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Politique Publié le vendredi 19 novembre 2010 | Le Temps

Alerte/ avant le second tour de la Présidentielle : Un coup se prépare contre Bédié

© Le Temps
2è tour de la présidentielle: Alassane Ouattara investi candidat du RHDP
Mercredi 10 novembre 2010. Abidjan. Photo: Former Ivorian president and president of the Democratic Party of Ivory Coast (PDCI) Henri Konan Bedie (2nd R), Former Ivory Coast Prime Minister and Head of the `Rassamblement des republicains` (RDR) party Alassane Dramane Ouattara (2nd L), president of the Union for Democracy and Peace (UDPCI) Albert Mabri Toikeusse (R) and president of the `Mouvement des Forces d`Avenir` (MFA) Anaky Kobena are pictured on November 10, 2010 in Abidjan after the inauguration of Ouattara, as the Rally of Houphouetists for Democracy and Peace (RHDP) party candidate, for the second round in the Ivorian presidential elections, to take place on November 28, 2010.
Il n’y a pas longtemps, Le Temps a publié le courrier d’un soldat burkinabé interpelant les Ivoiriens sur ce qui se prépare contre leur pays. Aujourd’hui encore votre quotidien qui est à la pointe des informations, vous propose un autre. Il est signé d’un autre Burkinabé, travaillant dans le cercle restreint d’Alassane Ouattara. Très sensible et d’une extrême gravité, Le Temps décline toute responsabilité quant à la tournure que peut prendre les choses, à la lecture de ce courrier. Mais devoir d’information oblige. Révélation.

L’information qui suit, quoi que n’étant pas livrée dans les détails, est à prendre très au sérieux. Dans leur funeste volonté d’offrir coûte que coûte le pouvoir d’Etat à Ouattara, devenu leader incontesté des forces politiques coalisées d’origine étrangère, le Rdr et sa branche armée (Forces nouvelles) s’apprêtent à frapper encore.

Depuis son investiture qui s’est déroulée en grandes pompes au siège du Pdci à Cocody, avec à la clef, les consignes de vote données par Bédié, le Président du Rdr se rend compte, de jour en jour, de ce que ces consignes extorquées de Bédié et données du bout des lèvres par celui-ci, produisent plutôt l’effet contraire. Celui de mobiliser le peuple ivoirien contre sa personne. Ceci étant, Ouattara a décidé de recourir à ce qui le singularise sur l’échiquier politique. A savoir la solution radicale consistant à faire couler le sang des Ivoiriens pour s’imposer à eux. Alassane et ses sicaires entendent procéder comme en septembre 2002.

Que l’on se souvienne qu’à l’approche de la terrible nuit du 18 au 19 septembre 2002, Ouattara qui avait réussi à donner le change à l’entourage de Guéi par une réconciliation de façade scellée à Gouessesso, allait pousser le Général à entrer en conflit ouvert avec le Président Gbagbo, après le dernier remaniement ministériel. L’ancien chef de la junte militaire dans une conférence de presse donnée à l’Hôtel Sofitel (actuel hôtel Pullman : ndlr), allait faire preuve d’une rare violence verbale à l’endroit du Président Gbagbo, traité de «Président boulanger» dont il était décidé à boucher les narines sous peu, avec la levure sociale, selon ses propres termes. De fait, le Général Guéi avait été astucieusement poussé dans le dos par le réseau Alassane à affronter Gbagbo. Ce, à partir de quoi, tout le monde se disait que la guerre était ouverte entre les deux frères de l’Ouest. S’engouffrant dans cette fissure, les anges exterminateurs de Ouattara n’ont pas fait de détail. Le 19 septembre 2002, ils ont massacré toute la famille du Général Guéi sans épargner une seule âme. Pour ne pas laisser survivre un éventuel témoin. Le résultat de cet acte machiavélique, c’est qu’aujourd’hui encore une partie du peuple Dan sans cesse intoxiquée par certains politiciens proches d’Alassane continue de vouer une haine profonde au Président Gbagbo. En cette période électorale où la situation sociale est explosive, les mêmes tueurs à gages de Ouattara sont de retour. Ils ont jeté leur dévolu, cette fois-ci, sur Bédié et certains cadres Pdci d’origine Baoulé, dont ils auraient soigneusement planifié l’exécution. Ils auraient pris toutes les dispositions nécessaires. Afin que, une fois ces assassinats perpétrés, ce soit le camp présidentiel qui soit indexé par l’opinion nationale et internationale. Exactement comme dans le cas de Guéi. De la sorte, le divorce serait irrémédiablement consommé entre Gbagbo et le peuple Baoulé. Qui dans ce cas, lui réserverait un vote sanction, bien évidemment au profit d’Alassane. Faisons donc preuve de vigilance. Dieu Protège la Côte d’Ivoire.

Un Collaborateur proche de Ouattara.
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