L’expression d’un Etat défaillant et irresponsable. C’est ainsi que se présente la rocambolesque affaire des maisons de placement ironiquement dénommées «banques volantes». Les victimes de cette grande escroquerie sous la Refondation qui sont au bord de la déprime ont confié leur sort au candidat du RHDP, le Dr. Alassane Ouattara. Cette rencontre qui a eu lieu hier, entre ces victimes et celui qu’elles considèrent comme leur seul espoir, s’est déroulée à la Maison du RHDP. Des témoignages aussi émouvants que pathétiques ont meublé cette rencontre. Des mères, pères de familles, des veuves ou simples «débrouillards», ont raconté leur calvaire et la manière dont ils ont été grugés, impunément, par des individus sans foi ni loi. Ces femmes, ces hommes, ou même des éléments des Forces de défense et de sécurité, qui sont au nombre de deux millions de personnes, ne savent plus à quel saint de vouer depuis 2006 pour certains et 2001 pour d’autres.
C’est le ministre Hamed Bakayoko, en sa qualité de Directeur national de campagne chargé de la jeunesse du candidat du RHDP, qui a pris la parole pour planter le décor. «Des Ivoiriens ont été grugés, volés. Quand ils ont voulu que justice leur soit rendue, des mains obscures ont protégé leurs voleurs», a-t-il dit d’entrée. Avant d’affirmer que ces victimes de la défaillance de l’Etat sous la Refondation, désespérées, ont souhaité rencontrer le candidat du RHDP. Quand il prend la parole, le vice-président et porte-parole de l’Association des souscripteurs de Côte d’Ivoire, fait la genèse de ce grand scandale financier. M. Guéhi Dogba Prisca dira que cette affaire remonte à 2001 avec la mise en place des premières maisons de placement, qui ont fait miroiter monts et merveilles aux souscripteurs avec des taux d’intérêt allant de 50 à 100%. Face à la misère grandissante et très souvent avec la complicité de certains hommes religieux et au vu de l’agrément donné par l’Etat à ces maisons, les Ivoiriens se sont engouffrés dans cette affaire. La suite fut la désolation et la fuite en avant permanente des autorités publiques. En dépit de nombreuses démarches entreprises, rien n’a été réglé. Pendant ce temps, les «bandits à cols blancs» se la coulent douce. Alors, le seul espoir de ces femmes et hommes, reste le candidat du RHDP. «Nous venons à travers cette rencontre, vous confier le destin de toute cette population» a dit sous un ton pathétique le porte-parole des victimes des «banques volantes». Avant de mettre un terme à son propos, M. Guéhi Dogba a rendu hommage au Dr. Alassane Ouattara pour son sens élevé de justice et d’équité. «En nous recevant aujourd’hui, ici, vous vous associez à nos pleurs et vous confirmez ainsi votre vision d’un homme qui veut rétablir la justice dans notre pays», a-t-il dit. Avant de conclure : «Monsieur le Président dites-nous un seul mot et nous serons guéris». Ce seul mot a été effectivement dit par ADO. «Vous serez remboursés. Je m’engage à le faire» a dit M. Ouattara sous un tonnerre d’applaudissement. La joie de ses hôtes était à la hauteur de leur attente. Encore faut-il, selon l’orateur, que pour qu’il en soit ainsi, que le régime change. C’est pourquoi, le candidat Ouatara a demandé que toutes les victimes de ce scandale honteux le votent le 28 novembre 2010 pour changer la Côte d’Ivoire. Après avoir présenté son «Yako» à ses interlocuteurs, le candidat du RHDP n’a pas été tendre avec le régime Gbagbo dont il a relevé l’incapacité à gérer la Côte d’Ivoire. «Depuis dix ans, la Côte d’Ivoire n’est pas gérée», a-t-il martelé. Et d’ajouter ; «on ne peut pas faire de l’Histoire et raconter des histoires à la télévision et oublier les problèmes des Ivoiriens». Il a promis que l’audit de cette affaire sera fait, afin que les coupables puissent répondre de leurs actes. Aux forces de défense et de sécurité, il a demandé de ne pas céder à l’intoxication.
Ibrahima B. Kamagaté
C’est le ministre Hamed Bakayoko, en sa qualité de Directeur national de campagne chargé de la jeunesse du candidat du RHDP, qui a pris la parole pour planter le décor. «Des Ivoiriens ont été grugés, volés. Quand ils ont voulu que justice leur soit rendue, des mains obscures ont protégé leurs voleurs», a-t-il dit d’entrée. Avant d’affirmer que ces victimes de la défaillance de l’Etat sous la Refondation, désespérées, ont souhaité rencontrer le candidat du RHDP. Quand il prend la parole, le vice-président et porte-parole de l’Association des souscripteurs de Côte d’Ivoire, fait la genèse de ce grand scandale financier. M. Guéhi Dogba Prisca dira que cette affaire remonte à 2001 avec la mise en place des premières maisons de placement, qui ont fait miroiter monts et merveilles aux souscripteurs avec des taux d’intérêt allant de 50 à 100%. Face à la misère grandissante et très souvent avec la complicité de certains hommes religieux et au vu de l’agrément donné par l’Etat à ces maisons, les Ivoiriens se sont engouffrés dans cette affaire. La suite fut la désolation et la fuite en avant permanente des autorités publiques. En dépit de nombreuses démarches entreprises, rien n’a été réglé. Pendant ce temps, les «bandits à cols blancs» se la coulent douce. Alors, le seul espoir de ces femmes et hommes, reste le candidat du RHDP. «Nous venons à travers cette rencontre, vous confier le destin de toute cette population» a dit sous un ton pathétique le porte-parole des victimes des «banques volantes». Avant de mettre un terme à son propos, M. Guéhi Dogba a rendu hommage au Dr. Alassane Ouattara pour son sens élevé de justice et d’équité. «En nous recevant aujourd’hui, ici, vous vous associez à nos pleurs et vous confirmez ainsi votre vision d’un homme qui veut rétablir la justice dans notre pays», a-t-il dit. Avant de conclure : «Monsieur le Président dites-nous un seul mot et nous serons guéris». Ce seul mot a été effectivement dit par ADO. «Vous serez remboursés. Je m’engage à le faire» a dit M. Ouattara sous un tonnerre d’applaudissement. La joie de ses hôtes était à la hauteur de leur attente. Encore faut-il, selon l’orateur, que pour qu’il en soit ainsi, que le régime change. C’est pourquoi, le candidat Ouatara a demandé que toutes les victimes de ce scandale honteux le votent le 28 novembre 2010 pour changer la Côte d’Ivoire. Après avoir présenté son «Yako» à ses interlocuteurs, le candidat du RHDP n’a pas été tendre avec le régime Gbagbo dont il a relevé l’incapacité à gérer la Côte d’Ivoire. «Depuis dix ans, la Côte d’Ivoire n’est pas gérée», a-t-il martelé. Et d’ajouter ; «on ne peut pas faire de l’Histoire et raconter des histoires à la télévision et oublier les problèmes des Ivoiriens». Il a promis que l’audit de cette affaire sera fait, afin que les coupables puissent répondre de leurs actes. Aux forces de défense et de sécurité, il a demandé de ne pas céder à l’intoxication.
Ibrahima B. Kamagaté
