Le professeur Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, a échangé, hier, avec diverses associations de base du Pdci au Palais de la Culture de Treichville. Cette rencontre fait suite aux différentes visites que le 3ème vice-président du Fpi a entreprises depuis quelque temps dans les quartiers de Koumassi et de Marcory pour rencontrer les militants du PDCI, notamment les communautés baoulé. Venus très nombreux, les militants du vieux parti ont pris d’assaut, en début d’après-midi de ce mardi, la salle Kodjo Ebouclé, pour écouter et échanger avec leur hôte.
Avant l’intervention du conférencier, c’est Mme Agnès Koffi Adjoua, porte-parole de ces militants, qui a planté le décor. “Après le premier tour où notre candidat Bédié a été éliminé, nous sommes venus écouter Mamadou Koulibaly afin de nous éclairer sur le choix à faire pendant ce 2nd tour”, a-t-elle dit d’emblée.
Prenant la parole, le professeur Mamadou Koulibaly a remercié les nombreux militants issus du Pdci pour être venus échanger avec lui. Pour cette échéance qui approche, c’est-à-dire le second tour de la présidentielle, il a fait une recommandation spéciale : “La mobilisation devra être plus forte, plus grande et surtout très vigilante et pacifique pour donner à Gbagbo toutes les chances de demeurer en tête”.
Le président de l’Assemblée nationale a annoncé qu’il est nécessaire et urgent que tous les Ivoiriens “quels qu’ils soient et où qu’ils soient, épris de paix, désireux de poursuivre l’expérience démocratique amorcée en 2000 et freinée le 19 septembre 2002, se coalisent autour de la Côte d’Ivoire avec l’actuel président de la République pour faire front comme dans le passé à la rébellion armée, violente et meurtrière ayant conduit à la défaillance de l’Etat”. Et Koulibaly de rappeler “qu’au moment du choix du nouveau président, il faut s’en souvenir, mais ne pas rester prisonnier de la tyrannie”.
Pour le président de l’Assemblée nationale, Laurent Gbagbo est le candidat qui a le meilleur profil pour conduire la Côte d’Ivoire vers son développement. Il a souffert dans la résistance avec les Ivoiriens pour semer des grains de riz qui devraient servir pour l’avenir. Pour Koulibaly, à l’heure de la récolte, il serait juste de permettre à celui qui a semé de récolter les fruits de son travail. Selon lui, c’est faire preuve de justice, mais c’est aussi un principe d’efficacité parce que celui avec qui l’on a souffert pour semer des grains de riz connaît, mieux que quiconque, les problèmes des uns et des autres pour ne pas procéder à une meilleure redistribution des revenus.
Pour le conférencier, les hommes passent, mais le pays reste. C’est pourquoi il a conseillé : “Au-delà de nos convoitises partisanes, privilégions la Côte d’Ivoire d’abord afin de plébisciter l’Etat de droit”. Un Etat de droit qui, selon l’universitaire, porte des valeurs de la démocratie, de la république et de la nation.
Le député de Koumassi a fortement conseillé aux militants du PDCI et aux Ivoiriens de ne pas oublié, le moment venu, la bataille qu’ils ont menée dont la fin est “la victoire des urnes sur les armes”.
Les échanges qui ont suivi l’exposé du conférencier ont été francs et directs. Tous les sujets d’actualité ont été passés au peigne fin. A savoir le chômage, l’insécurité en zone CNO, la pauvreté, la cherté de la vie, etc. En de termes simples et accessibles à tous, Mamadou Koulibaly a répondu aux différentes préoccupations, arrachant, très souvent, des applaudissements nourris à l’assistance.
Le député de Koumassi a fait appel au programme économique et social du candidat de La Majorité présidentielle pour expliquer comment l’on peut réduire la pauvreté, le chômage et tous les autres maux que l’assistance a égrenés. Il faut d’abord, selon Koulibaly, une bonne sortie de crise par des élections justes et sans bagarres afin que le pouvoir qui va s’installer achève les discussions avec les bailleurs de fonds pour que la Côte d’Ivoire bénéficie de la réduction du service de sa dette extérieure estimée à un peu plus de 6000 milliards de FCFA. L’argent récupéré chaque année pourra être investi dans l’éducation, la santé avec des recrutements d’enseignants (primaire et secondaire), de sages-femmes, d’infirmiers, de médecins. Mais l’investissement se fera aussi dans la construction d’école, de bâtiments sur les campus, dans l’amélioration des plateaux techniques des CHU et dans bien d’autres secteurs de l’activité économique pour donner de l’emploi aux jeunes.
Le président Koulibaly, qui était très à l’aise pour expliquer le programme de Laurent Gbagbo, n’a pas omis de dire que, dans cette ambiance, les prix des denrées de première nécessité chuteront forcément sur le marché, puisque l’Etat était obligé jusque-là de taxer certains produits afin de rembourser la dette contractée depuis les années 60 pour construire nos ponts, routes et grandes écoles.
C’est donc toute rassurée que la porte-parole a demandé à ses sœurs et frères militants du Pdci de la communauté baoulé de donner leur suffrage à Gbagbo et d’être des directeurs de campagne auprès de leurs parents et amis respectifs. Elle a surtout demandé qu’ils n’oublient pas que leurs parents ont trop souffert de l’invasion des rebelles d’Alassane Ouattara. Et que voter celui-ci aujourd’hui serait suicidaire pour leur région qui a tout perdu du fait de la guerre.
Abdoulaye Villard Sanogo,
Alain Serge Zogbo (Stagiaire)
Avant l’intervention du conférencier, c’est Mme Agnès Koffi Adjoua, porte-parole de ces militants, qui a planté le décor. “Après le premier tour où notre candidat Bédié a été éliminé, nous sommes venus écouter Mamadou Koulibaly afin de nous éclairer sur le choix à faire pendant ce 2nd tour”, a-t-elle dit d’emblée.
Prenant la parole, le professeur Mamadou Koulibaly a remercié les nombreux militants issus du Pdci pour être venus échanger avec lui. Pour cette échéance qui approche, c’est-à-dire le second tour de la présidentielle, il a fait une recommandation spéciale : “La mobilisation devra être plus forte, plus grande et surtout très vigilante et pacifique pour donner à Gbagbo toutes les chances de demeurer en tête”.
Le président de l’Assemblée nationale a annoncé qu’il est nécessaire et urgent que tous les Ivoiriens “quels qu’ils soient et où qu’ils soient, épris de paix, désireux de poursuivre l’expérience démocratique amorcée en 2000 et freinée le 19 septembre 2002, se coalisent autour de la Côte d’Ivoire avec l’actuel président de la République pour faire front comme dans le passé à la rébellion armée, violente et meurtrière ayant conduit à la défaillance de l’Etat”. Et Koulibaly de rappeler “qu’au moment du choix du nouveau président, il faut s’en souvenir, mais ne pas rester prisonnier de la tyrannie”.
Pour le président de l’Assemblée nationale, Laurent Gbagbo est le candidat qui a le meilleur profil pour conduire la Côte d’Ivoire vers son développement. Il a souffert dans la résistance avec les Ivoiriens pour semer des grains de riz qui devraient servir pour l’avenir. Pour Koulibaly, à l’heure de la récolte, il serait juste de permettre à celui qui a semé de récolter les fruits de son travail. Selon lui, c’est faire preuve de justice, mais c’est aussi un principe d’efficacité parce que celui avec qui l’on a souffert pour semer des grains de riz connaît, mieux que quiconque, les problèmes des uns et des autres pour ne pas procéder à une meilleure redistribution des revenus.
Pour le conférencier, les hommes passent, mais le pays reste. C’est pourquoi il a conseillé : “Au-delà de nos convoitises partisanes, privilégions la Côte d’Ivoire d’abord afin de plébisciter l’Etat de droit”. Un Etat de droit qui, selon l’universitaire, porte des valeurs de la démocratie, de la république et de la nation.
Le député de Koumassi a fortement conseillé aux militants du PDCI et aux Ivoiriens de ne pas oublié, le moment venu, la bataille qu’ils ont menée dont la fin est “la victoire des urnes sur les armes”.
Les échanges qui ont suivi l’exposé du conférencier ont été francs et directs. Tous les sujets d’actualité ont été passés au peigne fin. A savoir le chômage, l’insécurité en zone CNO, la pauvreté, la cherté de la vie, etc. En de termes simples et accessibles à tous, Mamadou Koulibaly a répondu aux différentes préoccupations, arrachant, très souvent, des applaudissements nourris à l’assistance.
Le député de Koumassi a fait appel au programme économique et social du candidat de La Majorité présidentielle pour expliquer comment l’on peut réduire la pauvreté, le chômage et tous les autres maux que l’assistance a égrenés. Il faut d’abord, selon Koulibaly, une bonne sortie de crise par des élections justes et sans bagarres afin que le pouvoir qui va s’installer achève les discussions avec les bailleurs de fonds pour que la Côte d’Ivoire bénéficie de la réduction du service de sa dette extérieure estimée à un peu plus de 6000 milliards de FCFA. L’argent récupéré chaque année pourra être investi dans l’éducation, la santé avec des recrutements d’enseignants (primaire et secondaire), de sages-femmes, d’infirmiers, de médecins. Mais l’investissement se fera aussi dans la construction d’école, de bâtiments sur les campus, dans l’amélioration des plateaux techniques des CHU et dans bien d’autres secteurs de l’activité économique pour donner de l’emploi aux jeunes.
Le président Koulibaly, qui était très à l’aise pour expliquer le programme de Laurent Gbagbo, n’a pas omis de dire que, dans cette ambiance, les prix des denrées de première nécessité chuteront forcément sur le marché, puisque l’Etat était obligé jusque-là de taxer certains produits afin de rembourser la dette contractée depuis les années 60 pour construire nos ponts, routes et grandes écoles.
C’est donc toute rassurée que la porte-parole a demandé à ses sœurs et frères militants du Pdci de la communauté baoulé de donner leur suffrage à Gbagbo et d’être des directeurs de campagne auprès de leurs parents et amis respectifs. Elle a surtout demandé qu’ils n’oublient pas que leurs parents ont trop souffert de l’invasion des rebelles d’Alassane Ouattara. Et que voter celui-ci aujourd’hui serait suicidaire pour leur région qui a tout perdu du fait de la guerre.
Abdoulaye Villard Sanogo,
Alain Serge Zogbo (Stagiaire)