Les signes ne trompent pas ! Il n’y a que les simples d’esprit à ne pas voir que le changement interviendra le dimanche 28 novembre prochain. Depuis l’annonce du second tour qui doit l’opposer au candidat du RHDP, Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo est pris de panique. Il demande aux populations Baoulé de voter pour lui, oubliant que c’est lui qui avait humilié Houphouët-Boigny, qui l’a accusé d’avoir « transformé son village natal en une Brasilia africaine » et traité ses partisans de « grilleurs d’arachides ». Plus grave, il a oublié que c’est encore lui qui a jeté les élèves et étudiants dans les rues en avril 1990, aux cris de « Houphouët voleur » ! C’est justement pour avoir rappelé ce pan d’histoire que la musique de l’artiste Fadal Deh est censurée depuis de nombreux mois des antennes de la RTI. Le second signe de la frilosité qui s’empare du camp présidentiel, ce sont les ballets d’individus présentés comme des militants du PDCI qui, dit-on, ont choisi de désobéir au mot d’ordre du président Henri Konan Bédié. Là encore, la mascarade n’a pas pris parce que ce sont ceux que les Ivoiriens connaissent déjà qu’on promène sur le petit écran. On ne connaît que trop, les sérénades de la bande à Anoï Castro pour se laisser émouvoir. Depuis dix ans de refondation, ce sont les mêmes soudards et courtisans qu’on nous brandit sans aucune élégance. Le troisième signe de grande panique du FPI, ce sont les accusations gratuites sur le vote des étrangers. On a arrêté deux individus, présentés comme des Maliens qui auraient voté pour le candidat Alassane Ouattara. Ceux qui croyaient que le vote était secret ont pris une sacrée claque. Il ne faut pas en rire ! Si les infortunés ont avoué avoir voté le candidat du RHDP, cela montre clairement que des aveux les ont été arrachés par voie de violence. Là-dessus, les Ivoiriens sont coutumiers des pratiques de la refondation. Signe pour signe, depuis le premier tour, le journal de la refondation a lancé un appel à témoin et à calomnies contre le candidat du RHDP. Depuis, c’est la disette totale. Le message est on ne peut plus clair. Les Ivoiriens n’accordent plus de crédit aux préjugés et aux discours de commande l
Bakary Nimaga
Bakary Nimaga