L’insécurité dans le département de Duékoué devient de plus en plus inquiétante. Depuis le démarrage de la campagne café-cacao, il ne se passe pas de jour sans que ces bandits ne fassent parler d’eux sur les axes routiers du département. Le samedi dernier 13 novembre, sur l’axe routier Duékoué –Bangolo, ils se sont encore illustrés de façon désolante. Et un maire en a fait les frais. Selon en effet les renseignements recueillis, ce jour-là, Mondouo Paul, premier adjoint au maire de Duékoué, revient d’une tournée politique. Une tournée visant à susciter l’intérêt des allochtones des campements de la sous-préfecture de Guéhibly, à voter son candidat. Au volant de son véhicule, il est en compagnie de trois autres personnes. La nuit elle, est déjà tombée. Parvenus entre les villages de Diahouin et Baoubly, le maire et ses compagnons voient à quelques mètres devant eux, des individus à l’aide de lampes-torches,
leur demandant de s’arrêter. Ces derniers ont des allures de forces de l’ordre voulant procéder à un contrôle de routine. Mais certainement instruit d’expériences malheureuses, le chauffeur du véhicule de transport en commun qui suit celui du maire, fait immédiatement marche-arrière. Convaincu qu’il est de ce que ces quidams là, sont très suspects. Le maire en fait autant. Une heure plus tard, le « magistrat » reprend la route. Là, le véhicule de Mondouo Paul est au nombre de quatre autres qui ont alors décidé d’aller en cortège. C’est plus sécurisant ainsi. Arrivés plus tard à l’endroit où se tenaient à l’instant les suspects qui ne sont autres que des coupeurs de route, tous ces voyageurs constatent l’absence du barrage de fortune. Ils poussent alors un ouf de soulagement et poursuivent leur chemin. Joie de courte durée en fait. Car à 300 mètres en effet du village de Baoubly, ils sont surpris par la
présence d’un mini-car dressé en plein milieu de la chaussée. Cette fois, le maire et les autres sont pieds joints dans la nasse des coupeurs de route. Coupeurs de route qui surgissent du reste de la broussaille. Armés de fusils d’assaut, ils intiment l’ordre à tous les quatre automobilistes de ne plus bouger. Il nous revient alors, que l’adjoint au maire, opte de ne pas obtempérer. Avec courage, il force le passage en lançant son véhicule à vive allure. Les scélérats n’hésitent plus alors. Ils ouvrent le feu. Mondouo Paul, bien qu’atteint dit-on, au cou et à l’épaule droite, tient le volant avant de s’arrêter 400 mètres environ plus loin. Affaibli par ses blessures. C’est donc un autre occupant de son véhicule qui prend le volant et poursuit le chemin jusqu’à destination à Duékoué. Sur place ici, l’adjoint au maire est immédiatement évacué à l’hôpital général où il est interné. C’est le lieu
ici de déplorer l’insécurité qui règne plus ou moins dans le département de Duékoué. Ce, en dépit de tous les efforts des forces de l’ordre pour la juguler.
K.K.Théodore
(Correspondant)
leur demandant de s’arrêter. Ces derniers ont des allures de forces de l’ordre voulant procéder à un contrôle de routine. Mais certainement instruit d’expériences malheureuses, le chauffeur du véhicule de transport en commun qui suit celui du maire, fait immédiatement marche-arrière. Convaincu qu’il est de ce que ces quidams là, sont très suspects. Le maire en fait autant. Une heure plus tard, le « magistrat » reprend la route. Là, le véhicule de Mondouo Paul est au nombre de quatre autres qui ont alors décidé d’aller en cortège. C’est plus sécurisant ainsi. Arrivés plus tard à l’endroit où se tenaient à l’instant les suspects qui ne sont autres que des coupeurs de route, tous ces voyageurs constatent l’absence du barrage de fortune. Ils poussent alors un ouf de soulagement et poursuivent leur chemin. Joie de courte durée en fait. Car à 300 mètres en effet du village de Baoubly, ils sont surpris par la
présence d’un mini-car dressé en plein milieu de la chaussée. Cette fois, le maire et les autres sont pieds joints dans la nasse des coupeurs de route. Coupeurs de route qui surgissent du reste de la broussaille. Armés de fusils d’assaut, ils intiment l’ordre à tous les quatre automobilistes de ne plus bouger. Il nous revient alors, que l’adjoint au maire, opte de ne pas obtempérer. Avec courage, il force le passage en lançant son véhicule à vive allure. Les scélérats n’hésitent plus alors. Ils ouvrent le feu. Mondouo Paul, bien qu’atteint dit-on, au cou et à l’épaule droite, tient le volant avant de s’arrêter 400 mètres environ plus loin. Affaibli par ses blessures. C’est donc un autre occupant de son véhicule qui prend le volant et poursuit le chemin jusqu’à destination à Duékoué. Sur place ici, l’adjoint au maire est immédiatement évacué à l’hôpital général où il est interné. C’est le lieu
ici de déplorer l’insécurité qui règne plus ou moins dans le département de Duékoué. Ce, en dépit de tous les efforts des forces de l’ordre pour la juguler.
K.K.Théodore
(Correspondant)