Le lundi 15 novembre 2010 restera à jamais gravé dans les annales de l`histoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), mais aussi dans celui de la Côte d`Ivoire. Et pour cause, symboles, émotions y étaient au rendez-vous. Le pique des émotions, c`est le discours tenu par le candidat du Rhdp, Alassane Ouattara, à l`endroit des garants de nos us et coutumes venus des régions du N`Zi Comoé, de la Vallée du Bandaman et des Lacs mais surtout envers son aîné, le président Bédié, dont il n`a cessé de saluer la grandeur d`esprit. Voici l`intégralité de son discours.
Monsieur le président Bédié, cher aîné,
Monsieur le président Albert Mabri Toikeuse,
Monsieur le président Anaky Kobena Innocent,
Monsieur le Premier ministre Charles Konan Banny,
Chères doyennes, chers doyens, mon cher frère Guillaume Houphouët,
Sa majesté le Roi des N`Zima,
Mesdames et messieurs les Ministres, mesdames et messieurs les Élus,
Honorables chefs de Tribu, chefs de villages, chefs Canton, chers frères, c`est Nanan Allah N`guessan qui vous parle. Je voudrais vous remercier et dire toute mon émotion de nous retrouver dans ma famille, dans la maison familiale, chez notre Papa, le Président Félix Houphouët Boigny. Et de recevoir l`onction de mon aîné, Henri Konan Bédié. Merci cher grand frère. Oui, je l`ai dit il y a quelques jours à la Maison du Rhdp que cette candidature au deuxième tour de l`élection présidentielle était placée sous l`autorité de mon cher aîné, le Président Henri Konan Bédié. Oui, mon cher grand frère, vous êtes notre boussole. Ça sera à vous de nous orienter pendant la campagne, après la campagne et durant le mandat que j`espère servir. Je voudrais dire aussi que ce jour que le président Bédié a choisi est un jour important mais aussi un jour symbolique. Beaucoup semblent avoir oublié que c`est le 15 novembre 1990 que le président Félix Houphouët Boigny a instauré la Journée de la paix. C`est un grand jour aujourd`hui. Oui, je voudrais donc réitérer tout mon attachement et toute mon affection à notre père. Nous sommes allés le saluer aujourd`hui, ce matin encore, le président Bédié et moi et nous lui avons demandé pardon. De nous pardonner de ce qui est arrivé à la Côte d`Ivoire. Et de faire en sorte que la Côte d`Ivoire redevienne comme elle était avec lui. Oui, nous avons pris l`engagement que plus rien ne pourra nous diviser. Je voudrais associer à ses remerciements mes jeunes frères Mabri Toikeusse et Anaky Kobena et leur dire que l`héritage d`Houphouët en fait appartient à nous tous. Et que tous les Ivoiriens étaient épris de paix. Oui, comme le disait tout à l`heure le porte-parole, il y a eu quelques carambolages et des sorties de route mais la Côte d`Ivoire ira vers la paix, une paix définitive et une paix durable. Le président Houphouët nous a enseignés le sens de l`union, du dialogue et de la tolérance. Et je voudrais dire, en ce jour du lundi 15 novembre 2010, journée de paix, que tout doit être mis en œuvre pour que la paix, la paix définitive règne sur notre pays. Oui, oui, les Ivoiriens ont trop souffert ces dernières années. Nous demandons à notre père, de là haut, de faire en sorte que la paix revienne à la Côte d`Ivoire. Que ces élections soient apaisées. Que ceux qui, animés d`un esprit de violence, que cela soit extrait de leur corps. Pour que nous puissions bâtir tous ensemble cette Côte d`Ivoire de paix tant chère à notre papa. Je voudrais donc dire que je suis particulièrement ému d`être à la maison familiale aujourd`hui et de dire à tous mes frères, à toutes mes sœurs que ce jour est un grand jour. Parce que la Côte d`Ivoire a besoin de rassemblement. Oui, dans la paix, le rassemblement nous amènera la victoire. Et j`ai dit à mon aîné que je lui ramènerai la victoire qui lui a été volée. Donc cher aîné, comme je l`ai dit le mercredi dernier, je vous confie ma candidature. Et aussi j`ai pris l`engagement de venir m`installer à Yamoussoukro ici. Oui, j`ai pris l`engagement et je le répète, que je dirigerai le pays sous l`autorité du président Henri Konan Bédié. Et ceux qui ont pensé que le Rhdp n`était, une alliance crédible se sont trompés. Oui, ils se sont trompés car notre alliance est une alliance crédible. Nous pensions que nous serions au 2ème tour et je l`avais dit publiquement que j`étais donc prêt à être le Premier ministre du président Henri Konan Bédié. Et avec cette évolution et la victoire prochaine du Rhdp, président, grand frère, vous serez mon patron. Je voudrais terminer en saluant à nouveau les Rois et chefs traditionnels pour dire que dans notre programme commun, nous avons prévu un statut des Rois et Chefs traditionnels. Parce que nous croyons à la tradition. Le président Houphouët disait que nous avons les pieds dans la tradition et la tête dans la modernité. C`est ce que nous allons mettre en œuvre. En modifiant la Constitution, nous allons donner une place aux Rois et Chefs traditionnels de Côte d`Ivoire. Je salue tout particulièrement la présence de deux de mes frères ici. Mon jeune frère Charles Konan Banny, même s`il proteste de temps en temps, c`est mon petit frère et mon grand frère Guillaume Houphouët. Merci de votre soutien. Je salue le doyen Abdoulaye Diallo, le doyen Jean Konan Banny, la doyenne Hortense Aka Anghui… je ne pourrai pas citer les uns les autres parce que je sais que vous avez faim. C`est pour quoi je voudrais dire, cher aîné Monsieur le président, que comme vous le voyez, je suis très ému, je n`avais pas préparé un discours pour ce matin, je voulais tout simplement vous dire toute mon émotion et toute ma confiance car je sais que Félix Houphouët Boigny nous protège de là-haut et que nous allons gagner ces élections pour le bien de la Côte d`Ivoire. Je vous remercie.
Propos retranscrits par Jean Paul Loukou
Monsieur le président Bédié, cher aîné,
Monsieur le président Albert Mabri Toikeuse,
Monsieur le président Anaky Kobena Innocent,
Monsieur le Premier ministre Charles Konan Banny,
Chères doyennes, chers doyens, mon cher frère Guillaume Houphouët,
Sa majesté le Roi des N`Zima,
Mesdames et messieurs les Ministres, mesdames et messieurs les Élus,
Honorables chefs de Tribu, chefs de villages, chefs Canton, chers frères, c`est Nanan Allah N`guessan qui vous parle. Je voudrais vous remercier et dire toute mon émotion de nous retrouver dans ma famille, dans la maison familiale, chez notre Papa, le Président Félix Houphouët Boigny. Et de recevoir l`onction de mon aîné, Henri Konan Bédié. Merci cher grand frère. Oui, je l`ai dit il y a quelques jours à la Maison du Rhdp que cette candidature au deuxième tour de l`élection présidentielle était placée sous l`autorité de mon cher aîné, le Président Henri Konan Bédié. Oui, mon cher grand frère, vous êtes notre boussole. Ça sera à vous de nous orienter pendant la campagne, après la campagne et durant le mandat que j`espère servir. Je voudrais dire aussi que ce jour que le président Bédié a choisi est un jour important mais aussi un jour symbolique. Beaucoup semblent avoir oublié que c`est le 15 novembre 1990 que le président Félix Houphouët Boigny a instauré la Journée de la paix. C`est un grand jour aujourd`hui. Oui, je voudrais donc réitérer tout mon attachement et toute mon affection à notre père. Nous sommes allés le saluer aujourd`hui, ce matin encore, le président Bédié et moi et nous lui avons demandé pardon. De nous pardonner de ce qui est arrivé à la Côte d`Ivoire. Et de faire en sorte que la Côte d`Ivoire redevienne comme elle était avec lui. Oui, nous avons pris l`engagement que plus rien ne pourra nous diviser. Je voudrais associer à ses remerciements mes jeunes frères Mabri Toikeusse et Anaky Kobena et leur dire que l`héritage d`Houphouët en fait appartient à nous tous. Et que tous les Ivoiriens étaient épris de paix. Oui, comme le disait tout à l`heure le porte-parole, il y a eu quelques carambolages et des sorties de route mais la Côte d`Ivoire ira vers la paix, une paix définitive et une paix durable. Le président Houphouët nous a enseignés le sens de l`union, du dialogue et de la tolérance. Et je voudrais dire, en ce jour du lundi 15 novembre 2010, journée de paix, que tout doit être mis en œuvre pour que la paix, la paix définitive règne sur notre pays. Oui, oui, les Ivoiriens ont trop souffert ces dernières années. Nous demandons à notre père, de là haut, de faire en sorte que la paix revienne à la Côte d`Ivoire. Que ces élections soient apaisées. Que ceux qui, animés d`un esprit de violence, que cela soit extrait de leur corps. Pour que nous puissions bâtir tous ensemble cette Côte d`Ivoire de paix tant chère à notre papa. Je voudrais donc dire que je suis particulièrement ému d`être à la maison familiale aujourd`hui et de dire à tous mes frères, à toutes mes sœurs que ce jour est un grand jour. Parce que la Côte d`Ivoire a besoin de rassemblement. Oui, dans la paix, le rassemblement nous amènera la victoire. Et j`ai dit à mon aîné que je lui ramènerai la victoire qui lui a été volée. Donc cher aîné, comme je l`ai dit le mercredi dernier, je vous confie ma candidature. Et aussi j`ai pris l`engagement de venir m`installer à Yamoussoukro ici. Oui, j`ai pris l`engagement et je le répète, que je dirigerai le pays sous l`autorité du président Henri Konan Bédié. Et ceux qui ont pensé que le Rhdp n`était, une alliance crédible se sont trompés. Oui, ils se sont trompés car notre alliance est une alliance crédible. Nous pensions que nous serions au 2ème tour et je l`avais dit publiquement que j`étais donc prêt à être le Premier ministre du président Henri Konan Bédié. Et avec cette évolution et la victoire prochaine du Rhdp, président, grand frère, vous serez mon patron. Je voudrais terminer en saluant à nouveau les Rois et chefs traditionnels pour dire que dans notre programme commun, nous avons prévu un statut des Rois et Chefs traditionnels. Parce que nous croyons à la tradition. Le président Houphouët disait que nous avons les pieds dans la tradition et la tête dans la modernité. C`est ce que nous allons mettre en œuvre. En modifiant la Constitution, nous allons donner une place aux Rois et Chefs traditionnels de Côte d`Ivoire. Je salue tout particulièrement la présence de deux de mes frères ici. Mon jeune frère Charles Konan Banny, même s`il proteste de temps en temps, c`est mon petit frère et mon grand frère Guillaume Houphouët. Merci de votre soutien. Je salue le doyen Abdoulaye Diallo, le doyen Jean Konan Banny, la doyenne Hortense Aka Anghui… je ne pourrai pas citer les uns les autres parce que je sais que vous avez faim. C`est pour quoi je voudrais dire, cher aîné Monsieur le président, que comme vous le voyez, je suis très ému, je n`avais pas préparé un discours pour ce matin, je voulais tout simplement vous dire toute mon émotion et toute ma confiance car je sais que Félix Houphouët Boigny nous protège de là-haut et que nous allons gagner ces élections pour le bien de la Côte d`Ivoire. Je vous remercie.
Propos retranscrits par Jean Paul Loukou