Annoncée pour le mercredi 17 novembre 2010, c’est finalement le jeudi 18 novembre 2010 que le candidat de La Majorité Présidentielle a rencontré la royauté Baoulé à Sakassou, capitale du Walèbo. Laurent Gbagbo, qui était accompagné de ses proches collaborateurs, est allé demander le suffrage du peuple Baoulé, à travers les gardiens de leur tradition.
Pour cette rencontre avec la royauté Baoulé, Laurent Gbagbo s’est fait accompagner par le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, Amani N’guessan, le ministre de la Défense, N’zi Paul David, directeur de cabinet du Président de la République, Christine Konan, Haute autorité de développement de la Vallée du Bandama et N’dri Appolinaire, gouverneur du District de Yamoussoukro. Dans ses échanges avec la royauté Akan qui s’est déroulée dans la cour royale de Sakassou, Laurent Gbagbo s’est présenté comme le candidat capable d’emmener la Côte d’Ivoire très loin. « Je suis devenu Président en 2000, mais la guerre est venue. J’ai lutté comme j’ai pu pour qu’on sorte de la guerre et de la crise. On m’a promené partout, à Paris, à Accra, à Ouagadougou, à Prétoria, à Lomé… Je suis allé partout pour chercher la paix pour la Côte d’Ivoire. Mais, quand je me suis promené, j’ai vu qu’on ne sortait pas de la guerre et de la crise. J’ai appelé Soro Guillaume et je lui ai dit qu’il s’agit de la Côte d’Ivoire (…) Je paye les fonctionnaires, je construis encore des écoles, je construis la capitale politique. Avec lui, je suis allé voir le Président du Burkina et je lui ai dit de m’aider à parler au petit. Il m’a aidé, la discussion a duré quatre mois et on a signé les accords de Ouaga. Grâce à ces accords, aujourd’hui on circule (…) Il y a encore des problèmes, mais on circule et pour finir tous ces problèmes, il faut les élections et c’est avec les élections que tous ces problèmes vont prendre fin (…) On a fait un premier tour, je suis arrivé premier, Alassane Ouattara est arrivé deuxième et Bédié, troisième. Mes frères, je suis venu vous dire que je suis au deuxième tour. Nous étions quatorze, aujourd’hui nous ne sommes que deux. Vous me connaissez, vous connaissez Alassane Ouattara, c’est vous qui devez choisir (…) C’est vous qui devez nous rendre fort ou faible. Je suis venu vous dire de me choisir, de me donner vos voix. Le travail qu’on a commencé en 2000, on n’a pas pu l’achever à cause de la guerre. Il faut qu’on me donne le temps d’aller jusqu’au bout de ce que je sais faire », a exhorté le candidat Laurent Gbagbo. Au nom de la reine de Sakassou, sa majesté Abla Pokou II, nanan Akpo III a traduit les attentes des populations, dans ce contexte électoral en Côte d’Ivoire. « Nous avons bien perçu et bien compris votre message. Mais, tous les chefs sont neutres, mais ils savent apprécier et ce n’est pas sur la place publique qu’on apprécie. Nous demandons seulement à Dieu et à nos mannes, d’inspirer tous les électeurs le jour J, afin de faire le bon choix. Toute autorité émane de Dieu et c’est lui qui donne le pouvoir. Nous allons nous remettre à lui, lui demander d’inspirer tous les candidats pour qu’ils aient des propos apaisants, rassembleurs et qui nous ramènent à la cohésion, à l’unité nationale, pour que nous puissions bâtir une Côte d’Ivoire forte », a indiqué le prince de Béoumi. Les doutes concernant l’éventuelle chasse aux Baoulé à l’Ouest, ont été dissipés par le ministre Amani N’guessan, rassurant du coup les populations Baoulé. « Chaque fois qu’il y a des élections, c’est à ce moment qu’on dit que Gbagbo veut chasser les Baoulé de leurs campements. Il ne l’a pas fait depuis qu’il est au pouvoir, pourquoi va-t-il le faire maintenant ? », s’est-il interrogé. Avant de rejoindre l’espace prévu pour la rencontre, Laurent Gbagbo s’est entretenu avec la reine Abla Pokou II et sa notabilité et il a remis la somme de 50 millions de FCFA à l’ensemble des délégations qui ont effectué le déplacement.
Olivier Dion,
Pour cette rencontre avec la royauté Baoulé, Laurent Gbagbo s’est fait accompagner par le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, Amani N’guessan, le ministre de la Défense, N’zi Paul David, directeur de cabinet du Président de la République, Christine Konan, Haute autorité de développement de la Vallée du Bandama et N’dri Appolinaire, gouverneur du District de Yamoussoukro. Dans ses échanges avec la royauté Akan qui s’est déroulée dans la cour royale de Sakassou, Laurent Gbagbo s’est présenté comme le candidat capable d’emmener la Côte d’Ivoire très loin. « Je suis devenu Président en 2000, mais la guerre est venue. J’ai lutté comme j’ai pu pour qu’on sorte de la guerre et de la crise. On m’a promené partout, à Paris, à Accra, à Ouagadougou, à Prétoria, à Lomé… Je suis allé partout pour chercher la paix pour la Côte d’Ivoire. Mais, quand je me suis promené, j’ai vu qu’on ne sortait pas de la guerre et de la crise. J’ai appelé Soro Guillaume et je lui ai dit qu’il s’agit de la Côte d’Ivoire (…) Je paye les fonctionnaires, je construis encore des écoles, je construis la capitale politique. Avec lui, je suis allé voir le Président du Burkina et je lui ai dit de m’aider à parler au petit. Il m’a aidé, la discussion a duré quatre mois et on a signé les accords de Ouaga. Grâce à ces accords, aujourd’hui on circule (…) Il y a encore des problèmes, mais on circule et pour finir tous ces problèmes, il faut les élections et c’est avec les élections que tous ces problèmes vont prendre fin (…) On a fait un premier tour, je suis arrivé premier, Alassane Ouattara est arrivé deuxième et Bédié, troisième. Mes frères, je suis venu vous dire que je suis au deuxième tour. Nous étions quatorze, aujourd’hui nous ne sommes que deux. Vous me connaissez, vous connaissez Alassane Ouattara, c’est vous qui devez choisir (…) C’est vous qui devez nous rendre fort ou faible. Je suis venu vous dire de me choisir, de me donner vos voix. Le travail qu’on a commencé en 2000, on n’a pas pu l’achever à cause de la guerre. Il faut qu’on me donne le temps d’aller jusqu’au bout de ce que je sais faire », a exhorté le candidat Laurent Gbagbo. Au nom de la reine de Sakassou, sa majesté Abla Pokou II, nanan Akpo III a traduit les attentes des populations, dans ce contexte électoral en Côte d’Ivoire. « Nous avons bien perçu et bien compris votre message. Mais, tous les chefs sont neutres, mais ils savent apprécier et ce n’est pas sur la place publique qu’on apprécie. Nous demandons seulement à Dieu et à nos mannes, d’inspirer tous les électeurs le jour J, afin de faire le bon choix. Toute autorité émane de Dieu et c’est lui qui donne le pouvoir. Nous allons nous remettre à lui, lui demander d’inspirer tous les candidats pour qu’ils aient des propos apaisants, rassembleurs et qui nous ramènent à la cohésion, à l’unité nationale, pour que nous puissions bâtir une Côte d’Ivoire forte », a indiqué le prince de Béoumi. Les doutes concernant l’éventuelle chasse aux Baoulé à l’Ouest, ont été dissipés par le ministre Amani N’guessan, rassurant du coup les populations Baoulé. « Chaque fois qu’il y a des élections, c’est à ce moment qu’on dit que Gbagbo veut chasser les Baoulé de leurs campements. Il ne l’a pas fait depuis qu’il est au pouvoir, pourquoi va-t-il le faire maintenant ? », s’est-il interrogé. Avant de rejoindre l’espace prévu pour la rencontre, Laurent Gbagbo s’est entretenu avec la reine Abla Pokou II et sa notabilité et il a remis la somme de 50 millions de FCFA à l’ensemble des délégations qui ont effectué le déplacement.
Olivier Dion,