«Les élections n’ont pas été sécurisées dans les villages du centre-Ouest». Tel est le constat de N’Zi Kokora Bernard, leader du Mouvement des directeurs nationaux de campagne bénévoles d’Alassane Ouattara. Il a fait ce constat, samedi, à Abobo, au QG de campagne de son candidat à l’élection présidentielle. Pour lui, la vraie insécurité qui pèse sur le scrutin du deuxième tour, si elle est à rechercher, c’est dans les villages de l’Ouest favorable au candidat Laurent Gbagbo, et nulle part ailleurs. Il a confié que les représentants de certains candidats de poids ont été empêchés d’accéder à certains villages pour superviser les élections. En sus, a-t-il accusé, dans des villages, on a voté à la place des absents et des morts. «Des cadres de la région de Gagnoa ont donné des instructions pour empêcher l’accès de certains villages aux représentants des autres formations politiques. Les plus récalcitrants, qui ont tenté d’enfreindre à ces interdictions, ont été pourchassés et battus», a-t-il confié. Il a insisté pour dire que tous ceux qui soutiennent que les membres de certaines communautés n’ont pas subi de représailles ont faux. «Nous avons été témoins», a-t-il dit. N’Zi Kokora Bernard a indiqué que si l’Etat, au second tour, ne peut pas faire face à sa mission régalienne de sécurité, alors les militants du Rhdp qui n’entendent pas, une fois encore, subir le diktat des militants du Front populaire ivoirien (Fpi) seront obligés de prendre leurs responsabilités.
Par ailleurs, il a confié que le Mouvement des directeurs nationaux de campagne bénévoles d’ADO a été créé pour aider le candidat du Rhdp à accéder à la haute fonction de l’Etat. Et, partant la Côte d’Ivoire à sortir de l’abîme où le pouvoir actuel l’a jeté. Il s’est offusqué que le parti au pouvoir n’ait pas tiré les leçons des années de crise. Pointant du doigt le leader du Fpi, Pascal Affi NGuessan, il a confié que ses propos sont infâmes et de nature à exhumer les vieux démons de la violence, de la haine, du tribalisme…Pour lui, le vrai débat qui mérite d’être mis sur la table aujourd’hui c’est celui de la capacité à trouver les solutions aux maux qui minent la Côte d’Ivoire. «Gbagbo n’a pas un titre foncier sur la Côte d’Ivoire qui fait de lui le propriétaire de notre pays. Le passage en force et l’intimidation ne passeront pas», a averti N’Zi Kokora Bernard.
K. Marras. D
Leg/ N’Zi Kokora Bernard et ses collaborateurs ont décidé de s’investir à fond pour la victoire d’Alassane Ouattara au second tour.
Par ailleurs, il a confié que le Mouvement des directeurs nationaux de campagne bénévoles d’ADO a été créé pour aider le candidat du Rhdp à accéder à la haute fonction de l’Etat. Et, partant la Côte d’Ivoire à sortir de l’abîme où le pouvoir actuel l’a jeté. Il s’est offusqué que le parti au pouvoir n’ait pas tiré les leçons des années de crise. Pointant du doigt le leader du Fpi, Pascal Affi NGuessan, il a confié que ses propos sont infâmes et de nature à exhumer les vieux démons de la violence, de la haine, du tribalisme…Pour lui, le vrai débat qui mérite d’être mis sur la table aujourd’hui c’est celui de la capacité à trouver les solutions aux maux qui minent la Côte d’Ivoire. «Gbagbo n’a pas un titre foncier sur la Côte d’Ivoire qui fait de lui le propriétaire de notre pays. Le passage en force et l’intimidation ne passeront pas», a averti N’Zi Kokora Bernard.
K. Marras. D
Leg/ N’Zi Kokora Bernard et ses collaborateurs ont décidé de s’investir à fond pour la victoire d’Alassane Ouattara au second tour.