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Politique Publié le jeudi 18 novembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Rencontre des leaders du Rhdp avec les chefs Baoulé à Yamoussoukro / Allah Kouadio, président du Comité d`organisation : “Nous n`allons plus donner le volant de la voiture à celui qui a fait des sorties de route”

Belle a été la cérémonie qui a réuni le lundi 15 novembre dernier à Yamoussoukro, les quatre leaders du Rhdp et les chefs de toutes les communautés Baoulé. Le ministre Allah Kouadio Rémi, missionnaire du président Henri Konan Bédié auprès desdits chefs, est l'un des acteurs qui ont œuvré pour la réussite de cette cérémonie. Le président du comité d'organisation de cette rencontre, par ailleurs directeur national de campagne associé du candidat du Rhdp Dr Alassane Ouattara, a eu une intervention qui, sans aucun doute, a capté l'attention de tous. Aux chefs de village, de tribu du N'zi Comoé, des Lacs et de la Vallée du Bandama qui ont effectué nombreux le déplacement à la résidence du président Houphouët à Yamoussoukro, le ministre Allah Kouadio Rémi leur a transmis le message ci-contre du président Henri Konan Bédié : "(…) Les personnalités traditionnelles ici présentes, dans leur très grande majorité, ont toujours soutenu le combat politique et l'action politique du président Henri Konan Bédié. A la suite des résultats controversés de l'élection présidentielle, le président Henri Konan Bédié a donné des instructions fermes pour que le candidat du Rhdp soit soutenu massivement par tous les militants du Pdci-Rda, du Mfa, de l'Udpci. Il était bon que le président Bédié rencontrât toutes ces personnalités traditionnelles qui l'ont toujours suivi. Aujourd'hui où nous sommes, c'est comme les présidents Bédié et Alassane ont fait une tournée dans chacun des villages du N'zi-Comoé, des Lacs et de la Vallée du Bandama ", a soutenu Allah Kouadio. Pour la clarté des choses, l'envoyé du président Bédié auprès des populations Baoulé, a séance tenante ; rappelé les consignes de vote du président du Rhdp. Il s'est exprimé en langue locale et s'est fait fort de traduire ses propos en Français. " (…) C'est le président Houphouët qui a lutté avec le colonisateur et il s'est mis à construire la Côte d'Ivoire. Pour construire la Côte d'Ivoire, il s'est adjoint les services de ses enfants et de ses jeunes frères. Parmi ses enfants, il y a le président Bédié, le président Alassane Ouattara. Bien sûr, dans le chemin que nous avons parcouru, le mur s'est fendu et le cancrelat est rentré. Sur cette base de mésentente, nous avons perdu ce que notre papa Félix Houphouët-Boigny nous a donné de plus précieux, à savoir le pouvoir. Mais lorsque les souffrances ont commencé, les jeunes frères du président Henri Konan Bédié sont allés le voir pour lui dire, vous êtes le plus âgé, remettez-nous auprès de vous et allons à la reconquête de ce que notre père nous a légué. C'est ce qui s'est traduit par les accords signés à Paris et qui ont donné naissance au Rhdp. Nous voulons porter témoignage que depuis que le président Bédié et ses jeunes frères se sont mis ensemble, le respect a été des plus grands de la part des cadets jeunes vis-à-vis de lui-même. En toute chose, ils l'ont consulté jusqu'à ce que nous arrivions aux élections. On connaît les résultats de ces élections. Parce que solidaires, ses jeunes frères dont le président Alassane Ouattara ont dit : nous n'irons pas au deuxième tour parce que notre aîné a été spolié de sa victoire. L'aîné s'est tourné vers son petit frère pour lui dire, ce n'est pas la peine d'aller si loin. Je te fais confiance, va rechercher ce que nous avons perdu. Pour cela, que tous ceux qui sont pour moi, soutiennent Alassane Ouattara ", a indiqué le ministre Allah Kouadio. Il a terminé son propos par cette anecdote : " Nous avions un très bon car. Le chauffeur s'étant quelque peu retiré, nous étions en train de nous concerter pour savoir qui allait conduire le car, lorsque Monsieur Kouadio se lève pour s'emparer du volant. On lui dit, "tu n'as jamais conduit, il dit c'est mon volant". Il dit en fin de compte "si vous ne montez pas, je pars". Il y a un seul car, et donc nous embarquons tous. A peine 200 mètres parcourus que la voiture fait des sorties de route, des tonneaux. Il y a des morts, des blessés. Les occupants du car lui disent, "conduis doucement et change ta manière de conduire". Il répond, " moi j'ai mon volant, c'est ce qui m'intéresse". En route, il n'y a plus d'essence dans le car, et le car s'arrête. Les quelques survivants dans le car décident d'aller se concerter. Pendant qu'ils sont en concertation, monsieur Kouadio vient encore taper à la porte pour réclamer le car. Mais, on ne va pas le lui donner cette fois-ci. Et donc, on s'adresse à monsieur Konan qui, lui, a été apprenti chauffeur, qui connait la voiture. Monsieur Konan à son tour dit, "j'ai un de mes petits frères, il s'appelle Allah N'guessan, nous allons lui donner le volant pour qu'il nous conduise là où nous devons arriver", a dit le président du Comité d'organisation de la cérémonie sous des applaudissements nourris.
Paul Koffi
Envoyé spécial



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