La Fifa a mis quasiment un mois pour fouiller et mener une minutieuse enquête dans l’affaire de corruption dans laquelle était impliqué Amos Adamu. La décision est tombée. Le Nigérian écope de trois de suspension ferme plus une amende de plus de 4 millions de Fcfa et quelques.
Le ciel s’obscurcie davantage pour Amos Adamu. Et son avenir sportif s’hypothèque au fil du temps. Il sait désormais ce qui l’attend pour avoir prêté le flanc à des journalistes anglais qui l’avaient piégé dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire de corruption pour l’attribution de la Coupe du monde 2022. Après un mois d’observation et d’enquête pour réunir les preuves palpables dans cette affaire qui écorche l’image de la Fédération internationale de football association (Fifa) dont il est membre du comité exécutif, le garant du football mondial a frappé. Et fort. Le dirigeant nigérian est suspendu pour une période de trois années fermes de toutes les activités sportives. Et doit s’acquitter d’une amende de 7500 Euros soit 4.91 millions de Fcfa. L’autre accusé, le Tahitien, Reynald Temarii, est suspendu de ses fonctions pour une année. Outre celà, la FIFA a également suspendu Ahongalu Fusimalohi, de 3ans, tout comme Amadou Diakité (membre du comité arbitres de la Fifa). Le Tunisien, Slim Aloulou est suspendu de 2 ans. Le plus sévèrement sanctionné est Ismael Bhamjee qui a écopé de 4 ans de suspension. Retour sur les faits. Le sachant au nombre des 24 personnes du comité exécutif de la Fifa qui vont attribuer, le 2 décembre, l’organisation des phases finales des Coupes du monde 2018 et 2022, Amos Adamu s’est fait piéger par deux journalistes du journal américain, Sunday Times. Ces reporters se sont fait passer pour des représentants d’un consortium américain. Le journal avait accusé le président de l’Ufoa d’avoir proposé de troquer sa voix contre des espèces sonnantes et trébuchantes pour l’attribution de ces deux Mondiaux. Amos Adamu, qui a été filmé, leur a ainsi demandé de contribuer au financement d`un projet personnel. A hauteur de 600.000 Euros, soit environ 393 millions de Fcfa. Avec lui, un autre membre de la commission d’attribution, le Tahitien Reynald Temarii, président de la Confédération d’Océanie de football. Lequel a voulu monnayer son suffrage contre une somme devant lui servir à construire un centre de formation, selon le Sunday Times. Pour avoir une idée nette de la situation, la FIFA a demandé qu’on lui remette toutes les informations et les documents relatifs à cette affaire qui ne l’honore guère. Une fois les documents en sa possession, le « gouvernement » du football mondial les a analysés avant de décider. Ce qui est fait. Adamu paye au prix fort un acte qu’il a posé sans en calculer la conséquence.
Et son avenir à l’Ufoa ?
Amos Adamu a mené une bataille farouche avec la complicité du président de la Confédération africaine de football(Caf), Issa Hayatou, pour évincer Jacques Anouma de la tête de la l’Union des fédérations ouest-africaines de football(Ufoa). Depuis son arrivée aux commandes de l’union zonale, elle n’a plus de problème. Ses activités fonctionnent et marchent comme sur des roulettes. Mille et un évènements sont organisés ça et là à travers toute l’Afrique de l’Ouest. Mais avec cette mésaventure doublée d’une suspension de toute activité sportive, Adamu met en danger non seulement son propre avenir sportif mais celui de l’union qu’il dirige. On va certainement assister à un intérim long de trois ans à la tête de l’Ufoa. Comme quoi, quand on crache en l’air, il faut toujours s’attendre à un retour sur son visage.
Tibet Kipré
Leg : Avec cette affaire de corruption, Amos Adamu met son avenir sportif en péril
Le ciel s’obscurcie davantage pour Amos Adamu. Et son avenir sportif s’hypothèque au fil du temps. Il sait désormais ce qui l’attend pour avoir prêté le flanc à des journalistes anglais qui l’avaient piégé dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire de corruption pour l’attribution de la Coupe du monde 2022. Après un mois d’observation et d’enquête pour réunir les preuves palpables dans cette affaire qui écorche l’image de la Fédération internationale de football association (Fifa) dont il est membre du comité exécutif, le garant du football mondial a frappé. Et fort. Le dirigeant nigérian est suspendu pour une période de trois années fermes de toutes les activités sportives. Et doit s’acquitter d’une amende de 7500 Euros soit 4.91 millions de Fcfa. L’autre accusé, le Tahitien, Reynald Temarii, est suspendu de ses fonctions pour une année. Outre celà, la FIFA a également suspendu Ahongalu Fusimalohi, de 3ans, tout comme Amadou Diakité (membre du comité arbitres de la Fifa). Le Tunisien, Slim Aloulou est suspendu de 2 ans. Le plus sévèrement sanctionné est Ismael Bhamjee qui a écopé de 4 ans de suspension. Retour sur les faits. Le sachant au nombre des 24 personnes du comité exécutif de la Fifa qui vont attribuer, le 2 décembre, l’organisation des phases finales des Coupes du monde 2018 et 2022, Amos Adamu s’est fait piéger par deux journalistes du journal américain, Sunday Times. Ces reporters se sont fait passer pour des représentants d’un consortium américain. Le journal avait accusé le président de l’Ufoa d’avoir proposé de troquer sa voix contre des espèces sonnantes et trébuchantes pour l’attribution de ces deux Mondiaux. Amos Adamu, qui a été filmé, leur a ainsi demandé de contribuer au financement d`un projet personnel. A hauteur de 600.000 Euros, soit environ 393 millions de Fcfa. Avec lui, un autre membre de la commission d’attribution, le Tahitien Reynald Temarii, président de la Confédération d’Océanie de football. Lequel a voulu monnayer son suffrage contre une somme devant lui servir à construire un centre de formation, selon le Sunday Times. Pour avoir une idée nette de la situation, la FIFA a demandé qu’on lui remette toutes les informations et les documents relatifs à cette affaire qui ne l’honore guère. Une fois les documents en sa possession, le « gouvernement » du football mondial les a analysés avant de décider. Ce qui est fait. Adamu paye au prix fort un acte qu’il a posé sans en calculer la conséquence.
Et son avenir à l’Ufoa ?
Amos Adamu a mené une bataille farouche avec la complicité du président de la Confédération africaine de football(Caf), Issa Hayatou, pour évincer Jacques Anouma de la tête de la l’Union des fédérations ouest-africaines de football(Ufoa). Depuis son arrivée aux commandes de l’union zonale, elle n’a plus de problème. Ses activités fonctionnent et marchent comme sur des roulettes. Mille et un évènements sont organisés ça et là à travers toute l’Afrique de l’Ouest. Mais avec cette mésaventure doublée d’une suspension de toute activité sportive, Adamu met en danger non seulement son propre avenir sportif mais celui de l’union qu’il dirige. On va certainement assister à un intérim long de trois ans à la tête de l’Ufoa. Comme quoi, quand on crache en l’air, il faut toujours s’attendre à un retour sur son visage.
Tibet Kipré
Leg : Avec cette affaire de corruption, Amos Adamu met son avenir sportif en péril
