Loin des promesses fallacieuses et des bruits propagandistes, nous revenons dans cette édition sur les réalisations et acquis dans l’éducation nationale du Président Gbagbo candidat de Lmp à
l’élection présidentielle.
Dans ce temps de la campagne électorale les Ivoiriens semblent avoir perdu de vue les grandes réalisations du Président Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession. Dans l’attente du second tour, les états-majors sont préoccupés à faire les yeux doux aux électeurs des
candidats recalés au premier tour. Originaires du V Baoulé, les électeurs du candidat du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié sont depuis la proclamation des résultats du premier tour, la principale cible. Tous les stratagèmes sont affutés pour arriver à les rallier. Au point où les Ivoiriens donnent le sentiment que les deux candidats, Laurent Gbagbo de La majorité présidentielle et Alassane Ouattara du Rdr, partent avec les mêmes arguments électoraux. Ce qui est bien évidemment archifaux. Entre Laurent Gbagbo accrédité de 38,03% de suffrages exprimés et Alassane Ouattara 32,08, il y a bien un écart de 6% qui s’explique. Si Ouattara se vante de son vote régionaliste et ethno religieux, ce n’est nullement le cas de son adversaire, Laurent Gbagbo qui au contraire a travaillé pour les Ivoiriens. Ces différents points glanés, surtout pour Laurent Gbagbo, lors du premier tour face aux 13 autres candidats pourraient être qualifiés comme étant
l’appréciation d’un bilan. Effectivement, le candidat Laurent Gbagbo, contrairement à ses adversaires du Rhdp et notamment au candidat du Rdr Alassane Ouattara, peut se prévaloir de certaines réalisations très récentes dont il a fait la preuve. En attendant de revenir dans nos
prochaines éditions, sur des pans entiers de sa politique de Refondation qui prend en compte tous les secteurs d’activité, nous voudrions retenir l’éducation nationale, un domaine dans lequel, le
candidat président Laurent Gbagbo a fait preuve d’un certain engagement du point de vue réalisations. Si le Rhdp peut se targuer des réalisations qui remontent environ à l’ère houphouétienne, donc dans un lointain souvenir, les réalisations de La majorité présidentielle, elles sont de fraîches dates. Dans l’éducation nationale, Laurent Gbagbo est celui-là même qui a fait de
l’enseignement une priorité.
Laurent Gbagbo a favorisé l’accessibilité à l’école en libéralisant le port de la tenue scolaire. On en parle peu, mais cela relève d’un acte de haute portée sociale qui enlève aux parents pauvres tout prétexte de maintenir leurs enfants loin des salles de classes. Conscient de ce que la suppression de la tenue scolaire susciterait un réel engouement dans les familles, Laurent Gbagbo s’est engagé à la construction et à l’ouverture de 10600 classes à la maternelle, la construction de 5.259 cantines scolaires, la construction de 64 collèges. Cet engagement dans le social s’appuyant sur la distribution de manuels scolaires, de kits scolaires et la suppression des frais de
scolarité. La campagne du second tour de l’élection présidentielle ne nous fera pas perdre de vue que c’est encore, lui, Laurent Gbagbo, qui a créé la sous-direction de la promotion du genre. Une campagne de sensibilisation a même eu lieu à cet effet et conduite par ladite sous- direction en vue de promouvoir la scolarisation des filles. Quant à l’administration du système scolaire elle a été renforcée par l’ouverture de plusieurs directions régionales, directions d’enseignement primaire, la création de la direction de l’orientation et des bourses, de la mutualité, des œuvres scolaires et sociales et la formation dans les établissements de milliers de conseillers d’information et d’orientation ainsi que d’éducateurs spécialisés, allant jusqu’à la prise en charge psychologique des élèves traumatisés et qui ont fui les zones de conflit. Il faut noter que le Président
Gbagbo a organisé l’Inspection générale de l’éducation nationale, une initiative qui a permis de lutter efficacement contre la fraude aux examens et concours. Comme on le voit, l’enseignement est comme la prunelle des yeux pour le candidat Gbagbo qui part avec tous les faveurs des pronostics à cette élection présidentielle. Et ce ne sont pas les spécialistes de l’éducation nationale qui diront le contraire. Leur secteur d’activité ayant grandement bénéficié du renforcement
des capacités en ressources humaines pendant ces dix dernières années. Il s’agit du recrutement de 5634 professeurs, de 21129 instituteurs, 183 conseillers d’éducation, 802 conseillers d’orientation et 1261 éducateurs. Mais bien avant cela, en 2001, le Président Laurent Gbagbo réparait une injustice dans le milieu de l’éducation nationale. En juin de cette année, il décrochait les enseignants séparés en deux catégories salariales (les fameux salaires à double vitesse) par l’ancien régime, malgré les mêmes formations. C’est encore Laurent Gbagbo qui réglait définitivement - malgré un contexte difficile de trésorerie dans un pays en pleine crise militaro
politique-, la question du profil de carrière. Les électeurs enseignants devront se souvenir que c’est Laurent Gbagbo, candidat à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 qui a élaboré en leur faveur, un profil de carrière suivi de reclassement avec effet financier. Parmi ces heureux bénéficiaires, il y a 100 inspecteurs recrutés dans l’enseignement primaire. Nous n’oublions pas le programme d’alphabétisation, entre autres engagements du candidat socialiste, avec la mise en place du Fonds d’appui à l’alphabétisation (Fnaa) et de nombreuses nominations de conseillers d’inspection en alphabétisation et de chefs d’antennes en alphabétisation.
Certes, le Président Gbagbo a beaucoup fait pour l’éducation nationale, mais son bilan reste à améliorer et il y a des performances à conquérir. C’est ce qui explique ses propositions dont nous en retiendrons quelques unes. Et nous pensons qu’il les réalisera si les Ivoiriens lui renouvellent leur confiance. Le candidat de La majorité présidentielle propose l’accessibilité à l’école à une plus grande échelle pour atteindre 95% de taux de scolarisation d’ici 2015, la généralisation de la maternelle sur tout le territoire national, un projet qui va coûter 150 milliards de F cfa ; la réhabilitation de 800.000 salles de classes pour un coût global de 62,3 milliards de Fcfa, la construction de 200.000 salles de classes à 160 milliards de Fcfa ; la construction de 4000 cantines scolaires à 17 milliards Fcfa ; la construction de 63 lycées et collèges mixtes avec 17 milliards de Fcfa ; la construction de 10 lycées techniques avec internat à 70 milliards de Fcfa ; la construction de 20 collèges d’enseignement techniques et de la formation professionnelle avec 50 milliards de Fcfa. Tous ces projets sont réalisables grâce à la politique de la décentralisation avec la subvention de l’Etat dont bénéficieront les collectivités décentralisées. Un avant-goût avait été donné et interrompu deux ans après, à cause de la rébellion. En outre, le candidat Gbagbo propose d’étendre la gratuité par la distribution des kits et manuels scolaires à tous les élèves, du primaire à la classe de 3e ; ce projet à lui seul va coûter 67,7 milliards de Fcfa. La suppression des frais d’inscription dans le secondaire va entrer dans sa phase effective… Si ce n’était que des promesses, on en restera à gloser, mais le Président Laurent Gbagbo a déjà montré sa bonne foi
et sa capacité à traduire dans les actes, sa politique sociale.
Contrairement à son adversaire du Rdr qui ne fait que proposer des milliards sans un début de mise en forme. Difficile donc de croire en un tel candidat, surtout que celui-ci a déjà montré son incapacité à réaliser ses projets. L’on a encore en mémoire, ses 100 jours qu’il avait demandé aux Ivoiriens pour améliorer leur quotidien. Les 100 jours sont épuisés sans que l’ancien Premier ministre d’Houphouët- Boigny aujourd’hui candidat du Rdr ne réalise sa promesse faite aux
Ivoiriens. Bien au contraire, il en demandera 1000 autres. La suite, on la connaît, le pays sombra dans une crise financière sans précédent, jusqu’à sa démission forcée par Henri Konan Bédié alors Président de l’Assemblée nationale. Le 28 novembre 2010, les électeurs auront à
choisir entre un candidat qui réalise ses promesses, Laurent Gbagbo et un autre candidat coutumier à des promesses creuses qu’il ne réalise jamais, c’est Alassane Ouattara.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
l’élection présidentielle.
Dans ce temps de la campagne électorale les Ivoiriens semblent avoir perdu de vue les grandes réalisations du Président Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession. Dans l’attente du second tour, les états-majors sont préoccupés à faire les yeux doux aux électeurs des
candidats recalés au premier tour. Originaires du V Baoulé, les électeurs du candidat du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié sont depuis la proclamation des résultats du premier tour, la principale cible. Tous les stratagèmes sont affutés pour arriver à les rallier. Au point où les Ivoiriens donnent le sentiment que les deux candidats, Laurent Gbagbo de La majorité présidentielle et Alassane Ouattara du Rdr, partent avec les mêmes arguments électoraux. Ce qui est bien évidemment archifaux. Entre Laurent Gbagbo accrédité de 38,03% de suffrages exprimés et Alassane Ouattara 32,08, il y a bien un écart de 6% qui s’explique. Si Ouattara se vante de son vote régionaliste et ethno religieux, ce n’est nullement le cas de son adversaire, Laurent Gbagbo qui au contraire a travaillé pour les Ivoiriens. Ces différents points glanés, surtout pour Laurent Gbagbo, lors du premier tour face aux 13 autres candidats pourraient être qualifiés comme étant
l’appréciation d’un bilan. Effectivement, le candidat Laurent Gbagbo, contrairement à ses adversaires du Rhdp et notamment au candidat du Rdr Alassane Ouattara, peut se prévaloir de certaines réalisations très récentes dont il a fait la preuve. En attendant de revenir dans nos
prochaines éditions, sur des pans entiers de sa politique de Refondation qui prend en compte tous les secteurs d’activité, nous voudrions retenir l’éducation nationale, un domaine dans lequel, le
candidat président Laurent Gbagbo a fait preuve d’un certain engagement du point de vue réalisations. Si le Rhdp peut se targuer des réalisations qui remontent environ à l’ère houphouétienne, donc dans un lointain souvenir, les réalisations de La majorité présidentielle, elles sont de fraîches dates. Dans l’éducation nationale, Laurent Gbagbo est celui-là même qui a fait de
l’enseignement une priorité.
Laurent Gbagbo a favorisé l’accessibilité à l’école en libéralisant le port de la tenue scolaire. On en parle peu, mais cela relève d’un acte de haute portée sociale qui enlève aux parents pauvres tout prétexte de maintenir leurs enfants loin des salles de classes. Conscient de ce que la suppression de la tenue scolaire susciterait un réel engouement dans les familles, Laurent Gbagbo s’est engagé à la construction et à l’ouverture de 10600 classes à la maternelle, la construction de 5.259 cantines scolaires, la construction de 64 collèges. Cet engagement dans le social s’appuyant sur la distribution de manuels scolaires, de kits scolaires et la suppression des frais de
scolarité. La campagne du second tour de l’élection présidentielle ne nous fera pas perdre de vue que c’est encore, lui, Laurent Gbagbo, qui a créé la sous-direction de la promotion du genre. Une campagne de sensibilisation a même eu lieu à cet effet et conduite par ladite sous- direction en vue de promouvoir la scolarisation des filles. Quant à l’administration du système scolaire elle a été renforcée par l’ouverture de plusieurs directions régionales, directions d’enseignement primaire, la création de la direction de l’orientation et des bourses, de la mutualité, des œuvres scolaires et sociales et la formation dans les établissements de milliers de conseillers d’information et d’orientation ainsi que d’éducateurs spécialisés, allant jusqu’à la prise en charge psychologique des élèves traumatisés et qui ont fui les zones de conflit. Il faut noter que le Président
Gbagbo a organisé l’Inspection générale de l’éducation nationale, une initiative qui a permis de lutter efficacement contre la fraude aux examens et concours. Comme on le voit, l’enseignement est comme la prunelle des yeux pour le candidat Gbagbo qui part avec tous les faveurs des pronostics à cette élection présidentielle. Et ce ne sont pas les spécialistes de l’éducation nationale qui diront le contraire. Leur secteur d’activité ayant grandement bénéficié du renforcement
des capacités en ressources humaines pendant ces dix dernières années. Il s’agit du recrutement de 5634 professeurs, de 21129 instituteurs, 183 conseillers d’éducation, 802 conseillers d’orientation et 1261 éducateurs. Mais bien avant cela, en 2001, le Président Laurent Gbagbo réparait une injustice dans le milieu de l’éducation nationale. En juin de cette année, il décrochait les enseignants séparés en deux catégories salariales (les fameux salaires à double vitesse) par l’ancien régime, malgré les mêmes formations. C’est encore Laurent Gbagbo qui réglait définitivement - malgré un contexte difficile de trésorerie dans un pays en pleine crise militaro
politique-, la question du profil de carrière. Les électeurs enseignants devront se souvenir que c’est Laurent Gbagbo, candidat à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 qui a élaboré en leur faveur, un profil de carrière suivi de reclassement avec effet financier. Parmi ces heureux bénéficiaires, il y a 100 inspecteurs recrutés dans l’enseignement primaire. Nous n’oublions pas le programme d’alphabétisation, entre autres engagements du candidat socialiste, avec la mise en place du Fonds d’appui à l’alphabétisation (Fnaa) et de nombreuses nominations de conseillers d’inspection en alphabétisation et de chefs d’antennes en alphabétisation.
Certes, le Président Gbagbo a beaucoup fait pour l’éducation nationale, mais son bilan reste à améliorer et il y a des performances à conquérir. C’est ce qui explique ses propositions dont nous en retiendrons quelques unes. Et nous pensons qu’il les réalisera si les Ivoiriens lui renouvellent leur confiance. Le candidat de La majorité présidentielle propose l’accessibilité à l’école à une plus grande échelle pour atteindre 95% de taux de scolarisation d’ici 2015, la généralisation de la maternelle sur tout le territoire national, un projet qui va coûter 150 milliards de F cfa ; la réhabilitation de 800.000 salles de classes pour un coût global de 62,3 milliards de Fcfa, la construction de 200.000 salles de classes à 160 milliards de Fcfa ; la construction de 4000 cantines scolaires à 17 milliards Fcfa ; la construction de 63 lycées et collèges mixtes avec 17 milliards de Fcfa ; la construction de 10 lycées techniques avec internat à 70 milliards de Fcfa ; la construction de 20 collèges d’enseignement techniques et de la formation professionnelle avec 50 milliards de Fcfa. Tous ces projets sont réalisables grâce à la politique de la décentralisation avec la subvention de l’Etat dont bénéficieront les collectivités décentralisées. Un avant-goût avait été donné et interrompu deux ans après, à cause de la rébellion. En outre, le candidat Gbagbo propose d’étendre la gratuité par la distribution des kits et manuels scolaires à tous les élèves, du primaire à la classe de 3e ; ce projet à lui seul va coûter 67,7 milliards de Fcfa. La suppression des frais d’inscription dans le secondaire va entrer dans sa phase effective… Si ce n’était que des promesses, on en restera à gloser, mais le Président Laurent Gbagbo a déjà montré sa bonne foi
et sa capacité à traduire dans les actes, sa politique sociale.
Contrairement à son adversaire du Rdr qui ne fait que proposer des milliards sans un début de mise en forme. Difficile donc de croire en un tel candidat, surtout que celui-ci a déjà montré son incapacité à réaliser ses projets. L’on a encore en mémoire, ses 100 jours qu’il avait demandé aux Ivoiriens pour améliorer leur quotidien. Les 100 jours sont épuisés sans que l’ancien Premier ministre d’Houphouët- Boigny aujourd’hui candidat du Rdr ne réalise sa promesse faite aux
Ivoiriens. Bien au contraire, il en demandera 1000 autres. La suite, on la connaît, le pays sombra dans une crise financière sans précédent, jusqu’à sa démission forcée par Henri Konan Bédié alors Président de l’Assemblée nationale. Le 28 novembre 2010, les électeurs auront à
choisir entre un candidat qui réalise ses promesses, Laurent Gbagbo et un autre candidat coutumier à des promesses creuses qu’il ne réalise jamais, c’est Alassane Ouattara.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
