Les dignes filles et fils de Félix Houphouët-Boigny (premier président Ivoirien), rassemblés au sein du RHDP se sont rencontrés le lundi dernier à Yamoussoukro. A la faveur de la célébration de la journée internationale de la paix, justement initiée par le père fondateur de la nation ivoirienne, les quatre grands leaders du RHDP se sont rendus au chevet de leur père pour passer une journée riche en émotions et en enseignements.
Dès que l’avion d’Alassane Ouattara, estampillé RHDP Solutions a atterri à l’aéroport de Yamoussoukro, tous ceux qui attendaient la délégation à bord ont compris que quelque chose était en train de se produire. Au bas de l’échelle de coupée, les accolades et les poignées de main que distribuaient les quatre leaders Houphouétistes ont achevé de convaincre sur la solidité du pacte qui unit désormais les responsables du PDCI, RDR, UDPCI et MFA. De ce rassemblement, il ressort plusieurs symboles dont le premier réside incontestablement dans le choix de la ville.
Yamoussoukro ville d’Houphouët, ville de paix
En effet, Yamoussoukro est une ville chargée d’histoires. C’est d’abord la ville natale du premier président ivoirien, Félix Houphouët Boigny et la ville où il repose depuis sa disparition en décembre 1993. Yamoussoukro est également la capitale politique ivoirienne depuis 1983. Et bien que le transfert n’ait jamais été effectif, cette ville reste l’une des plus importantes du pays. C’est aussi à Yamoussoukro qu’est érigée l’une des grandes œuvres religieuses du monde. La Basilique Notre Dame de la paix. Et pour terminer avec la ville de Yamoussoukro, disons qu’elle est située au centre de la Côte d’Ivoire comme pour témoigner que son rôle de rassemblement ,d’union et de passage obligé était un choix divin.
15 Novembre, journée de la paix
La date du 15 novembre est, à elle seule, un symbole assez fort qui donne à cette rencontre un sens plus que saisissant. Au moment où des partisans de Laurent Gbagbo se ruent à plonger la Côte d’Ivoire dans le chaos de la xénophobie et de la haine inutile, les enfants d’Houphouët se sont souvenus de ce que leur père avait de plus cher : la Paix. Et ils ont tenu, en ce jour anniversaire de la célébration de cette denrée si rare, à se recueillir sur la tombe de leur défunt père et lui dire qu’il avait raison de croire et de cultiver la paix. Ce deuxième symbole ne pouvait qu’en cacher d’autres.
Et il faut aller à la cérémonie de la rencontre des quatre leaders avec les têtes couronnées du Nzi Comoé, des Lacs et de la vallée du Bandama. La première image forte vient du président du comité d’organisation.
« Le conducteur fou »
Le ministre Allah Kouadio Rémy peignant la situation socio politique ivoirienne a comparé la Côte d’Ivoire à un bus de transport conduit par un chauffard inexpérimenté et non qualifié. « Il s’est empressé de prendre le volant malgré les doutes des passagers. Dès le décollage, tout le monde s’est rendu compte qu’il emmenait le véhicule dans le décor et les gros trous. Mais comme un conducteur fou, il s’entêtait à garder le volant. Finalement, à la faveur d’une escale, les passagers se sont réunis et ont décidé de consulter quelqu’un qui avait non seulement un permis de conduire mais qui avait de l’expérience ». Poursuivant, le DRCA du Centre Lacs a expliqué que Gbagbo s’est montré un très mauvais conducteur qui n’a ni permis de conduire, ni de connaissance en mécanique et qu’il fallait demander l’avis de Bédié pour continuer la route. Et l’ancien chef de l’Etat a conseillé un apprenti qui est qualifié, qui a son permis de conduire et qui a fait ses preuves. Ce dernier n’est autre que le candidat du RHDP, Alassane Ouattara. Cette belle image a suffi pour que l’assistance comprenne que celui qui a dirigé la Côte d’Ivoire dix ans durant ne pouvait rien apporter parce que n’ayant aucune qualification pour gérer un Etat.
« Curer le puits d’Houphouët Boigny »
Mais le ministre Allah n’est pas le seul à décrire la situation cruciale de la Côte d’Ivoire à travers des images. Proposé pour la cérémonie de libation, nanan Mbra N’Guessan a utilisé l’image d’un puits. Selon ce patriarche, Gbagbo a voulu s’approprier la paternité du puits de paix que Félix Houphouët a creusé. « Parce qu’il a nettoyé un peu les alentours du puits il pense que le puits lui appartient ». Nanan N’Guessan a continué pour affirmer que le puits, source nourricière n’a pu être entretenu comme il se devait. « Finalement un arbre et la saleté ont bouché le puits ». Se tournant vers l’esprit du président Houphouët, le chef Nanan s’est exprimé en ces termes : « Le puits que tu nous a laissé et qui était notre source nourricière est bouché par un gros tronc d’arbre. Aide-nous à le déboucher. Ouvre les yeux à ceux qui ne voient pas la misère que nous traversons».
«Le nom d’Houphouët Boigny»
Se tournant vers l’assistance, Nana Mbra a demandé que chacun s’arme de daba, pioche et de tout ce qui peut déboucher le puits pour qu’enfin les Ivoiriens puissent retrouver le puits de Félix Houphouët Boigny avec son eau limpide.
Un message fort et on ne peut plus clair pour dire qu’il faut se mobiliser derrière les enfants de Félix Houphouët-Boigny pour redonner à la Côte d’Ivoire son lustre d’antan.
Et pour terminer, c’est le porte-parole qui conclut avec cet appel à travers cette image : « Ne regardez pas Bédié, ne regardez pas Mabri, ne regardez pas Alassane et ne regardez pas Anaki. Quand vous irez voter, votez pour Houphouët Boigny. Et voter pour Houphouët Boigny, c’est voter Alassane Ouattara », a conclu nanan N’Guessan Yao, porte-parole des rois et chefs traditionnels des trois régions citées plus haut. C’est dire tout le symbole que représente Félix Houphouët-Boigny, sa ville natale, son parti et cette journée de paix initiée par le père fondateur.
Koné Lassiné
Dès que l’avion d’Alassane Ouattara, estampillé RHDP Solutions a atterri à l’aéroport de Yamoussoukro, tous ceux qui attendaient la délégation à bord ont compris que quelque chose était en train de se produire. Au bas de l’échelle de coupée, les accolades et les poignées de main que distribuaient les quatre leaders Houphouétistes ont achevé de convaincre sur la solidité du pacte qui unit désormais les responsables du PDCI, RDR, UDPCI et MFA. De ce rassemblement, il ressort plusieurs symboles dont le premier réside incontestablement dans le choix de la ville.
Yamoussoukro ville d’Houphouët, ville de paix
En effet, Yamoussoukro est une ville chargée d’histoires. C’est d’abord la ville natale du premier président ivoirien, Félix Houphouët Boigny et la ville où il repose depuis sa disparition en décembre 1993. Yamoussoukro est également la capitale politique ivoirienne depuis 1983. Et bien que le transfert n’ait jamais été effectif, cette ville reste l’une des plus importantes du pays. C’est aussi à Yamoussoukro qu’est érigée l’une des grandes œuvres religieuses du monde. La Basilique Notre Dame de la paix. Et pour terminer avec la ville de Yamoussoukro, disons qu’elle est située au centre de la Côte d’Ivoire comme pour témoigner que son rôle de rassemblement ,d’union et de passage obligé était un choix divin.
15 Novembre, journée de la paix
La date du 15 novembre est, à elle seule, un symbole assez fort qui donne à cette rencontre un sens plus que saisissant. Au moment où des partisans de Laurent Gbagbo se ruent à plonger la Côte d’Ivoire dans le chaos de la xénophobie et de la haine inutile, les enfants d’Houphouët se sont souvenus de ce que leur père avait de plus cher : la Paix. Et ils ont tenu, en ce jour anniversaire de la célébration de cette denrée si rare, à se recueillir sur la tombe de leur défunt père et lui dire qu’il avait raison de croire et de cultiver la paix. Ce deuxième symbole ne pouvait qu’en cacher d’autres.
Et il faut aller à la cérémonie de la rencontre des quatre leaders avec les têtes couronnées du Nzi Comoé, des Lacs et de la vallée du Bandama. La première image forte vient du président du comité d’organisation.
« Le conducteur fou »
Le ministre Allah Kouadio Rémy peignant la situation socio politique ivoirienne a comparé la Côte d’Ivoire à un bus de transport conduit par un chauffard inexpérimenté et non qualifié. « Il s’est empressé de prendre le volant malgré les doutes des passagers. Dès le décollage, tout le monde s’est rendu compte qu’il emmenait le véhicule dans le décor et les gros trous. Mais comme un conducteur fou, il s’entêtait à garder le volant. Finalement, à la faveur d’une escale, les passagers se sont réunis et ont décidé de consulter quelqu’un qui avait non seulement un permis de conduire mais qui avait de l’expérience ». Poursuivant, le DRCA du Centre Lacs a expliqué que Gbagbo s’est montré un très mauvais conducteur qui n’a ni permis de conduire, ni de connaissance en mécanique et qu’il fallait demander l’avis de Bédié pour continuer la route. Et l’ancien chef de l’Etat a conseillé un apprenti qui est qualifié, qui a son permis de conduire et qui a fait ses preuves. Ce dernier n’est autre que le candidat du RHDP, Alassane Ouattara. Cette belle image a suffi pour que l’assistance comprenne que celui qui a dirigé la Côte d’Ivoire dix ans durant ne pouvait rien apporter parce que n’ayant aucune qualification pour gérer un Etat.
« Curer le puits d’Houphouët Boigny »
Mais le ministre Allah n’est pas le seul à décrire la situation cruciale de la Côte d’Ivoire à travers des images. Proposé pour la cérémonie de libation, nanan Mbra N’Guessan a utilisé l’image d’un puits. Selon ce patriarche, Gbagbo a voulu s’approprier la paternité du puits de paix que Félix Houphouët a creusé. « Parce qu’il a nettoyé un peu les alentours du puits il pense que le puits lui appartient ». Nanan N’Guessan a continué pour affirmer que le puits, source nourricière n’a pu être entretenu comme il se devait. « Finalement un arbre et la saleté ont bouché le puits ». Se tournant vers l’esprit du président Houphouët, le chef Nanan s’est exprimé en ces termes : « Le puits que tu nous a laissé et qui était notre source nourricière est bouché par un gros tronc d’arbre. Aide-nous à le déboucher. Ouvre les yeux à ceux qui ne voient pas la misère que nous traversons».
«Le nom d’Houphouët Boigny»
Se tournant vers l’assistance, Nana Mbra a demandé que chacun s’arme de daba, pioche et de tout ce qui peut déboucher le puits pour qu’enfin les Ivoiriens puissent retrouver le puits de Félix Houphouët Boigny avec son eau limpide.
Un message fort et on ne peut plus clair pour dire qu’il faut se mobiliser derrière les enfants de Félix Houphouët-Boigny pour redonner à la Côte d’Ivoire son lustre d’antan.
Et pour terminer, c’est le porte-parole qui conclut avec cet appel à travers cette image : « Ne regardez pas Bédié, ne regardez pas Mabri, ne regardez pas Alassane et ne regardez pas Anaki. Quand vous irez voter, votez pour Houphouët Boigny. Et voter pour Houphouët Boigny, c’est voter Alassane Ouattara », a conclu nanan N’Guessan Yao, porte-parole des rois et chefs traditionnels des trois régions citées plus haut. C’est dire tout le symbole que représente Félix Houphouët-Boigny, sa ville natale, son parti et cette journée de paix initiée par le père fondateur.
Koné Lassiné