Chers parents,
La première chose que j’aimerais dire est que c’est votre neveu Allah N’Guessan qui vous parle.
Merci de cet accueil familial. Et comme l’a dit le doyen Kouassi Kouadio Jean (Chef central des Baoulé d’Abidjan et banlieue, ndlrl), avant-hier (le lundi dernier ndlr), nous étions dans la cour familiale de notre père, le président Félix Houphouêt-Boigny.
Avec notre aîné, le président Henri Konan Bédié, notre grand-frère Guillaume Houphouët et nos jeunes frères Mabri Toikeusse, Anaky Kobena, Charles Konan Banny, Ahoussou Jeannot, Allah Kouadio Remi et toutes mes sœurs et tous mes frères. C’était une réunion de famille. Mais avant la réunion avec tous les chefs venus du N’Zi –Comoé, de la Vallée du Bandaman et des Lacs, le président Bédié et moi, nous sommes allés seuls, tous les deux, dans le caveau pour parler à notre papa. Nous lui avons demandé pardon. Et nous nous sommes demandés pardon également et nous nous sommes parlés. Je viens donc vous dire que le président aussi nous a parlés. Il dit qu’il nous a compris et qu’il nous apportait sa bénédiction. Cela, pour que notre union soit définitive. C’est pour cela que je ne serai pas long cet après-midi. Parce que, comme l’a dit mon jeune frère Allah Remi tout a été dit lors de la rencontre de Yamoussoukro. Cet après-midi donc, je suis venu saluer le chef central. Et lui dire que nous venons lui souhaiter une bonne santé. Parce que nous savons que ces temps-ci, il a eu quelques ennuis de santé. Bien entendu, le président Bédié lui a déjà envoyé un message, pour lui dire qu’il souhaite un grand soutien à ma candidature. Et que nous savons tous que cette élection lui a été volée. C’est pourquoi nous avons décidé, comme dans une famille meurtrie, que le jeune frère portera le combat. C’est ce combat que je vais mener pour ramener la victoire au président Aimé Henri Konan Bédié. Comme je l’ai dit, il y a quelques jours, à la maison du parti, je travaillerai sous l’autorité du président Henri Konan Bédié. Nous ferons tout ensemble. Nous allons reconstruire la Côte d’Ivoire. Vous savez, pour moi, le choix est simple. Il s’agit de voir d’une part ce que le président Houphouët et ses héritiers ont fait d’une part, et ce que les autres avaient promis de faire et qu’ils n’ont jamais fait. Ils n’ont rien fait, depuis 10 ans qu’ils sont houphouétistes pour se rapprocher à ce que le président Houphouët a fait. Mais ce que le président Houphouët a fait, il l’a fait avec le président Bédié et moi qu’il avait choisi comme Premier Ministre. C’est donc Houphouët qui a fait la Côte d’Ivoire. C’est lui qui a fait tous se qui existent aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Que ce soit les routes, les autoroutes, les Universités, les hôpitaux, tout ce qui existe aujourd’hui, c’est grâce à Houphouët. Je viens donc vous dire que moi, je ne suis pas inquiet pour le 28 novembre. C’est Dieu qui décide de tout. Sachant donc que nous avons la bénédiction du président Houphouët et que le président Bédié m’a demandé de mener ce combat en son nom, je sais que par la grâce de Dieu, nous allons triompher au soir du 28 novembre.
Honorables chefs, je viens donc vous remercier pour votre soutien. Nous allons laver l’affront qui a été fait à mon aîné, le président Bédié. Nous allons faire en sorte que le pouvoir revienne aux Houphouétistes. Oui ! Et cette fois-ci, ce ne sera pas pour cinq ou dix ans. Mais nous allons garder le pouvoir dans la famille, pour le bien de la Côte d’Ivoire et de tous les Ivoiriens.
Recueillis par Diawara Samou
La première chose que j’aimerais dire est que c’est votre neveu Allah N’Guessan qui vous parle.
Merci de cet accueil familial. Et comme l’a dit le doyen Kouassi Kouadio Jean (Chef central des Baoulé d’Abidjan et banlieue, ndlrl), avant-hier (le lundi dernier ndlr), nous étions dans la cour familiale de notre père, le président Félix Houphouêt-Boigny.
Avec notre aîné, le président Henri Konan Bédié, notre grand-frère Guillaume Houphouët et nos jeunes frères Mabri Toikeusse, Anaky Kobena, Charles Konan Banny, Ahoussou Jeannot, Allah Kouadio Remi et toutes mes sœurs et tous mes frères. C’était une réunion de famille. Mais avant la réunion avec tous les chefs venus du N’Zi –Comoé, de la Vallée du Bandaman et des Lacs, le président Bédié et moi, nous sommes allés seuls, tous les deux, dans le caveau pour parler à notre papa. Nous lui avons demandé pardon. Et nous nous sommes demandés pardon également et nous nous sommes parlés. Je viens donc vous dire que le président aussi nous a parlés. Il dit qu’il nous a compris et qu’il nous apportait sa bénédiction. Cela, pour que notre union soit définitive. C’est pour cela que je ne serai pas long cet après-midi. Parce que, comme l’a dit mon jeune frère Allah Remi tout a été dit lors de la rencontre de Yamoussoukro. Cet après-midi donc, je suis venu saluer le chef central. Et lui dire que nous venons lui souhaiter une bonne santé. Parce que nous savons que ces temps-ci, il a eu quelques ennuis de santé. Bien entendu, le président Bédié lui a déjà envoyé un message, pour lui dire qu’il souhaite un grand soutien à ma candidature. Et que nous savons tous que cette élection lui a été volée. C’est pourquoi nous avons décidé, comme dans une famille meurtrie, que le jeune frère portera le combat. C’est ce combat que je vais mener pour ramener la victoire au président Aimé Henri Konan Bédié. Comme je l’ai dit, il y a quelques jours, à la maison du parti, je travaillerai sous l’autorité du président Henri Konan Bédié. Nous ferons tout ensemble. Nous allons reconstruire la Côte d’Ivoire. Vous savez, pour moi, le choix est simple. Il s’agit de voir d’une part ce que le président Houphouët et ses héritiers ont fait d’une part, et ce que les autres avaient promis de faire et qu’ils n’ont jamais fait. Ils n’ont rien fait, depuis 10 ans qu’ils sont houphouétistes pour se rapprocher à ce que le président Houphouët a fait. Mais ce que le président Houphouët a fait, il l’a fait avec le président Bédié et moi qu’il avait choisi comme Premier Ministre. C’est donc Houphouët qui a fait la Côte d’Ivoire. C’est lui qui a fait tous se qui existent aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Que ce soit les routes, les autoroutes, les Universités, les hôpitaux, tout ce qui existe aujourd’hui, c’est grâce à Houphouët. Je viens donc vous dire que moi, je ne suis pas inquiet pour le 28 novembre. C’est Dieu qui décide de tout. Sachant donc que nous avons la bénédiction du président Houphouët et que le président Bédié m’a demandé de mener ce combat en son nom, je sais que par la grâce de Dieu, nous allons triompher au soir du 28 novembre.
Honorables chefs, je viens donc vous remercier pour votre soutien. Nous allons laver l’affront qui a été fait à mon aîné, le président Bédié. Nous allons faire en sorte que le pouvoir revienne aux Houphouétistes. Oui ! Et cette fois-ci, ce ne sera pas pour cinq ou dix ans. Mais nous allons garder le pouvoir dans la famille, pour le bien de la Côte d’Ivoire et de tous les Ivoiriens.
Recueillis par Diawara Samou
