout ce qu’il nous a permis de faire, lui dire merci pour le sens élevé du rassemblement qu’il a observé depuis cinq ans que nous avons pris le pari d’être ensemble. Je voudrais dire qu’il n’y a pas de hasard dans la vie, président Bédié. Certainement que Dieu qui a accompagné Houphouët-Boigny pour que ce soir, vous qui êtes là après lui, sachiez très bien la mission que vous avez pour que nous soyons ensemble aujourd’hui pour vivre la plus grande fraternité. Président, je ne suis qu’un enfant, mais j’ai entendu de loin le président Houphouët dire qu’après lui, c’est une équipe qui gouvernera la Côte d’Ivoire. Cette équipe, vous en êtes le chef et nous sommes aujourd’hui fiers d’être autour de vous pour que la nouvelle Côte d’Ivoire naisse. Sachez simplement que chacun et chacune de vos frères et sœurs ici, de vos enfants dans cette salle mais partout ailleurs en Côte d’Ivoire, se souviendront de ce que vous avez fait. La Côte d’Ivoire s’en souviendra. Nous prions Dieu de vous donner la santé et longue vie pour que longtemps encore, nous ayons l’occasion de vous rendre hommage et de vous féliciter. Merci à tous et à toutes et que Dieu vous soutienne pour apporter la paix à la Côte d’Ivoire.
Merci beaucoup !


Voici le squelette de l’équipe commando
Le RHDP n’entend pas faire les choses à moitié au cours de la campagne du second tour de la présidentielle qui s’annonce décisive. C’est une équipe commando qui sera mise sur pied pour aller convaincre nos compatriotes qui hésiteraient encore à opérer le changement avec le RHDP. Ainsi, un comité de sages dénommé conseil politique est créé. Il est présidé par le président Bédié. C’est un comité d’orientation et d’encadrement de la campagne. La Direction nationale de campagne sera dirigée par les Ministres Ahoussou Kouadio Jeannot et Amadou Gon Coulibaly. Ils seront secondés par des directeurs nationaux adjoints. L’équipe commando comprendra également une cellule de communication, une Direction chargée de la jeunesse, de la mobilisation et des femmes, une direction chargée des questions transversales (sécurité, logistiques, etc.), des directeurs régionaux et départementaux. Comme on le constate, c’est une équipe soudée composée d’hommes et de femmes d’expérience et d’action qui aura la lourde charge de conduire le RHDP au Palais présidentiel. Il ne restera aux animateurs des différents postes que de travailler proprement pour faire triompher la cause du RHDP. C’est à ce prix que les Houphouétistes redonneront espoir aux Ivoiriens. Le 28 novembre n’est plus loin.
IBK
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