“Vous les militants du PDCI, regardez bien. Le coup d’Etat de 1999, voyez celui qui est en bas. Si vous aimez Bédié, vous devez voter celui qui l’a fait rentrer d’exil, plutôt que de voter celui qui l’a fait partir en exil”. Tel est le message que le président Gbagbo, candidat de la Côte d’Ivoire, a lancé, mardi dernier, aux militants du PDCI lors de sa conférence de presse.
En 1999, Bédié a un mandat d’arrêt international contre Ouattara pour fraude sur la nationalité ivoirienne. De son exil en France, Alassane Ouattara a menacé de chasser Bédié du pouvoir. “Je frapperai ce régime moribond et il tombera”, avait -il clairement indiqué. Le 24 décembre 1999, Ouattara a effectivement frappé le régime de Bédié et il est tombé. Bédié s’est retrouvé en exil. Et dans l’avion qui le ramenait en Côte d’Ivoire, Ouattara a soutenu qu’il était le “nouveau président de la Côte d’ivoire”.
C’est seulement quand le président Gbagbo est arrivé au pouvoir en octobre 2000 qu’il a dit : “il n’est pas acceptable qu’un ivoirien, qui plus est un ancien chef d’Etat, soit contraint à exil”. C’est alors qu’il est allé chercher Bédié pour le ramener au pays. Il lui a offert une résidence entièrement équipée avec un personnel de maison aux frais de l’Etat. Il lui a ensuite attribué un salaire en sa qualité d’ancien chef d’Etat. Ouattara est donc le bourreau de Bédié, quand Gbagbo est son bienfaiteur. Mais le paradoxe, c’est que Bédié a décidé de soutenir son bourreau contre son bienfaiteur. Alors que ce qui est logique, c’est de soutenir son bienfaiteur contre son bourreau. C’est ce que doivent faire les militants du PDCI. Ils doivent soutenir Gbagbo, le bienfaiteur de Bédié, à qui le 2ème tour de l’élection présidentielle oppose à Ouattara, le bourreau du président du PDCI.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
En 1999, Bédié a un mandat d’arrêt international contre Ouattara pour fraude sur la nationalité ivoirienne. De son exil en France, Alassane Ouattara a menacé de chasser Bédié du pouvoir. “Je frapperai ce régime moribond et il tombera”, avait -il clairement indiqué. Le 24 décembre 1999, Ouattara a effectivement frappé le régime de Bédié et il est tombé. Bédié s’est retrouvé en exil. Et dans l’avion qui le ramenait en Côte d’Ivoire, Ouattara a soutenu qu’il était le “nouveau président de la Côte d’ivoire”.
C’est seulement quand le président Gbagbo est arrivé au pouvoir en octobre 2000 qu’il a dit : “il n’est pas acceptable qu’un ivoirien, qui plus est un ancien chef d’Etat, soit contraint à exil”. C’est alors qu’il est allé chercher Bédié pour le ramener au pays. Il lui a offert une résidence entièrement équipée avec un personnel de maison aux frais de l’Etat. Il lui a ensuite attribué un salaire en sa qualité d’ancien chef d’Etat. Ouattara est donc le bourreau de Bédié, quand Gbagbo est son bienfaiteur. Mais le paradoxe, c’est que Bédié a décidé de soutenir son bourreau contre son bienfaiteur. Alors que ce qui est logique, c’est de soutenir son bienfaiteur contre son bourreau. C’est ce que doivent faire les militants du PDCI. Ils doivent soutenir Gbagbo, le bienfaiteur de Bédié, à qui le 2ème tour de l’élection présidentielle oppose à Ouattara, le bourreau du président du PDCI.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr